- Ablas Solo
Cinq ans après son premier album à succès « Yikiyé », Ablas Solo revient sur la scène musicale burkinabè avec un nouveau-né baptisé « Things they never mention ». Huit titres dans un tempo de reggae-roots émaillent ce nouvel album qui a déjà conquis le cœur du public européen.
De son nom à l’état civil Souleymane Simporé, Ablas Solo revient pour conquérir le cœur des Burkinabè. « Yikiyé » l’a révélé en 2000, « Things they never mention » aura la lourde tâche de le confirmer. Flanqué de son groupe musical « Exile - Vibration », l’artiste-musicien vient de produire un nouvel album de belle facture.
Huit titres chantés en langue nationale mooré, en anglais et en français composent cet album qui selon l’artiste, « se comporte bien sur le marché de la discographie européenne ». Toujours fidèle à son reggae qui trouve son inspiration dans le vécu de stars telles que Bob Marley, Jimmy Cliff, Burning Spear et Alpha Blondy, Ablas Solo chante la fraternité, l’amour du prochain, dénonce l’injustice et prône l’unité entre les hommes.
A travers des titres tels « Be not afraid », « Togetherness », « Broodklat », « Yikiyé », l’artiste-musicien Ablas Solo s’identifie à la voix des sans-voix. Né le 25 juillet 1964 à Zuenoula, en Côte d’Ivoire, l’artiste est de nationalité burkinabè a eu un faible pour nos compatriotes rapatriés d’où la création de la Fondation Ablas Solo.
Cette fondation basée en Hollande essaie tant bien que mal d’apporter son soutien à des enfants rapatriés de Côte d’Ivoire. Nonobstant cet état de fait, Ablas Solo se dit musicien dans l’âme et l’esprit. Ainsi en chantant « Things They never mention » (les choses jamais révélées), l’artiste-musicien fait corps avec l’humanité. « La fraternité doit être universelle », prône Ablas.
« Say everything » , »Tempation » et « M’Bayir » sont des titres qui se laissent écouter. Cet album, fruit d’une autoproduction, veut se faire une place au soleil au Faso. Les mélomanes, selon l’artiste, pourront « déguster, apprécier la qualité technique de cette sonorité ».
Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Sidwaya
