Actualités :: Burkina : Le président Traoré compte créer un « centre de rééducation » pour (...)

Tenkodogo, le 8 mars 2024(AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé vendredi, sa volonté de mettre en place un centre pour « rééduquer » les entrepreneurs qui ne tiennent pas leurs engagements, en particulier ceux qui sabotent les marchés publics liés à la souveraineté alimentaire.

Le chef de l’Etat burkinabè, Ibrahim Traoré, a laissé entendre vendredi 8 mars 2024 à Tenkodogo, qu’il faut rééduquer certains entrepreneurs, ayant obtenu des marchés publics, et qui ne respectent pas leur engagement.

« Nous avons été beaucoup déçus par les entrepreneurs qui ont pris des chantiers, qui se sont contentés de prendre les avances de démarrage, et qui ne veulent pas travailler. Dernièrement, nous étions obligés d’arrêter quelqu’un pour le rééduquer. C’est inconcevable qu’on réquisitionne les terres des paysans pour leur permettre de produire et au mois de mars, l’entrepreneur n’a même pas encore atteint 10% d’exécution alors qu’il a pris plus de 5 milliards de francs CFA », a expliqué le président Traoré, pendant la rencontre avec les Forces vives du Centre-est, en marge du 8 mars.

En rappel, le 19 février 2024, le ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié en visite à Sindou, a fait montre d’une colère noire face à une entreprise qui piétinait dans l’aménagement du bas-fond des Pics de Sindou.

« Des délais supplémentaires ont été donnés (aux entreprises retardataires). Quiconque à l’expiration de ce délai ne pourra pas atteindre le taux (de réalisation) que nous souhaitons, nous serons obligé de mettre fin aux travaux. Mais pas seulement ; ces genres d’entreprises, il va falloir les rééduquer. Nous allons créer un centre pour cela », insiste le chef de l’Etat.

Il a fait savoir qu’il faut quitter le giron de certains textes. « Les gens connaissent les textes et se permettent tout. Ils ont toujours des avocats qui vont les défendre. Mais nous, nous avons une autre manière de rééduquer les gens et nous allons l’appliquer ».

Selon lui, les entrepreneurs font ce qu’ils veulent. « Si tu n’as pas pris l’argent, on peut comprendre. Mais lorsqu’un entrepreneur a un marché de 15 milliards et qu’il a déjà pris les 5 milliards et on part trouver qu’il n’a rien fait, c’est du sabotage pur et dur ».

Le président de la Transition a déploré l’attitude de certains valets locaux qui n’ont aucun intérêt à ce que le Burkina Faso atteigne l’autosuffisance alimentaire.

« Ici, on met en garde une dernière fois ces entrepreneurs de se mettre au travail urgemment jours et nuits pour atteindre notre objectif si non, passé un certain temps, ils seront rééduqués à notre manière », a-t-il martelé.

Le président de la transition s’est exprimé ainsi après avoir constaté l’attitude de certains entrepreneurs dans le cadre de l’offensive agro-sylvo pastorale et halieutique, porté le ministère en charge de l’Agriculture.

En effet, il a fait savoir que certaines entreprises qui avaient le marché d’aménagement de terres « ont saboté » le travail à elles confiées.

Agence d’information du Burkina

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