Actualités :: Burkina Faso : Le SPONG renforce les capacités de la Société civile en (...)

Le secrétariat permanent du SPONG organise, avec l’appui financier de l’UNICEF, un atelier national de renforcement des capacités sur la protection sociale et les transferts sociaux au profit des acteurs de la société civile du domaine de la protection sociale. Ouverte ce mardi 9 mai 2023, à Ouagadougou, sous la présidence de la ministre de l’action humanitaire, représentée par son conseiller technique, Dr Ouoba Palamanga, la formation se poursuit jusqu’au 12.

Le présent atelier s’inscrit dans une dynamique engagée dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Veille communautaire », financé par l’UNICEF. L’objectif étant de permettre à tous les acteurs de la chaîne d’intervention de la protection sociale de disposer d’outils et de capacités nécessaires à l’optimisation de leur action. C’est la raison pour laquelle, le renforcement des capacités des acteurs tient une place de choix dans les activités inscrites dans le plan d’action du présent projet. Dans son intervention, la présidente du conseil d’administration (PCA) du SPONG a dressé un diagnostic peu reluisant de l’accès aux services sociaux de base au Burkina Faso. En s’appuyant sur le rapport 2021-2022 de l’IDH du PNUD, qui affirme que plus de 40%, la proportion de la population burkinabè vit en dessous du seuil de pauvreté, Mavalow Christelle Kalhoulé estime que cette vulnérabilité a des conséquences sur les conditions de vie des populations.

Des participants de l’atelier de renforcement de capacités

Elle a donc souligné la nécessité de mettre en place un ensemble de mesures et d’actions publiques, pour accompagner ces populations à avoir une vie décente à travers donc l’accès aux services sociaux de base et à des emplois décents.
Cet atelier permettra de renforcer leurs capacités afin de mieux remplir ce mandat », a-t-elle fait remarquer. Compte tenu de la situation de vulnérabilité des communautés et également du fait que le gouvernement soit engagé sur plusieurs fronts, Mme Kalhoulé a souligné la nécessité d’une synergie d’action pour accompagner les populations. Dans la foulée, elle a attiré l’attention des participants sur les nombreux obstacles à l’efficacité de la politique nationale de protection sociale dont la réécriture en stratégie est toujours en cours.

Le représentant de la ministre de l’action humanitaire, Dr Ouoba Palamanga

Parmi ces obstacles, la PCA du SPONG a relevé le retard du passage à l’échelle de l’assurance maladie universelle, la non disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires bloquant ainsi l’effectivité et l’efficacité de la mesure de gratuité des soins pour les femmes et les enfants de moins de cinq ans. A cela s’ajoute l’augmentation récente des prix des produits pharmaceutiques qui « vient accroître la vulnérabilité des ménages et rendre leur dépense en santé encore plus catastrophique ».

Selon la présidente du conseil d’administration (PCA) du SPONG, la situation de pauvreté est assez élevée au Burkina Faso

Félicitant le SPONG, à travers le projet « Veille communautaire », pour les efforts qu’il déploie, le conseiller technique du ministère en charge de l’action humanitaire a indiqué que cet atelier revêt, à leurs yeux, une importance capitale. Et cela pour plusieurs raisons. Il est, en effet, l’occasion d’engager des réflexions avec ces participants afin d’améliorer leurs contributions à l’implantation d’un système de protection sociale cohérent et efficace à même de répondre aux attentes des populations vulnérables.

Les participants ont posé pour la postérité

Il s’agira également de réfléchir sur le rôle des systèmes de protection sociale dans l’amélioration de la résilience avant et après la crise, le lien entre les systèmes de protection sociale et la réponse humanitaire aux urgences, la protection sociale pour garantir la couverture sanitaire universelle, et enfin le financement de la protection sociale. « C’est dire donc, toute l’importance que nous attachons à cette rencontre et les espoirs légitimes que nous plaçons dans cet atelier, dont les résultats seront, je l’espère, à la hauteur de nos attentes », a conclu Dr Ouoba.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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