Actualités :: Burkina : Les "coupeurs ambulants d’ongles" soulagent certains (...)

A Ouagadougou, la capitale politique burkinabè, des jeunes, le plus souvent de nationalité nigérienne, sillonnent les endroits publics pour proposer leurs services. Ce sont des manucures ambulants. Ils rendent service à certaines personnes qui n’ont pas le temps de se couper les ongles mais en même temps ils se font de l’argent.

Habillé d’un tee-shirt jaune et d’un pantalon noir, ciseaux et sachet contenant son matériel de travail en main, Mahamadi Sami fait le tour des maquis et autres lieux public pour proposer ses services de manucure.

Marié et père d’un enfant, ce jeune a quitté le Niger pour le Burkina Faso, il y a environ cinq ans de cela. Sa femme est auprès de ses parents au Niger. Chaque année, il y fait un tour pour les voir.

A Ouagadougou, le coupeur d’ongles vit avec ses frères nigériens venus à l’aventure comme lui. Ce, pour limiter ses dépenses.

Mahamadi s’en sort bien grâce à son activité à l’en croire. « J’envoie chaque fois de l’argent à mes parents et à ma femme. J’arrive également à faire mes dépenses », a-t-il indiqué. Pour lui, son activité est rentable. Le jeune homme nettoie une main à 25 francs CFA. Par jour, selon lui, il gagne au moins 2 000 francs CFA.

Tout comme Mahamadi Sami, Aliou Garba est venu du Niger pour se « chercher ». Il n’est pas encore marié. Ayant perdu son père, il a la charge de sa mère et ses petits frères. Au moins une fois dans le mois, il envoie de l’argent à sa génitrice.

« Je me promène dans les quartiers et dans les maquis et autres endroits publics pour proposer mes services. Je coupe les ongles et aussi je vends les produits pour les hommes. Mes produits permettent d’être puissant la nuit. Beaucoup d’hommes achètent ça et ça marche très bien », a expliqué Aliou.

Mahamadi Sami nettoyant la main d’un client, Ousseni Porgo

Selon notre interlocuteur, ses clients sont généralement des hommes. Parce que dit-il, ils n’ont pas le temps de s’asseoir eux-mêmes pour nettoyer leurs ongles comme les femmes.

Conscient qu’il existe plusieurs maladies transmissibles par le sang, l’aventurier prend le soin de nettoyer sa paire de ciseaux avec de l’alcool après chaque usage. « Je nettoie chaque fois parce qu’il a beaucoup de maladies. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Rama Diallo
Lefaso.net

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