Les Etalons du Burkina Faso ont affronté dans la soirée du mardi 16 janvier 2024, les Mourabitounes de la Mauritanie. Pour ce deuxième match du groupe D, groupe dans lequel le Burkina devra aussi croiser le fer avec l’Algérie et l’Angola, Bertrand Traoré et ses coéquipiers se sont imposés sur la plus petite des marques, 1-0. Pour le défenseur central Edmond Tapsoba, cette victoire vient les rassurer pour la suite de la compétition. Et si cet exploit a été possible, pense-t-il, c’est grâce au public.
Au moment de tirer le penalty qui a délivré les Étalons de 90 minutes de jeu plein de rebondissements, Edmond Tapsoba a préféré ne pas être un témoin oculaire de cette partie du match. "C’était un penalty de coeur, voilà pourquoi je n’ai pas regardé" a t-il expliqué au micro de Moussavou Billa.
Si pour beaucoup d’observateurs, le Burkina devrait se sentir à l’aise en terre ivoirienne pour cette Coupe d’Afrique des nations (CAN), c’est en grande partie grâce à la forte présence des burkinabé dans ce pays. Pour cette première apparition des Etalons, ce sont plus de 3 000 supporteurs qui ont pris d’assaut le stade de Bouaké pour soutenir les joueurs. Et selon Edmond Tapsoba, ce soutien a porté fruits. "C’était un match difficile. On est bien rentré dans le match mais après, on a baissé les bras et on a donné la confiance à la Mauritanie, qui a su poser son jeu. A la mi-temps, on s’est ressaisi. On a poussé, poussé et vers la fin, on a obtenu un pénalty. Cette victoire là, on la doit au public parce que ce sont les supporteurs qui nous ont soutenu jusqu’à la fin du match. Depuis 2019 on n’a pas joué chez nous. Mais aujourd’hui, on s’est senti comme chez nous. Et jouer devant ce formidable public, c’était comme jouer au Burkina" a-t-il révélé.
Notons que cette victoire face à la Mauritanie place le Burkina comme leader de son groupe. Deux matchs restent à jouer. Mais le plus proche, sûrement le plus dur, est celui contre les Fennecs d’Algerie. "Le prochain match sera plus dur que celui là. Mais je pense qu’on est prêt. On doit travailler pour améliorer certaines choses et continuer à pousser parce qu’on sait que le public sera dernière nous" se rassure t-il.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
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