Le représentant pays de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel Ndoye, a rendu visite aux jeunes incubés du Projet d’appui à l’emploi des jeunes et le développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR) ce mercredi 17 mai 2023 à Ouagadougou. Il est allé s’enquérir des conditions de travail et d’apprentissage des incubés.
La Banque africaine de développement (BAD) soutient le Projet d’appui à l’emploi des jeunes et le développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR). Des dizaines de jeunes bénéficient de ce projet qui vise à renforcer l’employabilité et à lutter contre le chômage des jeunes et des femmes.
En effet, 65 jeunes porteurs de projets dont 2/3 de femmes bénéficient de formations théoriques et pratiques afin de pouvoir mettre en place leurs projets. Il s’agit de les accompagner dans la maturation de leurs idées à travers des séances de formation, de coaching, de conseils de gestion, d’accompagnement, etc.
- Remise symbolique de présents au représentant pays de la BAD au Burkina Faso
Daniel Ndoye, représentant pays de la BAD au Burkina Faso, se dit satisfait de la présentation des projets et surtout du quota des femmes. « Les jeunes sont au cœur de nos actions, l’emploi, l’employabilité, l’entrepreneuriat des jeunes sont au cœur de notre activité. En plus de la formation, il y a ce processus d’incubation qui permet de donner aux jeunes la possibilité d’innover et de mettre en œuvre leurs projets et de devenir des employeurs. Nous sommes vraiment heureux de voir les réalisations, les progrès qui ont été faits. Ce que nous avons fortement apprécié également, c’est qu’il y a une forte proportion de femmes et de filles. Cela répond à notre vision d’égalité de genre et de promotion de la femme », affirme-t-il.
- Daniel Ndoye, représentant pays de la BAD au Burkina Faso a invité les incubés à croire en leurs rêves afin de contribuer au développement du pays
Il a profité de l’occasion pour encourager les incubés « innovants et dynamiques » à plus d’abnégation afin de relever les défis auxquels le Burkina Faso est confronté et aussi renforcer la résilience dans cette situation difficile que vit le pays. Tout en réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner ces projets, il a aussi invité ces jeunes porteurs de projets à croire en leurs rêves, car dit-il, « la jeunesse constitue l’un des puissants leviers de ce pays pour consolider sa résilience. Avec des projets innovateurs, elle pourra contribuer au développement du pays »
Selon Dahpougdy Ouoba, responsable du groupement d’entreprises et administrateur général de l’incubateur Open Up Lab, ces dizaines de jeunes et de femmes ont été retenus suite à une sélection rigoureuse. Il a rassuré que cette cuvée « très appréciable » des incubés, a hâte de mettre en exécution ses différents projets.
- Dahpougdy Ouoba, administrateur général de l’incubateur Open Up Lab, a laissé entendre qu’il y a des motifs de satisfaction à l’étape actuelle du processus d’incubation
« Après la présélection, nous avons fait une évaluation rigoureuse de leurs besoins et nous avons préparé une matrice de programmation des activités en fonction de leurs besoins. Et chaque jeune reçoit un accompagnement spécifique à travers les facilitateurs pour leur permettre de maturer leurs idées de projet afin de pouvoir les réaliser », explique-t-il. Pour lui, à cette étape de l’incubation, il y a des motifs de satisfaction.
- Les incubés lors de la visite des premiers responsables de la BAD au Burkina Faso
Les incubés, par la voix de leur représentante, Rachel Ouédraogo, ont traduit leur reconnaissance et leur satisfaction à la BAD. « Nous sommes très honorés de pouvoir bénéficier de votre précieux appui à travers le financement accordé au PADEJ/MR. Merci pour cette opportunité. Nous prenons la pleine mesure de la chance que nous avons parmi des milliers de jeunes. Tout est relatif, il faut savoir apprécier ce qu’on a.
- Rachel Ouédraogo, représentante des bénéficiaires a, au nom de ses pairs, traduit sa gratitude et sa satisfaction à la BAD
En effet, il s’agit pour beaucoup d’entre nous, de projets de vie que nous portons. Nous nourrissons un grand espoir quant à leur réalisation complète. Nous voudrions aussi dire merci au groupement d’entreprises qui nous accompagne au quotidien dans notre transformation en tant qu’entrepreneurs », a-t-elle déclaré.
D’un coût global de 8 milliards de FCFA, le PADEJ-MR est financé par la BAD à hauteur de 90% et le reste par l’Etat burkinabè.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
