ActualitésDOSSIERS :: Covid-19 au Burkina : Une étude sur les conséquences de la pandémie au niveau (...)

Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) ont organisé un atelier de restitution sur « L’impact des réponses du gouvernements à la covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistances au sahel » au Burkina Faso. La rencontre a eu lieu ce 8 novembre 2021 à Ouagadougou.

La maladie à coronavirus a occasionné une crise sur la sécurité alimentaire dans le monde. Pour mettre en évidence ce phénomène, le centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada a lancé un appel à projets pour vérifier cette tendance en Afrique. Les pays concernés étaient : le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal.

Le conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) a postulé à l’appel à projet du CRDI pour la réalisation d’une étude au Burkina Faso. Elle a consisté à faire ressortir l’impact des réponses du gouvernements à la covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistances au Sahel », plus précisément au Burkina Faso. L’étude a réalisé l’inventaire des mesures qui ont été prises par le gouvernement.

Les experts souhaitent que le contenu de l’étude permette aux différents gouvernements d’anticiper sur la crise alimentaire en cas de nouvelles pandémies

Après l’analyse de ces mesures, il fallait comprendre comment elles ont impacté les populations. Les enquêtes ont eu lieu dans 9 régions et 15 provinces. Les enquêteurs ont pu recueillir l’impression de 1 872 acteurs des quatre chaînes de valeur (céréales, oignon/tomate, volaille locale, bétail/ viande) dont 45% sont des femmes.

Les objectifs de l’étude étaient de faire l’inventaire des réponses et déterminer leur impact sur la production, la disponibilité d’accès et les mécanismes d’adaptation alimentaire et d’identifier les lacunes contenues dans les réponses à la covid-19 y compris celles de l’égalité des sexes, cela en vue d’améliorer la préparation à d’éventuelles pandémies.

Hamidou Traoré, directeur de l’INERA

La restitution du projet de l’étude

Ce 8 novembre 2021, un atelier a été organisé pour restituer les résultats de l’étude. Les participants étaient constitués de représentants de ministères, d’organisations professionnelles, d’ONG et d’associations, de partenaires techniques et financiers, de représentants des personnes enquêtées. Parmi les résultats attendus de la rencontre, il fallait permettre aux partenaires de s’exprimer, de faire des remarques sur le rapport et de procéder à la validation par les parties prenantes du rapport provisoire de l’étude.

Des recommandations ont été apportées afin d’améliorer les stratégies de réponses à des futures pandémies. L’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) a également contribué à la mise en œuvre du projet. « L’INERA est la porte d’entrée du CORAF au Burkina. Le consultant nous a approchés pour la mise en œuvre de l’étude. Nous l’avons aidé à travers certains de nos experts pour élaborer le questionnaire, recruter des enquêteurs que nous avons ensuite formés », a expliqué le directeur de l’INERA, Hamidou Traoré.

Ibrahim Nébié, le consultant national recruté par le CORAF

L’enquête a été réalisée en une vingtaine de jours. Le consultant national recruté par le CORAF pour sur cette étude, Ibrahim Nébié, a affirmé que les mesures prises par le gouvernement ont eu des effets relativement négatifs sur les populations.

« Les mesures de réponses peuvent être classées en deux grandes catégories. D’abord, des mesures d’urgence sanitaire pour endiguer la maladie. Ce sont les fermetures de frontières, de lieux de loisirs, d’écoles, les couvre-feux, les quarantaines. Ces mesures ont eu des effets relativement négatifs sur une grande partie des populations. La deuxième catégorie, ce sont les mesures d’atténuations et d’accompagnement. Les mesures de solidarité sociales, les mesures de relance économique qui, dans l’ensemble, ont eu des effets positifs sur les communautés. Mais elles ont eu des limites parce que tout le monde n’en a pas bénéficié » ; a résumé M. Nébié. L’atelier prendra fin le 9 novembre 2021.

SB
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