Hier, 1er février 2007, marquait la cérémonie officielle d’ouverture de l’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO). La réalisation du directeur Gaston K. Gnoumou, d’un coût estimé à 200 000 000 FCFA, a été inaugurée par le ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et professionnel, Hyppolite Ouédraogo, qui avait à ses côtés plusieurs membres du gouvernement.
L’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou, apprend-on de son directeur, Gaston K. Gnoumou, est née de l’initiative d’un groupe de hauts cadres chrétiens qui désirent résolument apporter leur contribution au développement de notre pays.
Au nombre des treize (13) fondateurs de l’ESTPO, figure un grand nombre d’ingénieurs du génie civil dont plusieurs ont assumé de hautes responsabilités dans l’Administration de notre pays en charge des secteurs des infrastructures, des transports, du désenclavement, de l’habitat et de l’urbanisme.
L’école a la vocation de former des ingénieurs de conception du génie civil et du bâtiment, des ingénieurs des travaux, appelés aussi ingénieurs des techniques, ainsi que des techniciens supérieurs. Les cycles sont de cinq (5), trois (3), et deux (2) ans après un bac scientifique et sur examen des notes.
Les ingénieurs des techniques aspirant au diplôme d’ingénieur des travaux publics et les techniciens supérieurs qui postulent pour le grade d’ingénieur des travaux sont admis après examen de leur dossier dans la classe qui convient en cours du jour ou en cours du soir. Ainsi, en cette année académique 2006-2007 (la rentrée effective a eu lieu le 1er novembre 2006), les filières suivantes ont été ouvertes :
année préparatoire au cycle de techniques supérieurs ;
techniciens supérieurs ;
première année d’ingénieurs de conception ;
troisième année d’ingénieurs de conception ;
quatrième année d’ingénieurs de conception.
Quant aux cours, ils sont assurés par des chercheurs, des enseignants d’université et des ingénieurs de haut niveau, exception faite de l’année préparatoire où les élèves du niveau terminal reçoivent un enseignement complémentaire de professeurs certifiés des lycées, afin de leur donner le niveau scientifique requis pour l’admission en première année des techniciens supérieurs.
On apprend en outre de M. Gnoumou, qu’en attendant la réalisation complète de leurs équipements, notamment les équipements techniques et de laboratoire, les travaux dirigés et de terrain sont assurés dans les laboratoires de la place.
Avant de procéder à l’inauguration des bâtiments, le ministre délégué, Hyppolite Ouédraogo, a salué l’initiative de M. Gnoumou et de ses associés et de poursuivre que : "Dans la politique de promotion de l’enseignement technique professionnalisant, le génie civil et le bâtiment font partie des filières de formation porteuse d’emplois".
Comme on le voit, il ne sera plus contraignant d’envoyer ses enfants se former en ingénierie à l’extérieur, car la formation des ingénieurs au Burkina est dorénavant possible grâce à l’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO).
Pierre Tapsoba
A quel prix peut-on se former ?
A l’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO), les frais de scolarité sont variables. C’est ainsi que le coût de la formation est de 1 200 000 FCFA par an, les deux (2) premières années du cycle d’ingénieur de génie civil (conception) et de 1 500 000 FCFA par an pour les trois dernières années, payable en une seule fois ou au maximum en quatre tranches.
Pour les ingénieurs des techniques en génie civil (licence d’ingénieur) les tarifs sont identiques à ceux sus-cités. Aussi, la spécialité organise des cours du soir où il faut payer 900 000 FCFA par an, payables en une seule fois ou au maximum en quatre tranches.
Le coût de la formation pour les techniciens supérieurs est de 900 000 FCFA en cours du jour et de 600 000 FCFA le soir. Ceux qui veulent bien s’inscrire en année préparatoire au cycle de technicien supérieur débourseront 350 000 FCFA en cours du jour ou 200 000 FCFA en cours du soir.
P.T.
L’Observateur Paalga
