Comme il fallait bien s’y attendre, la lettre ouverte parue dans notre édition du 25 janvier dernier, sur les nuisances qu’occasionnerait le bar-restaurant "JET 8" aux 1200 logements, fait couler ces jours-ci beaucoup d’encre et de salive. En tout cas, la gérante des lieux ne s’est pas fait prier pour user de son droit de réponse que nous vous proposons ci-après. Une lettre ouverte au maire de l’arrondissement de Bogodogo qui appréciera.
Madame Kontogomdé Zaïnatou,
Gérante du bar-restaurant "Jet 8",
01 BP 912, Ouagadougou 01
Madame le Maire de l’arrondissement de Bogodogo -Ouagadougou-
Objet : réaction à la lettre ouverte à l’endroit de madame le Maire de la commune de Bogodogo, parue dans le n°6812 de l’Observateur paalga du 25/01/2007
Madame le Maire, J’ai lu, assurément comme tout le monde, mais avec beaucoup d’amertume l’écrit paru dans le n°6812 du jeudi 25 janvier 2007 de l’Observateur paalga, en page 8, où il a été écrit : « Arrondissement de Bogodogo, Tirs groupés sur le Jet 8 », une lettre ouverte à vous adressée par monsieur Raymond Simporé, agissant au nom, dit-il, d’un groupe d’habitants des 1200 logements, et qu’accompagne un procès-verbal de constat d’huissier qui sent la manipulation à plein nez ; et pour cause : les constatations effectuées par l’huissier sont tout simplement fausses, inventées de toutes pièces, parfaitement partisanes et dressées exprès dans un moule préfabriqué ; elles sont téléguidées, j’en suis persuadée, par une ou des personnes sans courage qui se cachent derrière le pauvre monsieur Simporé à des fins inavouées par jalousie, par cynisme, par mesquinerie ou tout simplement pour pure méchanceté.
L’objectif de cette campagne anti « Jet 8 », depuis la première lettre de Simporé, parue précédemment dans "Le Pays", est constant : obtenir par tous moyens, même déloyaux, la fermeture sans condition de la « Jet 8 », reverser dans la rue des dizaines de travailleurs tout autant respectables qui, comme lesdits habitants de la cité, entretiennent des familles et sont tous aussi soucieux de l’éducation de leurs enfants.
Madame le Maire, L’huissier, qui s’est prévalu d’une ordonnance rendue par monsieur le président du Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour exécuter sa mission, s’est-il vraiment conformé aux prescriptions de cette ordonnance ? Pourquoi n’a-t-il pas fait notifier au gérant de la « Jet 8 » cette ordonnance et procéder à des constatations contradictoires ? Pourquoi avoir choisi, au lieu d’un travail professionnel et objectif, plutôt un travail d’espionnage malveillant ? Mais, ne préjugeons de rien pour le moment ; à notre requête également, je vous ferai parvenir incessamment une contre-expertise de constatations d’autres huissiers, lesquels sont déjà à pied d’œuvre.
Madame le Maire, Je considère l’arrondissement de Bogodogo, dont vous dirigez les destinées, comme un allié pour notre entreprise ; si vous vous considérez comme notre guide et notre conscience par vos critiques ou suggestions, c’est toute la cité des 1200 logements qui en tirerait immense profit. Je vous remercie de me lire et vous prie, Madame le Maire, de croire en l’assurance de mes sentiments distingués.
Ouagadougou, le 26 janvier 2007
Madame Kontogomdé Zaïnatou
L’Observateur
