Actualités :: Création chorégraphique : Faso-Danse-Théâtre présente « A Benguer (...)
Serge Coulibaly

La première création chorégraphique 2006 de la compagnie Faso-Danse-Théâtre s’intitule « A Benguer ». Les amoureux de la danse contemporaine pourront la découvrir ce jeudi soir à 20 h30 au Centre culturel français Georges Méliès. Les hommes de média l’ont découverte en avant première mardi 24 janvier 2006.

« A Benguer », c’est la toute dernière création que propose aux fans de la danse contemporaine la Compagnie Faso-Danse-Théâtre. « A Benguer » se situe au cœur de la problématique de l’immigration qui fait un peu l’actualité en Afrique. Elle est une inspiration du chorégraphe Serge -Aimé Coulibaly. « L’origine de la création part d’un constat à savoir l’état d’esprit dans lequel vit la jeunesse ouest-africaine. Cette jeunesse qui représente la majorité de la population, ne souhaite qu’une chose : quitter l’impasse dans laquelle elle se trouve.

Les problèmes en termes économique, politique et social ainsi que le manque de perspectives de développement, assombrissent l’horizon de la jeunesse. « Partir d’ici » est le seul rêve que font ces jeunes », explique le chorégraphe Serge - Aimé Coulibaly. « A Benguer » est donc un spectacle qui parle de l’exode, du rêve d’un futur départ que font les jeunes d’Afrique, mais également de « ceux qui ont franchi la barrière » de revenir au pays natal.

De l’écriture chorégraphique

L’espace scénique est composé de trois parties : le plateau de danse du théâtre, les quatre (04) poteaux du décor (hangar) sous forme de mât chinois et le toit du hangar qui forme également un plateau.

Sur cet espace scénique, l’écriture chorégraphique a suivi plusieurs thèmes : l’accumulation, le déracinement et la notion d’apesanteur, la destinée, l’explosion, la montée sans succès, partir. Dans « A Benguer », la musique est aussi un élément de recherche et de création. Le choix s’est porté sur un phénomène musical actuel en Afrique de l’Ouest à savoir le rap. Un rap sans beat accompagné par le « lolo » (arc à bouche) et la kora, deux instruments de musique traditionnelle et ancestrale.

Voilà pourquoi en plus des interprètes Serge -Aimé Coulibaly, Souleymane Porgo, Lydia Fromont et Tiénema Lévy Koama, trois musiciens sont impliqués dans la création. Il s’agit de David Malgoubri et Salif Ouédraogo alias Malk’hom de Faso kombat et de Tim Winsè.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
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