Caramel, c’est le dernier film du réalisateur franco-ivoirien Henri Duparc. Il vient d’être mis sur le marché burkinabè à travers une projection de presse, le mercredi 21 décembre 2005 au ciné Burkina.
Caramel est une histoire d’amour qui a trait à l’au-delà. Le film retrace l’histoire de Fred, un jeune gérant d’une salle de cinéma en difficultés financières. Célibataire, celui-ci a une « dépanneuse » chez qui il va de temps en temps, assouvir ses pulsions sexuelles. Mais cette situation ne plaît guère à sa grande sœur, Maria, qui décide de prendre les choses en main en prospectant autour d’elle pour lui dénicher la perle rare de peur qu’il ne tombe dans les filets d’une inconnue.
Malheureusement pour elle, aucune des filles qu’elle lui présente ne plaît à Fred qui, entre-temps, rencontre une jeune fille du nom de Caramel. Il en tombe immédiatement amoureux. Mais comble de malheur, le jour de leur premier rendez-vous, elle est victime d’un accident de la circulation. Après deux jours de coma, elle meurt.
Malgré cette mort, elle retourne voir celui qu’elle aime pour respecter leur rendez-vous. « Caramel ne se raconte pas, il se vit », soutient Adrienne Koutouan interprétant le rôle de Maria et venue représenter le réalisateur Henri Duparc empêché.
Selon elle, le film a été très bien accueilli à Abidjan. Elle espère que l’accueil sera le même et peut-être plus ici au Faso. La morale à tirer de ce film : « les jeunes doivent toujours écouter les conseils de leurs aînés et continuer à croire en nos traditions ».
Marie-Chantal BOUDA (Stagiaire)
Sidwaya
