Actualités :: Education citoyenne : La potion magique des Aînés
Alimata Salembéré, présidente de l’AIFA

Par ces temps qui courent, l’une des tendances bien en vogue, c’est l’éducation en citoyenneté. Et les membres de la section Burkina de l’Association internationale francophone des aînés (AIFA) s’y sont mis.

Un atelier de formation de formateurs sur la question a lieu dans la salle de conférences du Programme d’appui au renforcement de la gouvernance économique (PRGE). La cérémonie d’ouverture, d’une solennité renforcée par la présence du Président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, a eu lieu hier sur le lieu de la formation.

Créée en 1981 sous la bannière des « Aînés engagés » avec son siège social basé à Québec, l’Association internationale francophone des aînés (AIFA) est une association à but non lucratif. Elle vise à regrouper les associations d’aînés dans les pays où elle est implantée, notamment dans ceux ayant en commun l’usage du français.

L’AIFA regroupe, à la fois, les organismes qui œuvrent auprès des aînés et des membres individuels. Entre autres, les objectifs de l’Association sont : susciter chez ses membres une participation maximale à la vie de la société, favoriser et appuyer toute mesure ou tout mouvement conduisant au mieux-être des personnes âgées, et promouvoir l’usage de la langue française et la compréhension des autres cultures.

Si la structure existe à travers le monde depuis une bonne vingtaine d’années, la section du Burkina n’a été créée qu’en 2005, sur l’initiative d’une ancienne ministre, Mme Alimata Salembéré, qui est d’ailleurs la présidente de la structure-mère.

L’atelier national de formation et d’élaboration du plan d’action pour l’éducation à la citoyenneté, que la section nationale organise du 21 au 23 février, est aussi la toute première activité de l’année 2007.

A écouter la présidente de l’AIFA, le choix du thème a été fait suite à un constat qui devrait alarmer plus d’un : « Les lois et règlements ne sont pas respectés ». La citoyenneté fout donc le camp du pays des hommes intègres, et sa cousine, qui est la morale, est devenue une denrée très rare. Les responsabilités semblent partagées entre la famille parentale, le milieu scolaire et l’Etat.

L’AIFA, étant composée de personnes-ressources ayant accumulé une dose respectable de sagesse au fil des années (l’adhésion à l’association est ouverte seulement aux personnes âgées de 50 ans au moins), ne pouvait donc rester insensible à cet état de fait.

« Même si nos moyens sont extrêmement limités », a fait remarquer Mme Alimata Salembéré, qui a promis, qu’en conséquence, AIFA section Burkina va procéder par cercles concentriques pour mettre un peu plus de citoyenneté dans le cœur des Burkinabè.

D’abord, par la formation de formateurs ; ensuite, ces derniers formeront d’autres et ainsi de suite. Certainement pour qu’un jour, la citoyenneté ne soit plus une expression utilisée seulement pour faire les yeux doux aux bailleurs de fonds.

Plusieurs thèmes seront abordés pendant les trois jours de formation, comme les croyances et les valeurs citoyennes, la jeunesse et la citoyenneté, femme et citoyenneté, la citoyenneté dans le contexte régional et international, etc.

Les résultats attendus sont les suivants : identification des domaines prioritaires de la pratique citoyenne ; détermination de la forme et du contenu des supports didactiques ; proposition d’une structuration « décentralisée » de vigilance sur le comportement citoyen et civique ; élaboration d’une stratégie de diffusion et de vulgarisation en liaison avec les médias et les associations ; proposition d’une grille de distinctions honorifiques et de citations.

Avec tout ce programme, Mme Monique Ilboudo, ministre de la Promotion des droits humains, pendant son discours d’ouverture, ne pouvait qu’apprécier positivement l’initiative de ses aînés et leur a promis le soutien du gouvernement.

Issa K. Barry

L’Observateur

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