- Le siège du FESPACO
Le ministère en charge de la culture a procédé, mardi 27 décembre 2005 à l’inauguration officielle du siège du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cette cérémonie a donné lieu à la décoration de 16 acteurs du monde de la culture et de la communication.
Hier SDF (Sans domicile Fixe) le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a désormais son siège flambants neuf sis au bord du Pond Kadiogo situé au secteur n°2 de Ouagadougou. Ainsi, le Kadiogo « fleuve mystique des moosé marque la « barrière naturelle » mettant fin aux 32 ans de nomadisme du FESPACO institutionnalisé en 1972 par l’Etat burkinabè.
Le nouveau siège des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel africain est un immeuble de type R+1 .
Il est constitué de 24 bureaux et d’une salle de réunion. L’ouvrage d’un coût de 485 156 876 F CFA, est évolutif et pourrait supporter un 2e et même un 3e niveau supplémentaire. Tout en remerciant le gouvernement pour la réalisation de cet ouvrage, le délégué général du FESPACO, Baba Hama a émis le vœu d’obtenir la construction de locaux spécifiques pour ranger le matériel audiovisuel et renforcer la fonctionnalité du siège.
La construction de ce joyau marquant la fin des multiples « migrations » est selon le secrétaire général du ministère de la Culture des Arts et du Tourisme, Sanhoun Medah, l’affirmation d’une « souveraineté nationale » dans le secteur du cinéma en particulier et de la culture en général.
Le nouveau siège exige des acteurs du FESPACO des défis à relever. Ainsi, M. Medah a souligné que le siège définitif devrait leur permettre d’exprimer davantage leur savoir-faire et leur compétence dans la sérénité et la quiétude. Aussi, le ministère en charge de la culture, s’engage au cours de l’année 2006 à accroître son soutien conséquent au secteur du cinéma et de l’audiovisuel.
L’engagement a été pris par le délégué général du FESPACO, au nom des professionnels de son institution de redoubler d’effort dans ce nouveau cadre afin de faire rayonner le cinéma burkinabè et africain.
Des requêtes
« La vache revient toujours à la prairie », dit-on.
En effet, les responsables du FESPACO ont soumis des requêtes au ministère de la Culture. Ils ont souhaité le relancement des activités du projet de la cité de l’image conçu en 1989 par l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby.
Les travaux de constructions d’une salle de projection a même démarré en 1995 avant d’être suspendus en 2003. La cité de l’image devrait abrité le FESPACO, les bureaux des associations professionnelles, la cinémathèque africaine, un musée de cinéma, une salle de projection et des espaces de convivialité.
L’occasion a permis au ministère de décorer 16 agents méritants. Ils ont reçu la médaille de chevalier de l’Ordre de mérite des Arts, des lettres et de la communication. Nos confrères, Alexandre le Grand (Pays), Boureima Diallo (Observateur) Boubacar Sy (Sidwaya), étaient aussi de la partie.
Boureima SANGA
Sidwaya
