Le lévirat est un mot dérivé du bas latin « levir » qui signifie « beau-frère ». Il est le remariage d’une veuve avec le frère de son mari. Dans la pratique, le lévirat connaît des formes diverses. Selon la loi hébraïque, il est l’union entre un homme et la veuve de son frère mort sans enfant afin de perpétuer le nom du défunt et d’assurer la transmission du patrimoine.
Aussi, dans certaines sociétés surtout africaines, ce type particulier de mariage est une pratique coutumière selon laquelle une veuve, ayant ou non des enfants, épouse le frère de son défunt mari. Cette pratique, souvent forcée et combinée avec la polygamie est encore pratiquée dans certains pays africains. Le Bénin l’a interdit en même temps que la polygamie le 17 juin 2004. Il est encore pratiqué dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso, le Togo...
Il existe également dans certaines communautés du Tchad. Toutefois, le lévirat est dénoncé comme étant une pratique rétrograde, limitant les droits des femmes, véhiculant aussi l’idée qu’une veuve fait « partie de l’héritage ».
* Le sororat est le remariage d’un veuf avec la soeur de son épouse. Une coutume particulièrement acceptée lorsque la défunte laisse derrière elle des enfants en bas âge. La justification que beaucoup de gens avancent est qu’elle pourrait s’occuper des enfants de sa défunte grande sœur. De nos jours, d’aucuns pensent que le lévirat et le sororat constituent pour les femmes, une source d’exposition du VIH/Sida.
B. SANGA
Source : internet
Sidwaya
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