Actualités :: Commission nationale pour la Francophonie : Les textes du Secrétariat (...)

Les textes du Secrétariat permanent de la Commission nationale pour la Francophonie (SP-CNF) du Burkina Faso sont en relecture dans la commune de Banfora, région des Cascades, du 13 au 17 septembre 2021. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le lundi 13 septembre en présence de la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de l’intégration africaine, Clarisse Mérindol/Ouoba.

La Francophonie, au-delà de la promotion d’une langue, a pour attribution de promouvoir des espaces propices à l’expression des droits et libertés individuels et collectifs. Pour ce faire, il lui faut disposer de structures telles que la Commission nationale pour la Francophonie (CNF), véritable relais des instances nationales des pays francophones auprès de l’organisation intergouvernementale qu’est l’OIF. Créée en 1993 au Burkina, cette Commission nationale a été rattachée au ministère des Affaires étrangères en 2011.

A en croire son secrétaire permanent, Mamadou Coulibaly, depuis cette date, les textes de la Commission ont été relus une fois, en 2013. « Depuis cette date, il y a eu des mutations sur le plan international et l’émergence de nouvelles thématiques liées aux questions sécuritaires, numériques, à la promotion du genre, etc. Il est tout à fait normal que nous revoyons nos textes, afin de les intégrer dans le dispositif pour nos interventions sur le terrain », explique-t-il.

Le secrétaire permanent du SP-CNF, Mamadou Coulibaly

C’est ainsi qu’il a été recommandé, au cours des trois dernières rencontres statutaires de l’assemblée générale de la Commission nationale pour la francophonie la relecture des textes aujourd’hui inadaptés au contexte institutionnel. Cela, afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle. Le secrétaire permanent de la commission estime que les textes fondamentaux, les décrets et l’arrêté sont les socles des actions de la francophonie. D’où l’importance pour eux, de réunir l’ensemble des points focaux, tous ceux qui interviennent dans le domaine de la Francophonie au Burkina Faso, afin qu’ensemble, ils puissent réfléchir sur la meilleure façon d’organiser la structure.

Dossiers de l’OIF

Au cours des cinq jours de travaux, les participants vont ainsi procéder à la relecture et à la validation des textes du SP-CNF. Cette rencontre se présente aussi comme une opportunité pour les acteurs du ministère des Affaires étrangères, de mieux faire connaître aux participants, les dossiers de l’OIF relatifs aux décisions et engagements pris lors du 17e sommet des chefs d’Etats et de gouvernement. Ainsi, l’ambition du ministère est de doter le Secrétariat permanent de textes consensuels en phase avec les missions de l’organisation.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Clarisse Mérindol/Ouoba. Elle a affirmé qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’OIF et particulièrement les commissions nationales créées dans les pays membres, sont appelées à jouer leur rôle au regard du contexte mondial marqué par les préoccupations liées aux questions économiques, sécuritaires, éducationnelles, juridiques, de genre, du numérique, etc.

La ministre Clarisse Mérindol/Ouoba

Selon elle, la philosophie de cette rencontre est celle de l’union effective au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie. « Cette union est un acteur important de la dynamique de coopération entre les peuples qui partagent les mêmes valeurs non seulement à travers la langue française, mais aussi à travers des traditions et des pratiques positives qui fondent la cohésion sociale au sein de nos sociétés. Et l’objectif de cette rencontre est de relire l’ensemble du dispositif normatif qui fonde le fonctionnement de cette structure (la CNF) afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs. Et l’un des objectifs les plus importants est de servir de relais entre les institutions nationales des pays francophones et l’organisation mère qui est l’OIF », a-t-elle conclu.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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