Actualités :: Point de presse du gouvernement : « L’enseignement public gratuit et (...)
Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base

Le gouvernement burkinabè est favorable à un enseignement gratuit et obligatoire pour la tranche d’âge de six à seize ans. Les ministres en charge de l’éducation l’ont affirmé au cours du point de presse du gouvernement sur le projet de loi d’orientation de l’éducation au Burkina Faso, le 30 mars 2007 à Ouagadougou.

Rendre l’enseignement public gratuit et obligatoire pour la période d’âge de six (6) à seize (16) ans.
Tel est l’un des résultats attendus de la réforme de l’éducation au Burkina Faso à travers le projet de loi d’orientation de l’éducation, adopté le 28 mars 2007 en Conseil des ministres.

Ce texte, a été l’objet d’échanges entre les ministres en charge de l’éducation, Odile Bonkoungou, Joseph Paré, assistés du ministre porte-parole du gouvernement Adama Fofana et les journalistes de différents organes de presse. Des autres points essentiels du projet de loi, l’on retiendra l’allongement de l’éducation de base au-delà de l’enseignement primaire, jusqu’au premier cycle du secondaire (6e-3e).

La nouvelle réforme de l’éducation au Burkina, entend aussi garantir les droits et devoirs de tous les secteurs de l’éducation et valoriser l’action des promoteurs privés. La prise en compte des innovations pédagogiques, telles que l’éducation bilingue et l’encadrement plus efficace de l’éducation de la petite enfance et de celle non formelle figurent également en bonne place dans le projet de loi d’orientation de l’éducation.

Ce projet n’occulte pas aussi le contexte d’enracinement de la décentralisation à travers la communalisation intégrale et entend donner à l’Etat les moyens juridiques de visibilité et de contrôle de l’action éducative des autres partenaires. Voilà pourquoi parmi les autres innovations préconisées par ce projet de loi, figure la création d’un Conseil national et de conseils régionaux de l’éducation.

Pour le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, il s’agit de structures consultatives dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme. Le Conseil national de l’éducation a pour mission d’émettre des avis sur les grandes réformes dans le domaine de l’éducation.

Car « ces réformes ne sont pas l’objet d’une imposition de la part du gouvernement, mais d’une démarche participative », ont dit en substance, les membres du gouvernement. Inversement, le gouvernement peut aussi saisir le Conseil national de l’éducation sur des questions liées à l’éducation au Burkina.

Pour le ministre, porte-parole du gouvernement, Adama Fofana, l’objectif de la réforme est d’obtenir un système éducatif plus cohérent et mieux adapté aux besoins de développement socioéconomique et culturel du Burkina Faso. Elle doit aboutir à une éducation favorable au travail producteur de richesses, « dans une société ouverte sur le monde, tout en cultivant l’esprit civique ».

A en croire M. Fofana, toutes les grandes rencontres nationales sur l’éducation depuis 1994, ont mis en exergue la nécessité de réformer le système éducatif.

Et cela, malgré des acquis enregistrés, des insuffisances subsistent : l’absence de textes d’application de la loi d’orientation de l’éducation, l’inadéquation et l’incohérence de certains textes aboutissant au non respect de la hiérarchie des normes fixées par lesdits textes, des lacunes et incomplétude du cadre juridique qui laissent voir qu’aucun texte n’organise l’enseignement supérieur.

Le projet de loi d’orientation de l’éducation au Burkina Faso sera inscrite dans la présente session des lois de l’Assemblée nationale et c’est en principe ce jour 2 avril 2007 qu’il devra y être introduite pour la sanction parlementaire.

Gabriel SAMA

Sidwaya

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