Un militaire, en mésentente avec sa dulcinée, a semé la panique au secteur n°6 (Bolomakoté) en usant d’une arme à feu dans la nuit du samedi 3 février 2007. Bilan, un élève blessé.
Tout serait parti d’une mésentente entre le militaire (un certain Tamboura) et sa compagne, Sita Koné. Il lui dit de quitter “ le domicile conjugal ” du camp militaire Ouezzin Coulibaly et met les affaires de celle-ci dehors. Elle retourne donc en famille chez ses parents, mais à la suite d’une intervention de la mère du militaire, le retour de Sita chez son amoureux n’est plus qu’une question de jours.
Une semaine plus tard, le militaire fait un tour dans la famille de la jeune fille à Bolomakoté. On lui dit qu’elle est sortie. Il retourne au camp et revient. Ne l’ayant toujours pas trouvée, et ayant attendu en vain, il exige qu’on lui remette leur enfant qui dormait à l’intérieur. Il braque son arme sur ce dernier et, d’après des témoignages concordants, n’eut été l’intervention de certains voisins, il l’aurait abattu. Les mêmes sources affirment qu’il a menacé de tuer le père de sa compagne.
Il se posta ensuite sous le manguier à l’entrée de la concession pour attendre Sita. C’est pendant cette attente que le jeune Yacouba Nombré, élève en classe de 3è au lycée communautaire Kwame N’Krumah, passa dans les parages pour rejoindre un camarade de classe afin de se faire expliquer un exercice.
“Pendant que que je passais, j’ai aperçu quelqu’un dans l’obscurité. Arrivé à son niveau, il a tiré en l’air. Paniqué, j’ai pris mes jambes à mon cou et il a tiré des rafales... J’ai été atteint à la cuisse droite ”, a confié Yacouba Nombré que Sidwaya a rencontré le 5 février 2007.
Sa cuisse a été traversée de part en part par la balle qui l’a atteint, mais fort heureusement, le fémur n’a pas été touché. D’après la famille de l’infortuné, les frais médicaux ont été pris en charge par l’armée.
Urbain KABORE
Sidwaya
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