La fédération syndicale des banques, assurances et établissements financiers, du commerce et de l’industrie (FESBACI), a tenu du 3 au 5 mai 2007 à Ouagadougou son cinquième congrès ordinaire sous le thème « Renforcement des capacités organisationnelles et de l’unité d’action syndicale au sein de la FESBACI ».
Son secrétaire général, Jean Mathias Liliou, a été reconduit, à l’unanimité, à la tête d’un bureau de dix-sept membres pour un nouveau mandat de quatre années.
Du 3 au 5 mai 2007 à Ouagadougou, s’est tenu le cinquième congrès ordinaire de la Fédération syndicale des banques, assurances et établissements financiers, du commerce et de l’industrie (FESBACI) sous le thème, « Renforcement des capacités organisationnelles et de l’unité syndicale au sein de la FESBACI ».
Pour le secrétaire général de la FESBACI , Jean Mathias Liliou, reconduit à l’unanimité à la tête de l’organisation syndicale pour un nouveau mandat de quatre années, le thème des trois journées d’intense activités devrait permettre aux travailleurs syndiqués de « se ressourcer dans le syndicalisme vrai, intègre, indépendant et démocratique ».
Il a rappelé les privatisations, le néolibéralisme constituant, selon la FESBACI, des prétextes pour des « employeurs hargneux pour persécuter leurs employés, diminuer les salaires, violer les statuts et conventions collectives pour servir les intérêts étrangers au détriment de notre pays ».
Tout en saluant la mobilisation de tous lors des grèves des travailleurs de la BICIA-B, en 2000, de la SBE ayant abouti à une augmentation des salaires à hauteur de 51% avec l’élaboration d’une convention collective, la FESBACI a souhaité davantage de mobilisation pour relever ce que l’on nomme « les nombreux défis socioéconomiques qui se posent à notre pays ».
Ibrahim Fofana, le représentant de la Fédération syndicale autonome des banques, assurances et microfinances de la Guinée (FESABAG) et de l’Union network international (UNI), s’est, lui aussi, appesanti sur les défis de la mondialisation, et souhaité un renforcement de l’action syndicale dans la sous-région pour des syndicats plus forts et dynamiques, à l’image de ceux des heures chaudes des luttes pour les Indépendances. Le directeur général du Travail, Lamoussa Coulibaly, a salué la pertinence du thème des trois journées du congrès.
Par Philippe Bama
Le Pays
