Le Réseau national pour une grande implication des personnes vivant avec
le VIH (REGIPIV) a animé une conférence de presse, lundi 12 février 2007
à Ouagadougou. Le sidathon qu’il organise de janvier à mars 2007 a été au centre de la rencontre.
Attendrir le cœur des bonnes volontés en vue de collecter des fonds pour soutenir les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), notamment leur prise en charge globale, y compris les ARV.
Tel est, selon les conférenciers Mamadou Sawadogo, coordonnateur du REGIPIV et Nekré Michel Yaméogo, représentant le Fonds de solidarité envers les malades et orphelins du Sida (FSMOS), l’objectif fondamental du sidathon qui se déroule de janvier à mars 2007 sur toute l’étendue du territoire.
En effet, ont expliqué les conférenciers, des activités de plaidoyer sont prévues sur tout le territoire burkinabè en vue de susciter un mouvement de solidarité parmi les opérateurs économiques locaux, les autorités politiques, religieuses et la communauté toute entière. Ceci, pour le financement de la lutte contre le Sida. « Mobiliser des ressources au profit du Fonds de solidarité envers les malades et les orphelins du Sida (FSMOS) pour réduire tant soit peu les nombreuses difficultés auxquelles il est confronté », a indiqué M. Sawadogo.
Pour ce faire, une première étape consistera en des plaidoyers et la production de supports audiovisuels de promotion. Elle consistera à la sensibilisation du public à travers la diffusion de spots, de films et de reportages, l’animation du site web du REGIPIV.
Il y aura également une émission au cours de laquelle les différents acteurs expliqueront l’enjeu et l’intérêt du sidathon et une émission de tickets de tombola et la distribution de feuilles de souscription.
La deuxième phase concernera les souscriptions elles-mêmes au cours de concerts à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.
D’ores et déjà, le lancement officiel du sidathon est prévu le 23 février 2007 par un concert. L’apothéose aura lieu le 30 mars 2007 lors d’un téléthon.
Par ailleurs, des collectes auront lieu dans les églises, au cours des kermesses, dans les établissements d’enseignement, les marchés etc. Pour plus de transparence dans la gestion des souscriptions, les organisateurs comptent sur les journaux de la place pour les rendre publiques. Des journalistes qui ont été avares en questions, ont voulu néanmoins savoir pourquoi un sidathon alors que la lutte contre le Sida bénéficie d’énormes financements.
Des organisateurs, reconnaissent que vue de l’extérieur, la lutte contre le Sida bénéficie d’énormes sous. Mais en réalité à des activités bien précises.
Par ailleurs, les partenaires extérieurs ont des exigences, spécifiquement des procédures qui rendent très difficiles l’exécution de certaines activités. Or, la prise en charge des PVVIH par les ARV exige un soutien continu, toute rupture pouvant avoir des conséquences dramatiques.
Charles OUEDRAOGO
Sidwaya
