Actualités :: Affrontements mortels, incendie des Kundé, mutilation des cadavres : Des (...)
Antoine Raogo Sawadogo

Citoyenneté et violence dans la cité, quelle alternative ? C’est à cette question que répond, en tant qu’observatoire de la cité, le Laboratoire citoyennetés (ACE-RECIT). Raogo Antoine Sawadogo, le président de ACE-RECIT, pour cela, part des récents phénomènes de violence auxquels ont assisté les Burkinabè.

Citoyenneté et violence dans la cité, quelle alternative ?

Depuis quelques mois, les Burkinabè assistent à des actes de violence aux manifestations pour le moins inquiétantes : braquages avec morts d’homme sur plusieurs axes routiers, exécutions extrajudiciaires, affrontements mortels entre policiers et militaires, incendies et pillage de maquis Kundé, mutilation de cadavres, etc. Autant de faits qui, en même temps qu’ils donnent à réfléchir, interpellent à plus d’un titre. En tant qu’observatoire de la cité, le Laboratoire citoyennetés (ACE-RECIT) lie ce phénomène de violence à la problématique de la citoyenneté. Il nous semble que la violence telle qu’elle s’exprime ici est la manifestation de la crise du lien citoyen. Cela nous invite à réinterroger les fondements de la construction d’une citoyenneté nationale ancrée dans des valeurs communément partagées.

Qu’entendons-nous par citoyenneté ?

Dans son sens le plus courant, la citoyenneté renvoie à la "situation positive créée par la pleine reconnaissance aux personnes de leur statut de citoyens". Et citoyen signifie "membre d’un Etat considéré du point de vue de ses devoirs et droits civils et politiques" (le petit Larousse illustré, 2004).

Schématiquement, les grands courants de pensée sur la construction politique relèvent qu’il existe actuellement deux grands modèles démocratiques de référence qui informent sur les capacités de propositions institutionnelles : le modèle républicain et celui fédéraliste ("démocratique," selon la nomenclature anglo-saxonne). Mais ils ne sont pas exclusifs. Pour le modèle républicain, être citoyen signifie appartenir à une Nation, et l’acte de citoyenneté réside essentiellement dans une somme de droits et de devoirs en référence aux droits de l’homme.

Dans le modèle fédéraliste, les droits et les devoirs sont également présents, mais le fondement de la citoyenneté réside plus dans la participation à la vie publique (Y. Matthijs, Zürich, juillet 2004). Bien des Etats africains fonctionnent sur le modèle républicain, du fait de leur histoire récente fortement marquée par le centralisme. Et cela a, naturellement, de nombreuses conséquences. Il est, en effet, établi que ce modèle ne correspond réellement ni aux besoins, ni aux cultures africaines.

Le processus de construction des citoyennetés nationales

La construction de la citoyenneté en Afrique se fonde sur deux conceptions : il y a, d’une part, la conception restrictive et, d’autre part, celle extensive.

Selon la conception restrictive, la citoyenneté désigne la qualité d’une personne qui jouit de l’ensemble de ses droits civils et politiques. On pourrait dire que c’est la conception politique de la citoyenneté.

Les droits civils sont relatifs aux rapports horizontaux entre individus au sein de l’Etat, tandis que les droits politiques, eux, désignent les rapports verticaux tissés entre les individus et l’Etat dans lequel ils ont la qualité de citoyens. Ce sont des droits qui permettent à l’individu de participer pleinement à la vie de la cité à travers le droit d’élire et celui d’être élu.

Quant à la conception extensive, elle considère que la citoyenneté recoupe l’ensemble des comportements de l’individu dans la société, ainsi que le réseau relationnel tant horizontal que vertical qu’il y entretient. Ainsi comprise, en plus des droits politiques et civils, la citoyenneté recoupe les autres droits dont, notamment, les droits économiques et sociaux ainsi que ceux dits de troisième génération (droit à un environnement sain, par exemple). Il va sans dire que ces droits ont pour corollaire des devoirs ou des obligations pour les raisons sus-évoquées.

Dans le processus de construction des citoyennetés africaines, ces deux conceptions ne sont pas exclusives. Elles sont plutôt sollicitées en fonction des évolutions spatio-temporelles.

L’échec des Etat- nations et de leurs citoyennetés

Il est possible de faire un constat d’échec des Etat-nations et de leurs citoyennetés à partir de trois niveaux :

1 - L’échec de la mise en œuvre de modèle de participation politique inclusive : Les Etats-nations, tout comme les citoyennetés qu’ils ont sécrétées ou décrétées, tirent leur origine de l’héritage colonial. Ces modèles politiques ne semblent pas avoir réussi à créer les conditions d’une participation consciente de tous aux affaires publiques. Ils ont consacré, pendant des décennies, l’émergence d’élites dirigeantes qui décidaient et géraient les affaires de la cité sans mandat des populations au nom desquelles elles prétendaient agir. Cela a eu pour conséquence de provoquer dans de nombreux pays africains des situations de crise sociopolitique dommageables pour la paix et la stabilité sociale, pourtant indispensables pour l’essor et la promotion des dynamiques citoyennes.

Les processus de démocratisation entamés dans les années 1990 étaient censés apporter des réponses à ces crises, et offrir l’opportunité aux populations d’exercer pleinement leur citoyenneté et de participer activement et consciemment à la construction de leur pays. Or, le contexte général reste marqué par une pauvreté grandissante, accompagnée d’une insécurité permanente dans les villes comme dans les campagnes. A cela s’ajoute un climat général sinon de méfiance du moins de suspicion entre les populations et l’Administration (le rôle de l’Etat, de ses démembrements, services publics,...n’est pas toujours bien perçu).

2 - L’échec de la construction de valeurs citoyennes communes : selon leurs positions socioprofessionnelles, les acteurs nationaux ont des visions différentes de la citoyenneté, certains la limitant aux droits (que leur confère la loi) tandis que d’autres (généralement l’administration) ne voient que des devoirs pour les acteurs d’en bas (les administrés). "Un bon citoyen doit payer régulièrement ses impôts ; un bon citoyen doit respecter le bien public ; un bon citoyen est celui qui contribue à l’amélioration du cadre de vie ; etc." Autant d’éléments qui ressortent du discours officiel. Ces discours font rarement cas des droits que l’Etat a l’obligation régalienne d’assurer aux citoyens.

A ces discours, les administrés opposent des droits. "La Constitution nous donne droit à l’éducation, à la santé, à la sécurité, au logement ; ... mais allez voir à l’hôpital. Bien que nous payions, nos enfants n’iront jamais à l’école si nous ne nous battons pas ; l’insécurité ne cesse de monter ; nous voulons bien payer les impôts, mais nous voulons savoir à quoi servent ces impôts et taxes si l’Etat est incapable de nous assurer le minimum nécessaire."

Il résulte de cette situation, où le citoyen doit se battre pour assurer lui-même sa survie et celle des siens, que l’Etat (local ou national) n’est plus la seule institution chargée de la production du bien collectif et de la distribution des droits. La famille, ne comptant plus sur l’Etat, devient l’institution qui assure le plus cette fonction de production de bien commun, une meilleure distribution des droits.

3 - L’échec de l’accès équitable aux services publics : il est établi que la participation aux bénéfices de la cité (l’accès aux biens publics et aux droits) et, en contrepartie, le respect des devoirs et obligations et des règles constituent les deux faces de l’ordre socio-politique qui fonde le lien citoyen.

Les indicateurs de ce "lien citoyen" sont le respect du bien public, le sens du service public, la solidarité, la confiance. En effet, lorsque la loi du soupçon règne, il y a crise du lien citoyen. Des observations de la construction de lien citoyen et de l’analyse que l’on peut en faire, les constances suivantes se dégagent :

- la capacité contributive du citoyen semble de plus en plus un critère déterminant de l’exercice de la citoyenneté. Certains gouvernants verraient d’un bon œil que "les textes conditionnent l’éligibilité de l’individu au paiement de ses impôts"1. Ce qui tendrait à une forme de suffrage censitaire ;

- la marchandisation croissante des échanges et de l’accès aux services publics crée des mécanismes d’exclusion et de marginalisation sociale. Se pose alors la question de la possibilité pour une citoyenneté de se constituer sans un minimum d’intégration. En effet, la marginalité et l’exclusion sont des obstacles à la construction de la citoyenneté.

Du coté des "gouvernants", les nombreuses déviances sont stigmatisées en termes d’accusations de corruption, de clientélisme, d’ignorance ou de contournement de la loi, d’absence de rigueur dans la gestion de la chose publique, de dégradation des services délivrés. Du coté des "citoyens", ce sont l’incivisme fiscal, le non- respect du bien public, la montée de l’individualisme, l’irresponsabilité et la faible participation des citoyens à la gestion des affaires de la cité, le recours à la violence qui sont indexés. Ici, les travaux d’ACE RECIT ne font que confirmer un constat d’écart, un divorce bien connu. L’on enregistre ainsi des signes inquiétants d’accroissement des disparités entre les "gagnants" et les "perdants" de la compétition sur l’espace de la cité, de montée de la rancœur, et des poussées sporadiques de violence qui font d’elle une cité insécurisante, non apaisée.

L’on assiste à la fois à ce que nous avons qualifié, dans notre ouvrage, de "rejet de l’Etat" et "d’appel d’une autre forme d’Etat" 2.

Dans ce contexte, les acteurs ou groupes d’acteurs développent des stratégies de survie qui ne sont pas forcément en harmonie avec les logiques institutionnelles (braquages, rackets, corruption, pillage, etc.).

De ce qui précède, il ressort que la citoyenneté est un phénomène très complexe et très dynamique. Elle est, avant tout, un ensemble de valeurs partagées, de comportements, beaucoup plus qu’une dynamique institutionnelle et organisationnelle 3.

Ainsi, l’on peut retenir avec Anicet Le Pors que :

- il n’y a pas de citoyenneté sans finalités, sans valeurs (elle suppose un pacte social),

- il n’y a pas de citoyenneté sans possibilité effective d’assurer son exercice ;

- il n’y a pas de citoyenneté qui ne soit dynamique.

Pour cet auteur donc, "il existe une problématique assez claire de la citoyenneté, articulée autour du triptyque valeurs-exercice-dynamique."

Il est donc nécessaire de se demander dans quelle mesure la citoyenneté peut s’épanouir véritablement et contribuer à réguler les phénomènes de violence. A quelle condition est-il possible pour nos Etats d’échapper aux menaces d’explosion sociale ?

L’éducation à la citoyenneté comme alternative à la crise du lien citoyen

Il est heureux de constater qu’au Burkina Faso, comme un peu partout en Afrique, de nombreuses dynamiques porteuses de changement se font jour, et des expériences diverses se développent dans le sens de l’émergence d’un nouvel ordre politique, social et économique. Ainsi, des jeunes, des femmes et des hommes s’organisent pour s’investir dans l’éducation à la citoyenneté et la promotion d’un nouvel élan de réconciliation entre L’Etat et les citoyens.

Face aux difficultés des Etats à assurer les services essentiels à ses ressortissants sur toute l’étendue du territoire, d’autres acteurs (groupements, unions de groupements, fédérations, foyers, associations, radios de proximité) ont suppléé ces insuffisances sur le terrain du développement local. Ces acteurs investissent souvent un champ social géographiquement circonscrit (un village, un groupe de villages, un département, une province ou une région). Ils fonctionnent selon les principes de l’entente, de la solidarité, de l’entraide, du communautarisme, de la confiance réciproque, de la complicité militante, etc. Ces structures offrent un nouveau contenu à la collectivité, en termes de démocratie locale, d’équipements socio-économiques, d’ouverture vers l’extérieur et permettent de faire face au déliement des liens familiaux et lignagers qui s’effritent face aux nouveaux défis du jour. Ce sont là des dynamiques fortes qui participent du renforcement du lien citoyen au niveau local. Elles contribuent ainsi à :

• l’émergence d’espaces d’expressions et de compétition démocratiques à l’échelle locale ;

• l’avènement de nouveaux prestataires privés de services publics (associations intervenant dans la gestion des déchets, la lutte contre le Sida, les microcrédits et autres activités génératrices de revenus, etc.) ;

• l’émergence au niveau local d’une demande d’un cadre institutionnel favorable à l’éclosion des dynamiques citoyennes ;

• la mobilisation des ressources humaines et économiques locales autour d’une vision prospective et pour la réalisation des objectifs de développement ;

• la construction d’un partenariat stratégique et de coopération pour l’atteinte de ces objectifs.

La citoyenneté qui s’élabore ici est précisée à travers deux adjectifs :

a) citoyenneté responsable : par rapport à la chose publique (infrastructures socio-économiques de base réalisées grâce à la contribution de chaque citoyen, client et usager) ;

b) nouvelle citoyenneté : non seulement par rapport au passé des sociétés africaines, mais aussi par rapport à ce qui existe aujourd’hui. Cette citoyenneté nouvelle est fondatrice d’un nouveau lien social basé sur les implications personnelles (tout le monde est citoyen au même titre).

Ces nouvelles qualités acquises par le citoyen lui confèrent un droit de contrôle du pouvoir. A ce titre donc, il est autorisé à interpeller les pouvoirs publics sur les manquements observés dans le déploiement des droits et des devoirs des citoyens.

La commune comme moyen de fondation de la citoyenneté transcendante

Au plan juridique, les textes de la décentralisation reconnaissent aux communes une personnalité morale et juridique ainsi qu’une autonomie de gestion en matière administrative, financière et politique. Dans ce sens, ces textes attribuent aux communes une série de compétences dans les domaines par exemple de l’administration et de l’aménagement du territoire, du développement économique, social, éducatif, sanitaire, culturel et scientifique, la protection civile, la mise en valeur des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie.

Au plan sociopolitique, on note, d’une part, que la commune, en tant qu’institution publique ayant pour mission de garantir l’intérêt général sur son territoire, est un élément nouveau. Les trente-trois premières communes dotées d’organes délibérants datent seulement de 1995 au Burkina Faso. Notre conviction est que si la commune démontre son efficacité, elle pourra mieux s’ancrer dans le quotidien des populations et des acteurs locaux que les autres entités administratives notamment la province et le département. D’autre part, la commune apparaît également comme l’échelle la plus pertinente pour penser et construire de nouveaux cadres d’organisation sociopolitique permettant de réconcilier l’Etat avec les populations. Autrement dit, face aux enjeux de la mondialisation et à la crise de l’Etat post-colonial africain, la commune peut être l’occasion de "refonder l’Etat" à partir des structures de proximité permettant d’assurer la solidarité entre les gens et de répondre aux demandes de sécurité matérielle, économique, culturelle, morale, etc.

Ainsi, la commune nous paraît non seulement le champ d’observation des changements en cours, mais aussi un cadre permettant d’expérimenter de nouvelles pratiques de gestion du bien public. Ce cadre communal peut, par la suite, servir d’exemple pour le niveau supérieur, en l’occurrence la province, la région et le niveau national.

La décentralisation en tant que processus qui, par essence, doit permettre une plus grande participation des populations à la gestion des affaires publiques, de même que le renforcement de la démocratie à la base constitue une chance pour recentrer l’action publique sur les aspirations des communautés. Elle favorise ainsi le dialogue entre les différents acteurs d’une même localité. A ce titre, elle favorise une culture de la tolérance et du respect de la différence, et contribue à la construction de l’unité, d’une citoyenneté véritable comprise comme un sentiment fort d’appartenance à une communauté de destin.

Les jeunes et les femmes, acteurs/catalyseurs de la nouvelle citoyenneté

Concernant les acteurs de l’instauration de cette nouvelle citoyenneté, une place prépondérante doit être accordée aux jeunes et aux femmes.

D’une part, il est admis que les jeunes sont plus ouverts aux changements que les adultes. Avec les différentes mutations intervenues dans nos sociétés, les repères traditionnels n’ont plus la même influence sur les jeunes. L’appartenance ethnique s’érode et disparaît au gré des clubs de sport, des jeux de sociétés et de tout regroupement à caractère social au sein duquel les jeunes s’épanouissent et créent des espaces de communication et de solidarité qui leurs sont propres. Les leaders d’hier ne sont pas les leurs. Ils se référent souvent aux succès sociétaux, à la vedette du jour, tels que les capitaines de leur équipe de quartier ou de l’équipe nationale, les vedettes de chanson, l’éminent professeur ou l’opérateur économique à succès, les maires les plus démocrates, avec une ouverture sur les jeunes ayant réussi des changements importants dans le cadre de vie des populations de leur localité.

Enfin, il est surtout vrai que les jeunes d’aujourd’hui âgés d’au moins 10 ans constitueront des électeurs et des élus dans une génération.

D’autre part, on note que la femme, de par sa fonction sociale, joue un double rôle auprès des enfants : celui de les mettre au monde et celui de les éduquer. Elle assure la plus grande part dans la socialisation de l’enfant en lui inculquant les valeurs cardinales de la société. Ainsi, à travers son rôle d’éducatrice la femme, qui répond aux critères de la nouvelle citoyenneté, élèvera son enfant en fonction des nouvelles normes citoyennes. Elle contribuera ainsi à façonner le citoyen responsable de demain. Par ailleurs les femmes prennent de plus en plus conscience, grâce à la compréhension, de leur rôle de citoyennes, de la nécessité de participer à la vie locale et nationale. A cet égard, tout le débat qui se mène actuellement autour de la représentativité des femmes dans les différentes sphères de décisions en est la parfaite illustration.

En somme, on note qu’avec le processus de décentralisation entamé dans notre pays, il y a plus de dix ans, la question de la citoyenneté ne peut plus être posée seulement au niveau central. Elle doit également être forcément prise en charge au niveau local, notamment communal. A cet égard, les communes, urbaines et rurales, apparaissent comme des espaces locaux d’enracinement de la citoyenneté.

Avant d’espérer une meilleure articulation de l’architecture politico-institutionnelle au niveau national, il faudra d’abord qu’au niveau local l’organisation des chances de vie permette à tous les citoyens de vivre dignement, à travers un accès équitable aux services publics dans le respect des droits mais aussi des devoirs des uns et des autres. Sans cela, il nous sera difficile de réaliser une cité apaisée, expurgée de tout relent de barbarie et de violence parfois inouïe.

1) ACE RECIT, pôle action - "la citoyenneté à travers la campagne radiophonique "la causerie des bâtisseurs de la cité-Teb metba sosga"" - préparation de la réunion du collège de production, septembre 2004.

2) Sawadogo, A.R., L’Etat africain face à la décentralisation, Khartala, 2001

3Gourvernance - Décentralisation - Citoyenneté (GDC), Eléments contextuels de la GDC au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, Document de travail introductif

Raogo Antoine Sawadogo

Président du Laboratoire citoyennetés (ACE-RECIT)

06 BP 9037 06 Ouagadougou Burkina Faso

Tél. : (226) 50 36 90 47 - Fax : (226) 50 36 09 29

E-mail : ace.recit@fasonet.bf www.ace.recit.org

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