Le 5 avril dernier, 2 coupeurs de route ont été appréhendés par la police de Boulsa. Intensifiant les investigations, la police démantèlera tout le réseau, composé de 9 personnes dont une femme.
C’est le 11 avril que les coupeurs de route ont été transférés au commissariat central de Kaya, et présentés à la presse. Comment procédaient-ils ?
Leur stratégie consistait dans des attaques à main armée, et leur forfait accompli ils disparaissaient, emportant tous les biens des malheureuses victimes. Toute victime qui tentait d’opposer résistance était purement et simplement abattue. C’est ainsi qu’une des victimes perdra la vie.
Dans le 1er trimestre du mois, la police a enregistré 13 attaques à main armée, dont les plus fréquentes dans la zone de Boulsa. Il faut également noter qu’à Boulsa, dans la semaine la population était attaquée 2 à 3 fois, ce qui suscitait des interrogations quant au rôle de la police.
Mais depuis que les 9 malfrats ont été mis hors d’état de nuire, la population a dit vivre en paix.
D’après le directeur provincial (DP) de la police de Boulsa, Christophe Zombré, la population souhaitait une exécution sans autre forme de procès des malfrats. Mais, pour le DP, nous sommes dans un Etat de droit, et seule la Justice est habilitée à prononcer un tel verdict. C’est ainsi que les coupeurs de route seront transférés à la Maison d’arrêt de Kaya, en attendant leur jugement.
La population a exprimé sa gratitude à la police pour ce coup de filet salvateur, et les témoignages étaient légions au commissariat central de police de Kaya ce 11 avril.
A en croire Christophe Zombré, la femme avait pour mission d’héberger ces complices à son domicile à Boulsa. Les objets retrouvés sont : 4 motos, dont 1 P 50 Junior brûlée, 1 Sanili, 1 Honda Focker, 1 Yamaha Sukida, des postes radio, des portables et bien d’autres objets.
Moussa OUEDRAOGO (Collaborateur)
Le Pays
