Six contrôleurs d’État issus du concours professionnel ont prêté serment, ce mardi 26 mars 2024, au cours d’une audience solennelle au Conseil constitutionnel. Il s’agit de Louis Terry, Alidou Ouédraogo, Nabahiri Tibirou, Jean-Baptiste Sankara, Jules Traoré et Jean Romaric Ouattara. Ils ont pour mission de prévenir la corruption et les infractions assimilées, de lutter contre la corruption et les infrastructures assimilées, entre autres.
Louis Terry, Alidou Ouédraogo, Nabahiri Tibirou, Jean-Baptiste Sankara, Jules Traoré et Jean Romaric Ouattara viennent renforcer l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ils ont prêté serment devant les sages du Conseil constitutionnel au cours d’une audience solennelle, ce mardi 26 mars 2024.
Cette prestation de serment va au-delà d’une simple formalité. Elle les engage à un comportement sans équivoque au sein de l’institution, mais aussi vis-à-vis des autres services publics, afin d’exercer leur fonction en toute indépendance pour l’intérêt général, en excluant toute interférence d’où qu’elle vienne.
- Les six nouveaux contrôleurs d’Etat ont pleine conscience de la lourdeur et de la noblesse de leur charge
Ces nouveaux contrôleurs d’Etat issus du concours professionnel ont désormais pour attributs, selon les dispositions de l’article 7 de la loi organique numéro 082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), de prévenir la corruption et les infractions assimilées, de lutter contre la corruption et les infractions assimilées, de contrôler les administrations. Cette même loi prescrit qu’avant d’entrer en fonction, les contrôleurs d’Etat prêtent serment devant le Conseil constitutionnel.
Du reste, le président du Conseil constitutionnel, Me Barthelemy Kéré, n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux nouveaux contrôleurs d’Etat car ils sont d’après lui, les garants de la bonne gouvernance, de la transparence et de la légalité des actes de l’administration publique. « Vous êtes les gardiens du temple et de la régularité financière », a-t-il déclaré.
- Les sages du Conseil constitutionnel étaient au complet
Pour lui, le serment que les nouveaux contrôleurs d’Etat viennent de prêter, n’est pas seulement l’aboutissement d’un brillant parcours, mais bien plus. « C’est une étape symbolique particulièrement importante, celle de mettre en œuvre une compétence et une expérience acquises au service de la nation afin de devenir des fantassins aguerris, pour défendre ses intérêts moraux et financiers », a-t-il soutenu.
- Me Barthelemy Kéré a prodigué des conseils aux nouveaux contrôleurs
Faut-il le rappeler, ces contrôleurs d’Etat entre en fonction au moment où le pays a besoin de ressources conséquentes pour faire face au terrorisme et son corollaire, la crise humanitaire. « La veille sur l’intégrité des ressources, sur leur utilisation rationnelle ainsi que leur recouvrement en cas de prédations diverses, sont tous absolument nécessaires. Vous devez donc y contribuer en veillant à l’utilisation rationnelle de nos ressources dans l’exercice de vos attributions », a rappelé le président du Conseil constitutionnel et de conseiller : « À chaque fois que vous aurez à accomplir un acte de vos fonctions, à avoir à l’espoir les termes de votre serment, lequel est et demeure un engagement dont la violation vous expose à des sanctions ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
