Actualités :: Micro-trottoir : Pour ou contre les méthodes contraceptives utilisées par de (...)

Préservatif, pilule, anneau contraceptif, implant, patch... sont autant de méthodes contraceptives que les filles utilisent pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles ou éviter une grossesse. Une équipe des Editions Lefaso.net, s’est rendue dans le quartier Bissighin, à Ouagadougou, pour recueillir les avis des uns et des autres sur la question.

Yacia Bounkoungou, Coiffeur : « Pour moi les méthodes telles que les injections et tout ce qui s’introduit dans le corps de la femme sont néfastes pour la santé. Elles peuvent être confrontées à des maladies et aussi avoir des problèmes d’enfantement. C’est pour toutes ces raisons que je préfère le préservatif ».

Yacia Bonkoungou, Coiffeur

Mme Toé, ménagère : « En ce qui concerne ces méthodes, je suis contre. Nos filles dans le meilleur des cas doivent juste s’abstenir, car le fait de tomber en grossesse ce n’est pas un souci. Le vrai souci ce sont les maladies qu’elles peuvent contracter à vie. Et ce conseil est valable pour les garçons aussi. Mon petit-frère à moi a été victime d’une maladie sexuellement transmissible et on en a tous fait les frais à la maison. Nous avons dû dépenser de fortes sommes à l’hôpital pour ses soins ».

Alain Ouédraogo, Étudiant

Alain Ouédraogo, Etudiant : « Selon moi, les filles utilisent ces méthodes pour éviter certaines maladies sexuellement transmissibles et aussi des grossesses non désirées. Et du coup je pense que c’est une très bonne chose ces méthodes que certaines jeunes filles utilisent cela leur permet de ne pas être confrontées à des grossesses non-désirées ».

M.X, citoyen

M.X, citoyen : « Je déconseille aux filles ces méthodes car ça y va de leur santé. Très souvent on entend que telle fille, après le mariage, cherche à enfanter en vain, c’est à cause justement des méthodes qu’elle utilisait dans sa jeunesse ».

Marguerite Zongo, Étudiante

Marguerite Zongo, étudiante : « En ce qui me concerne, les méthodes utilisées par les jeunes filles pour ne pas tomber enceinte ne sont pas bien. Par exemple cela augmente le nombre de prostituées. Elles avaient peur de tomber enceintes auparavant mais de nos jours grâce à ces méthodes, les filles changent de copains à tout bout de champ sans risque aucun de grossesse. Et pire, elles ne prennent pas le temps de s’informer avant d’utiliser ces méthodes. Si ce sont les dames mariées qui utilisent ces méthodes, je suis d’accord. Mais pour nos jeunes sœurs, franchement qu’elles arrêtent. »

Aboubacar Ouédraogo, agent technique d’élevage

Aboubacar Ouédraogo, Agent technique de l’élevage : « C’est important selon moi, que les jeunes filles utilisent ces méthodes de nos jours pour éviter les grossesses non-désirées. Les filles, une fois enceintes sont bannies de la maison par leurs parents. Du coup, pour éviter d’avoir des soucis avec les parents, je pense que c’est mieux qu’elles utilisent les contraceptifs ».

M. Traoré, Responsable GEFROSER

M. Traoré, responsable de GEFROSER : « Pour moi, il est bien que les filles utilisent ces méthodes pour éviter certains problèmes. Cependant, pour éviter des soucis de santé dans le futur, je propose qu’elles se fassent suivre par des médecins qui pourront leur proposer les méthodes qui leurs conviennent parfaitement ».

Mariam Zoungrana, ménagère

Mariam Zoungrana, ménagère : « Je déconseille fortement à nos filles ces méthodes car ce ne sont pas de bonnes pratiques. Elles sont pressées même pour aller où ? Il y a un temps pour toute chose. Quand elles seront mariées, elles pourront s’adonner librement à une vie sexuelle sans souci. Ces méthodes peuvent entraîner des soucis d’enfantement plus tard ».

Wilfrid Bonkoungou, Étudiant, travailleur

Wilfrid Bounkoungou, étudiant-travailleur : « Pour moi, les méthodes contraceptives sont un couteau à double tranchant. Elles sont bonnes dans la mesure où c’est pour éviter des grossesses non-désirées aux filles, et mauvaises dans le cas où elles se voient confrontées à des problèmes d’enfantement une fois mariées ».

Patricia Coulibaly
Hanifa Koussoubé
(stagiaires)
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