Actualités :: Le pays va mal : Voici l’ordonnance de Citoyen du monde

Pour la paix et la stabilité du Burkina les leaders sociopolitiques, traditionnels et religieux ont signé deux documents : le Pacte de non-recours à la violence dans la résolution des différends sociopolitiques et la Charte de la paix. C’était le 20 mars 2007 à Ouagadougou lors de la journée des artisans de paix, organisée par Citoyens du monde-Burkina.

Non, ça n’arrive pas qu’aux autres ! La preuve est que de plus en plus, des indices palpables tendent à montrer que la paix et la stabilité du Burkina sont hélas ! en train de se fragiliser, de fondre comme beurre au soleil.

En effet, les émeutes du casque (1er et 2 septembre 2006), les affrontements entre militaires et policiers (20 et 21 décembre 2006), les saccages des bars Kundé (les 16 et 17 mars 2007) sans oublier que ces derniers temps des violences meurtrières entre militants de partis politiques, entre agriculteurs et éleveurs, etc. sont rapportées çà et là dans tout le Faso.

Il est grand temps de prendre les taureaux par les cornes si on veut éviter qu’un jour maudit, le pays entier sombre dans la violence et le chaos. Voilà pourquoi il faut louer et soutenir les actions de Citoyens du monde-Burkina qui visent à prévenir et à résoudre les conflits dans notre pays. Au nombre de ces actions, on peut souligner le forum annuel des leaders sociopolitiques, traditionnels et religieux.

C’est d’ailleurs dans le cadre de ce forum qu’une journée de concertation et de réflexion des artisans de paix a eu lieu hier à Ouagadougou.

Elle a réuni des gens venant d’horizons divers : des leaders religieux, politiques, coutumiers, syndicaux, le monde des affaires, les chercheurs, les universitaires, le patronat, les médias, les forces de défense et de sécurité, les partenaires au développement, etc. Selon les dirigeants de Citoyens du monde, « l’objectif de cette rencontre est d’interpeller les différents acteurs de la vie nationale sur leurs responsabilités quant à la préservation d’un climat de paix ».

Les travaux ont débuté par une prière œcuménique au cours de laquelle musulmans et chrétiens (catholiques et protestants) ainsi que les croyants de la religion traditionnelle ont prié tous ensemble. Il en est toujours ainsi aux rencontres de Citoyens du monde car, comme l’a déclaré Mgr Philippe Ouédraogo, coprésident du forum, « nous sommes là pour un grand défi, le défi de la paix.

Dieu n’est propriété de personne. Il est unique, il est Père pour tous et il veut le biens de tous les hommes ». Dans son allocution d’ouverture, Mgr Ouédraogo a rappelé les différents événements qui ont secoué les fondements de la légendaire paix burkinabè. Ces violentes manifestations qui préoccupent les analystes de notre pays sont aussi le signe que « la paix sera toujours le fruit d’une quête permanente ».

Pour le prélat, il y a lieu de vite réagir, car ces événements sont perçus « comme une sonnette d’alarme pour des mesures urgentes et profondes à prendre dans le sens du renforcement de notre démocratie et la consolidation de la paix ». C’est pourquoi cette rencontre des leaders, cadre de concertation, de réflexion et d’action préventive, est amplement justifiée.

Deux communications ont été faites aux participants :
paix et stabilité au Burkina : mythe ou réalité ?
étude prospective Burkina 2025 et scenarii. Après ces exposés, les différents leaders représentant les différentes composantes de la société burkinabè ont fait une déclaration sur la paix.

Par la suite, ils ont tous signé le Pacte de non-recours à la violence dans la résolution des différends sociopolitiques et la Charte de la paix. Les travaux de cette rencontre ont pris fin par l’amendement et l’adoption de la Déclaration dite des Artisans de la paix en faveur de la stabilité et du développement au Burkina Faso.

San Evariste Barro

L’Observateur

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