Actualités :: Intégration professionnelle des personnes handicapées : cri du cœur d’une (...)

Safiatou Compaoré est malvoyante. Après sa formation d’adjointe sociale, elle cherche depuis deux ans, un emploi fixe, mais en vain. Elle est venue se faire entendre à travers les colonnes de notre journal.

"Je veux avoir un emploi comme les autres. Je veux surtout dépendre de moi-même et chercher à construire mon avenir". C’est en substance, ce qui ressort du cri du cœur proféré par Mademoiselle Safiatou Compaoré.

Après sa formation à l’école nationale des serveuses sociales (ex Institut national des formations en travail social (INFTS), Mademoiselle Compaoré a du mal à se voir intégrée dans la fonction publique et même dans le privé. "Pourtant j’ai reçu la même formation que tous les autres. Mieux, j’ai été 3e sur 35 candidats lors du test de recrutement", souligne-t-elle avec amertume.

En effet, Safiatou Compaoré fait partie de la promotion (2003-2005 de INFTS. Elle aurait été reçue avec brio, le test ainsi que la formation des adjoints sociaux.

Seule handicapée de la promotion, elle est la seule à ne pas avoir encore son intégration professionnelle définitive. Mis à part un stage au Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et un autre à la commune de Ouagadougou dont elle a bénéficié, rien de concret. " Nous remercions ceux qui nous font confiance et nous acceptent comme stagiaire dans leurs services. Nous demandons aux autres de faire comme eux et pourquoi pas nous employer définitivement car un stage, c’est bien mais l’emploi fixe est encore mieux", a-t-elle précisé. Le cri du coeur de Safiatou Compaoré est partagé par bon nombre de personnes aveugles, en particulier et par les handicapés, en général.
Ce cri de cette malvoyante s’inscrit en droite ligne de la lutte déjà engagée par l’Association burkinabé de promotion des aveugles et des malvoyants (ABEPAM), une association œuvrant pour les handicapés visuels.
Vivement que ce cri du cœur de Safiatou soit entendu.

Alban KINI

Sidwaya

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