Actualités :: Ce sont des mères et non des sorcières. Halte à la violence contre les femmes (...)

Introduction

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, (journée du 08 mars), édition 2023, je voudrais m’arrêter, comme l’ont déjà fait plusieurs auteur.e.s, sur un fait de violence à l’encontre des femmes, à savoir l’exclusion sociale pour allégation de sorcellerie, c’est-à-dire le fait de chasser des personnes de leurs villages, majoritairement des femmes, sous prétexte qu’elles seraient des sorcières, des « mangeuses d’âmes ».

Notre pays connait en effet, une persistance de la croyance à la sorcellerie malgré le fait qu’une grande partie de la population se dit catholique, protestante ou musulmane. Je me suis souvent demandée comment nous pouvons croire que l’âme est immortelle et en même temps affirmer que certain.e.s d’entre nous peuvent la manger et même la mangent ? Partout, à travers les quatre coins du Burkina Faso, il y a des séances d’exorcisme de sorcellerie. Quand un être cher meurt, on a vite fait, dans certaines contrées, de le transporter dans tout le village pour désigner la ou le coupable.

A défaut de cette pratique, on abreuve des membres de la famille élargie de décoctions mortelles dont seules les personnes qui les ont préparées connaissent la composition ou encore on va consulter des devins pour identifier des « coupables », etc. A toutes les personnes qui ont le malheur d’être identifiées comme « mangeuses d’âmes », donc comme sorcières, on leur inflige des traitements inhumains et abominables avec la conviction qu’elles le méritent.
Qu’est-ce que la sorcellerie ? Pourquoi ce sont les femmes qui en sont les principales victimes ?
Comment lutter contre l’accusation de sorcellerie qui constitue une mort sociale pour les victimes ?

1 Méthodologie et objectifs

La sorcellerie est communément vue comme la capacité de faire du mal à une personne et même de la tuer « en mangeant son âme ». Les autorités burkinabé la définissent dans le Plan d’action de lutte contre l’exclusion des personnes accusées de sorcellerie, 2012-2016 comme des « rites maléfiques puisque les personnes qui en sont accusées sont traitées de « mangeuses d’âmes ».

Pour écrire sur le sujet, j’ai procédé à une exploitation documentaire, puis j’ai interviewé
en 2018 et en 2022, quarante-huit personnes dont vingt pensionnaires (17 femmes et 03hommes) du centre de Sakoula et du centre de solidarité de Paspanga. Ce dernier centre ne compte que des femmes. J’ai, en effet, rendu plusieurs fois visite à nos mamans et papas chassé.e.s et qui ont trouvé refuge dans ces deux centres et je dois souligner qu’elles/ils ne m’ont pas mangée ! Au contraire, leurs récits de vie suscitent de l’émoi et de la révolte contre notre société qui jette certains de ses membres hors de l’humanité sous prétexte qu’elles/ils seraient des sorcier.e.s . J’ai assisté également à deux messes dites de délivrance.

L’objectif de cet article rédigé en français facile voudrait, d’une part, dénoncer les violences faites aux personnes et spécifiquement aux femmes pour allégation de sorcellerie. D’autre part, il voudrait interpeller les autorités coutumières, religieuses et politiques pour qu’elles mettent en place une stratégie concertée pour réprimer les acteurs et actrices de l’exclusion mais aussi de l’accusation car le phénomène reste prégnant dans notre pays. Sur les quarante-huit personnes interviewées, seules six disent ne pas croire à la sorcellerie. Et ces six personnes sont surtout des personnes qui œuvrent à la protection des victimes d’exclusion sociale.

2 La sorcellerie ne faiblit point au Burkina Faso

Les recherches sur la sorcellerie montrent que c’est un phénomène qui a existé à toutes les époques dans toutes les sociétés sur tous les continents. Comme le dit l’écrivain Bali Nébié (2021 : 43-45), en Europe, jusqu’au XVIIe siècle, les personnes accusées de sorcellerie étaient brulées sur un bûcher sur la place publique car la sorcellerie était considérée, en 1326 sous le Pape Jean XXII, comme un phénomène allant contre ce que la religion chrétienne enseignait. Mais, si la sorcellerie a des racines dans toutes les cultures, l’enseignant-chercheur Thiémélé Ramsès Boa (2010 : 12) fait observer qu’elle est tournée, en Europe, en dérision par la culture dominante alors qu’elle est cultivée sur tous les terrains en Afrique, ajoutons au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, on rencontre la croyance en la sorcellerie tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Certaines sociétés (les Senufo dans le Kénédougou et les Sanan communément appelés Samos par exemple) tolèrent leurs personnes dites sorcières tandis que d’autres, comme les Moose et apparentés (Gurunsi, Bisa, Gulmanceba, Dagara, etc. ), les excluent de façon temporaire ou définitive de la communauté (Ouedraogo, 2013 : 16). Selon le ministère en charge de la justice et des droits humains (2015 : 18-20), il y avait, en 2015, 769 pensionnaires dans les douze (12) centres d’accueil que compte le pays, soit 652 (85%) femmes et 117 (15%) hommes. En 2021, le centre delwendé de Sakoula et le centre de solidarité de Paspanga, par exemple, comptaient 249 pensionnaires.

Ces données statistiques donnent un aperçu de l’ampleur du phénomène de l’exclusion sociale avec des conséquences parfois plus graves car plusieurs victimes, en proie au désespoir, se suicident ou sont tuées suite à l’accusation.

Pensionnaires en 2021 dans les centres de Sakoula et de Paspanga

Source : exploitation des données collectées auprès des deux centres en juin 2022

Comme le montre le tableau ci-dessus, en 2021, le centre delwendé comptait 189 pensionnaires, 182 femmes et 07 hommes et le centre de solidarité de Paspanga 60 pensionnaires, toutes des femmes.
A Sakoula tous les pensionnaires sont moose, au centre de solidarité de Paspanga, 57 sont moose, une est gourounsi, une deuxième gourmantché et une troisième Ko. Elles/ils sont toutes et tous adeptes de chacune des quatre religions présentes dans le pays (catholique, protestante, musulmane et traditionnelle.)

Les différents chiffres montrent que l’exclusion pour allégation de sorcellerie est plus développée chez les Moose. Ces derniers considèrent, comme le note Pierre-Joseph Laurent cité par Ludovic Kibora et al ( 2021 : 13) que la personne humaine est double composée d’une partie invisible, le « siiga, tulle, ou kima » (force vitale, l’âme) et d’une partie visible, le « yiga » (le corps). La sorcellerie ou « sôondo », c’est le fait de s’attaquer au « siiga » d’une personne, de « manger son âme ». La personne sorcière est une « sôeyan » qui « mange les âmes » après avoir quitté elle-même son corps (Pacéré, 2000 : 72). L’être humain ne résiste pas à la mort de son double, de son « siiga » et meurt peu après lui. (Dim Delobsom, 1934 : 16).

Un fait important à souligner, c’est le fait que la conscience collective semble ne pas questionner en soi « les techniques d’ordalie », c’est-à-dire les techniques utilisées pour confirmer l’acte de sorcellerie. Même quand les pensionnaires se disent victimes de fausses accusations, elles/ils ne remettent pas en cause le fait qu’un cadavre puisse désigner son assassin. On a l’impression d’être dans « un totalitarisme sans État » où tout le monde est sage, croit sans demander de preuve, donc y a foi. On peut ainsi noter avec Bali Nébié (2021 : 14) que la plupart des Africains, même instruits deviennent brusquement amnésiques, incapables de la moindre réflexion cohérente lorsqu’ils entendent le mot sorcellerie.

Notons que les personnes auteures de l’accusation peuvent être des hommes comme des femmes mais celles qui chassent sont des hommes. L’accusation des femmes provient surtout de membres de leurs familles d’alliances (époux, fils, coépouse, voisine) mais quelques-unes sont accusées par des membres de leurs familles biologiques (frères, oncles, tantes).

Les facteurs majeurs déclencheurs de l’accusation de sorcellerie, puis de l’exclusion sont la maladie, le décès, l’infortune qui frappe un membre de la communauté, une famille ou toute la communauté. Les motivations de l’exclusion, elles, sont de plusieurs ordres : jalousie, vengeance, protection d’intérêts économiques, politiques, etc.

Les personnes dites sorcières sont en fait des personnes qui ont des connaissances que les non initié.e.s n’ont pas .

Plusieurs auteur.e.s, acteurs et actrices (Labarière 2020, Ouedraogo, 2013, Lefebvre 2015, MASSN 2012, Boa 2010,…) rejettent comment la population explique, voit la sorcellerie. Ainsi, Bali Nébié dans une interview qu’il a accordé au journal en ligne Lefaso.net en 2001 insiste sur le fait que l’idée que la population se fait du sorcier est complètement erronée. Personne n’est friand de la chair humaine ; personne n’est douée d’un quelconque pouvoir surnaturel lui permettant par exemple de voler comme un oiseau, de se volatiliser à volonté, de se transformer en un animal ou en tourbillon, d’exercer un contrôle sur le vent ou la foudre, etc. Une telle perception du sorcier est de la pure fiction.

Par contre, le sorcier perçu comme membre d’une société secrète est une réalité. Autrefois, les sorciers formaient des confréries (confrérie des hommes-lions au Burkina Faso, en Côte-d’Ivoire, hommes-crocodiles en République Démocratique du Congo, etc.). Ils subissaient des initiations quelquefois sur plusieurs années et qui leur faisaient acquérir des habiletés à l’image des animaux qu’ils incarnent ainsi que des connaissances relatives aux pratiques prévues. Leur mission initialement était de défendre la tradition et d’instaurer la discipline au sein des communautés, cependant, celle-ci s’est muée avec le temps : des membres de confréries se sont transformés en véritables criminels qui n’hésitent pas à s’en prendre à des personnes fragiles et vulnérables comme les femmes et les enfants. C’est le côté négatif de la sorcellerie qui est donc restée.

Un de nos enquêtés a relevé le fait qu’il y a des personnes qui peuvent tuer les autres avec la terre laissée par leurs pas. Dans le même sens, Maître Pacéré, Trésor Humain Vivant au Burkina Faso, dans son document de 2000 sur La magie et la sorcellerie, parle de jeteurs de sorts, ou jeteurs de peeba (pluriel de peebré) contre les ennemis chez les Moose. Il s’agit de recettes avec des ingrédients difficiles à obtenir, tels « trois abeilles en décomposition enfouies dans la gueule d’un lézard pendant trois jours », mais bien connues

En résumé, la personne considérée comme sorcière est une personne dotée de connaissances, en réalité, objectives qu’elle peut utiliser pour commettre, selon sa volonté, le bien ou le mal. La sorcellerie relève donc d’une initiation avec des instruments.

Ce sont les femmes les principales victimes surtout, celles vulnérables, « insoumises » ou riches

Selon Thiémélé Ramsès Boa (2021 : 84) les « objectifs de la sorcellerie sont divers. … : maintenir l’égalité, régulariser l’accès au prestige, désamorcer les tentatives d’autonomie ou d’autarcie, circonscrire les influences trop puissantes et neutraliser les privilèges. »

Nous voyons là une volonté de nivellement des membres de la société. Toute personne qui se situe aux extrémités (trop pauvre ou trop riche) est suspecte et doit être combattue. Seul le juste milieu est toléré. En dans la « chasse aux sorcières », ce sont les personnes qui ont peu de pouvoir dans la société, notamment les femmes qui sont visées. La femme est nommée dès sa naissance sãana (étrangère), car elle est appelée à quitter sa famille biologique pour rejoindre son époux.

Accuser et exclure une personne étrangère détruit moins la cohésion familiale, trouble moins l’ordre social et préserve le lignage. Les femmes accusées de sorcellerie connaissent ainsi une « mort sociale » rejetées par leurs familles d’origines où elles sont étrangères en sursis et leurs familles d’alliances où elles sont étrangères. Et dans le groupe des femmes, ce sont celles qui sont sans appui social qui sont accusées. C’est pourquoi on dit que la mère du chef n’est jamais sorcière car personne ne se risquerait à l’accuser.

Ce sont également les femmes pré-ménopausées ou ménopausées, c’est-à-dire qui ne peuvent plus tomber enceintes qui sont le plus victimes d’allégation de sorcellerie. Les femmes qui arrivent dans les centres d’accueil se situent, en effet, dans une large majorité dans la tranche d’âge des 50 à 70 ans. Un grand nombre d’entre elles y finiront leur vie. Ainsi, au centre delwende, premier centre du pays créé en 1966 à l’initiative des Sœurs de l’Immaculée Conception (SIC), la tranche d’âge des 71-90 ans est plus importante avec 58,73% des pensionnaires.

Il convient aussi de souligner que l’observation sur le terrain et les témoignages de personnes enquêtées révèlent que si des acteurs religieux travaillent à la protection des femmes accusées de sorcellerie, la religion, notamment celle chrétienne (protestante et catholique) constitue, dans le milieu, un ferment à la croyance à la sorcellerie et à la stigmatisation de la femme comme l’être le plus susceptible d’être sorcière (Laurent, 2003). En effet, toutes les personnes « délivrées » lors des messes auxquelles j’ai assistées étaient des femmes et des jeunes filles.

Notons que le Burkina et particulièrement les Moose connaissent, le phénomène d’homme-sorcier ou d’enfant-sorcier mais il est moins développé. Mes enquêtes ont mis en lumière le fait que les hommes victimes d’allégation de sorcellerie sont des hommes sans appui mais également des hommes qui étaient devenus gênants dans leurs villages.

Conclusion

La croyance à la sorcellerie reste fortement ancrée au Burkina Faso et particulièrement chez les Moose. C’est un fait social que l’on retrouve tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Les pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales ont mené plusieurs actions surtout contre les conséquences du phénomène : adoption de lois pour protéger les personnes âgées, construction de centres d’accueil, campagnes de sensibilisation contre le phénomène, opérationnalisation d’un numéro vert, vulgarisation du fonds d’assistance judiciaire, écoute et orientation des personnes accusées de sorcellerie, adoption d’un programme national 2012-2016 de lutte contre l’exclusion des personnes accusées de sorcellerie, actions de réinsertion et réintégration des personnes exclues pour allégation de sorcellerie. etc. (Kibora, et al, 2021 : 46-51).

Il convient, toutefois, de noter que les actions de réintégration ne sont pas toujours durables : des pensionnaires ont été obligées de réintégrer leur centre d’accueil moins de 72 h après que des agents de l’action sociale les ait raccompagnées chez elles. Ce fait montre que le stigmate de la sorcellerie colle à vie ! C’est la signature de la mort sociale des victimes car une fois, l’accusation proférée, même les garants de la tradition que sont les chefs, sont dans l’incapacité d’empêcher leur exclusion .

Il faut donc travailler, en amont, à l’avènement d’une révolution culturelle qui bouleverse de fond en comble les croyances et représentations en matière de sorcellerie. Il faudrait repartir vers la tradition pour un recul du phénomène. Il faudrait que des leaders coutumiers et religieux utilisent le savoir et la science pour expliquer, démythifier certains faits sociaux pour que la population comprenne comme dit Bali Nébié (2021) que la sorcellerie est « un géant tigre en papier ».

Bibliographie

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280-309.

Dre Lydia Rouamba
Chercheure à l’INSS/CNRST
Chargée des questions de genre de l’association Racines
palingwinde@hotmail.com

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