Actualités :: Convention collective : Les pharmaciens acceptent l’ordonnance

Ce n’est ni plus ni moins qu’une décision salutaire que les pharmaciens du Burkina viennent de signer officiellement, hier, au ministère du Travail et de la Sécurité sociale. En effet, une convention consensuelle vient d’y être paraphée par les gérants d’officines pharmaceutiques et les représentants des travailleurs du secteur.

Ça n’arrive pas tous les jours, des cérémonies de signature de conventions au ministère du Travail et de la Sécurité sociale : la dernière en date remonte à 2004 et c’était avec la SOFITEX.

Les pharmaciens du Burkina viennent de s’ajouter à la liste peu fournie de signataires de ce genre de document, en paraphant une convention collective sous le regard satisfait du Secrétaire général du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Léontine Zombré, qui a présidé la cérémonie.

Cette convention, à écouter l’un des signataires, Abdoul Kader Ouédraogo, président du Syndicat national des travailleurs en pharmacie, qui confère désormais de nombreux avantages aux travailleurs, a été obtenue après un parcours marathon enclenché en 2005.

Elle créera une incidence sur la prise en charge en matière de travail, sur les horaires de travail et sur les primes d’inventaire. En outre, des indemnités qui n’existaient pas voient le jour, comme celle du transport avec pour base, la somme de 6 000 francs CFA.

Mais le côté le plus visible de l’iceberg de cette convention, réside dans les salaires. « Certaines pharmacies donnaient moins du SMIG à leurs employés. Avec ce document qui vient d’être signé, le salaire minimum oscillera autour de 50 000 francs CFA », a fait remarquer, ravi, le SG du Syndicat national des travailleurs en pharmacie.

Et, à écouter le président du Syndicat des pharmaciens, Camille Kaboré, cette convention ne profite pas qu’aux employés, car elle permettra une plus grande harmonisation dans la gestion des ressources humaines.

Dans ce même registre, le SG du ministère du Travail et de la Sécurité sociale a précisé que ce processus fructueux de négociations aura pour fonction essentielle, de mieux organiser et stabiliser les relations de travail dans leur secteur d’activités. « Les conflits et les perturbations inutiles liés aux actions revendicatives dans votre secteur d’activité seront plus facilement évités au moyen de cet accord que vous venez de signer ».

Issa K. Barry


Convention collective : Les étapes d’une naissance

En 2005, un comité de suivi, composé des représentants du Syndicat des pharmaciens, de l’Ordre des pharmaciens ainsi que des représentants des différents sous-secteurs d’activités de la profession, a été mis en place.

Le 17 mai 2005, un cabinet (CAJUFOR) est choisi pour proposer un avant-projet de texte devant servir de base de discussion. Avec la 1re mouture de ce texte, des concertations entre employeurs des officines eurent lieu le 1er et le 15 octobre 2005 respectivement à Bobo et à Ouaga pour adopter un texte consensuel.

Le 8 et 11 novembre de la même année, c’est la rencontre avec les directeurs généraux des entreprises pharmaceutiques afin de prendre en compte leurs amendements. Le texte fut adopté et soumis au ministère du Travail.

Après les amendements formulés par ce ministère, le projet est transmis au Syndicat national des travailleurs en pharmacie en juillet 2006, afin qu’il puise s’en imprégner dans l’optique de la préparation des sessions futures de négociation entre partenaires sociaux du secteur.

S’en sont suivies deux commissions paritaires qui ont permis, grâce à la facilitation du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, la naissance d’un texte consensuel qui fut adopté et définitivement amendé le 27 décembre 2006.

L’Observateur Paalga

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