Ils n’est point de vouloir une discrimination positive en faveur des hommes, mais de reconnaître que les filles voire les femmes ne s’habillent pas toujours comme il faut à Ouagadougou, une cité africaine. Il suffit d’arpenter les rues de la capitale burkinabè ou de se retrouver dans certains lieux de grande attraction pour s’en convaincre.
Les légendaires mini-jupes laissent de plus en plus la place aux pantalons taille basse. Il s’agit de pantalons dépourvus de ceinturières. Conséquence, ils cachent très peu ce qu’un pantalon devrait cacher plus haut. Les bordures des slips par exemple. Et comme la gent féminine accompagne le plus souvent ces pantalons de "haut", c’est-à-dire de petites chemises qui couvrent à peine le ventre, le spectacle gratuit est offert, surtout lorsque la fille doit s’asseoir sur une moto ou s’accroupir quelque part.
Il y a en qui, au lieu du slip normal, protent comme sous-vêtements, des strings, ces ficelles tenant lieu de slip. Dans ce cas, au lieu simplement des bordures du slip, c’est une partie des fesses qui s’offre en spectacle. Si ce type d’habillement est destiné à faire sombrer le cœur de tout usager, il est parfois répugnant, parce que contraire aux bonnes mœurs.
C’est ainsi que certaines femmes, ayant toujours les pieds sur terre, interpellent en circulation leurs sœurs sur leur façon de s’habiller. Que de peine perdue, c’est la mode et celles qui s’en plaignent, ne sont pas branchées. Soit ! Mais la mode que l’on exhibe sur les plateaux lors des défilés ne saurait être toujours transportée dans les rues.
La police des mœurs devrait sévir. Les parents et la société entière doivent réagir pour que la nudité ne s’empare pas des villes du Burkina Faso, pays des hommes intègres sous toutes ses formes.
