Le Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) a signé, mardi 3 avril 2007, des protocoles de financement de plans d’action de quatre ministères et de la présidence du Faso.
Avec la signature le 3 avril 2007 des protocoles de financement, le Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST), grâce à la Banque africaine de développement (BAD) met à la disposition de quatre ministères et de la présidence du Faso, plus de 224 millions de F CFA pour l’année 2007.
Il s’agit des ministères du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat avec 40 millions de F CFA, des Transports avec 43,5 millions de F CFA, des Infrastructures et du Désenclavement avec 45,7 millions de F CFA, de l’Habitat et de l’Urbanisme avec 36,3 millions F CFA et de la présidence du Faso avec 59,1 millions F CFA.
“Il convient de rappeler ici que la cérémonie de ce matin est le couronnement d’un processus entamé l’année dernière par la réalisation des analyses situationnelles suivie de la restitution des résultats desdites analyses au cours d’ateliers ayant abouti à l’élaboration des plans d’action”, a indiqué Joseph André Tiendrébéogo, secrétaire permanent du CNLS-IST.
Les différents plans d’action ont été validés le mois dernier et la signature des protocoles de financement ouvre la voie au démarrage effectif des actions de lutte contre le VIH-SIDA prévues par chaque comité bénéficiaire pour l’année en cours.
M. Tiendrébéogo a noté que la tâche qui attend les quatres ministères et la présidence du Faso est très importante. Ainsi, il les a exhortés à mener correctement les activités programmées afin de pouvoir bénéficier de la confiance des partenaires techniques et financiers.
En tous les cas, les bénéficiaires, par la voix du secrétaire général de la présidence du Faso Adrien Koné, ont remercié la Banque africaine de développement dont l’appui leur permettra de mener des activités de lutte contre le SIDA. “Il est indéniable que le geste que nous venons de poser constitue, un engagement de taille pour faire face à cette préoccupation majeure que constitue l’épidémie du VIH-SIDA au sein de nos structures respectives.
Au nom des bénéficiaires, je prends l’engagement que nous ferons tout pour ne pas décevoir nos autorités ainsi que le bailleur de fonds qu’est la BAD”, a conclu M. Koné.
Charles OUEDRAOGO
Sidwaya
