Dans l’écrit qui suit, Dah Sié Désiré se plaint de ce qui lui arrive de par la faute de certaines personnes responsables de la Caisse populaire de Ziniaré. L’établissement financier refuserait de lui verser son dû et il réclame réparation.
Je me nomme Dah Sié Désiré, maëuticien diplômé d’Etat, en service à la maternité du centre hospitalier universitaire Souro-Sanou, fonctionnaire titulaire, père de 7 enfants, numéro matricule 29963 G, affilié à la caisse populaire de Ziniaré au folio n°1433, n° du bulletin de fin mars 2007 : 166054, n° billetteur 499, émargeant au budget de l’Etat ; numéro du compte 31101433 avec un virement bancaire URCP-C - Agence Ziniaré.
Tout a commencé par un appel téléphonique de la directrice de la caisse nommée Sawadogo Angèle m’annonçant qu’il y a une somme importante venue en mon nom et qu’en me présentant là-bas, je dois apporter mon bulletin du mois de mars. Dès mon arrivée à la caisse, c’est la police de Ziniaré qui m’accueille pour me dire de venir au commissariat pour être auditionné. J’ai été reçu par Mme la commissaire adjointe qui m’a relaté les faits, disant que je veux assassiner la directrice de la caisse populaire.
Après cette tentative d’intimidation orchestrée par la directrice Angèle, j’ai présenté mon bulletin à Mme la commissaire pour lui signifier qu’en fait, j’ai eu un rappel de 2 745 184 FCFA en fin mars, le salaire est viré, mon bulletin atteste l’existence de cette somme mais la directrice refuse de payer mon salaire et l’argent même a disparu de mon compte. Qui l’a autorisée à soustraire frauduleusement l’argent de mon compte sans m’aviser ?
N’y a-t-il pas de loi qui protège le salaire des fonctionnaires ? Peut-on avoir cette somme et vouloir assassiner la directrice ?
Désiré Dah cherche à comprendre
Ainsi, Mme la commissaire adjointe voulant en savoir davantage me fait sortir et appelle la directrice ; après quelques échanges téléphoniques, Mme la commissaire adjointe sort m’annoncer que je dois aller à la solde à 15 h.
Dès mon arrivée, deux agents de la direction régionale de la caisse, Baki Fabrice et Guiguima Arouna, m’ont conduit devant Son Anséban, chef de service de la Solde, qui nous attendait.
Après quelques explications de M. Son, cela ne m’a pas convaincu, car comment peut-on comprendre que certains ont connu le même cas dans certaines banques, n’ont pas été appelés immédiatement après la police, comme c’est mon cas ? Je n’ai pas 2 bulletins dans le même mois, la somme écrite net à payer sur mon bulletin, c’est ce que je dois percevoir quitte à suivre la procédure normale qui est à l’ordre de recette.
Sur ce, M. Son Anséban est allé voir son directeur qui, à son tour, nous invite à aller voir son directeur.
Aussitôt dans son bureau, il dit de surseoir à mon payement afin qu’il puisse vérifier. Après quelques jours, le directeur régional, Nyan Maré, m’a appelé pour dire de venir pour qu’on aille ensemble à la Solde car l’affaire se traite de directeur à directeur.
J’ai refusé d’aller parce que la somme proposée était de 202 000 F (je ne sais d’où cette somme est venue) et sans nouveau bulletin officiel passant par le Trésor.
Depuis ce jour (27/03/07) jusqu’à la date du 13/05/07 aucun bulletin de fin mars n’est sorti, l’argent n’est pas dans mon compte ni reversé au Trésor et cela fait 2 mois que je suis sans salaire de peur que l’on me coupe des trop perçus alors que je n’ai pas bénéficier de la somme...
Je lance un appel en tant que citoyen burkinabè au ministre des Finances de ne pas laisser trop duré une personne dans un poste car à la longue, elle est sans rendements. Il faut mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il y a des superdiplômés sans emploi. Aucun homme n’est irremplaçable dans un poste.
Dah Sié Désiré
L’Observateur
