Actualités :: Coup d’Etat en Birmanie : 100 jours après, environ 800 morts, le pays (...)

La Birmanie s’enfonce dans une sanglante guerre civile, trois mois après le coup de force des militaires, le 1er février 2021.

Les Birmans se sont levés au matin du 1er février 2021 avec des généraux au contrôle du pouvoir, après avoir renversé le gouvernement élu. La dirigeante, Aung San Suu Kyi, est placée sous résidence et l’état d’urgence est proclamé. Le pays venait ainsi de rompre avec une vie démocratique de dix ans.

Mais, le coup d’Etat ne passe pas comme une lettre à la poste ; de nombreux Birmans ayant décidé de barrer la route à la ‘’forfaiture’’ (la junte promettait déjà un retour à un pouvoir civil en 2022).

Un soulèvement populaire se forme. Mais, et depuis lors, il est réprimé dans le sang et dans un pays où l’économie est paralysée par une grève générale sans précédent, des combats intenses entre l’armée et des factions rebelles.

Selon les informations relayées par plusieurs médias internationaux, le mouvement pro-démocratie maintient la pression, malgré la brutalité de la répression par une armée qui refuse tout dialogue.

100 jours après ce coup de force (1er février 2021-11 mai 2021), la répression va croissant et la communauté internationale reste divisée, malgré les appels à l’aide répétés des manifestants pro-démocratie. A ce jour, environ 800 morts sont enregistrés et plus de 3 800 personnes sont détenues, rapportent des confrères.

Les Etats-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont sanctionné le régime tandis que le Conseil de sécurité de l’ONU a publié deux déclarations exprimant son inquiétude et condamnant la violence contre les manifestants (mais n’a pu dénoncer le coup d’Etat ni menacer le pays de nouvelles actions, en raison de l’opposition de la Chine, de la Russie, de l’Inde et du Viêtnam). En effet, Moscou, allié traditionnel de l’Armée birmane, a rejeté toute idée de mesures coercitives. Il a également confirmé vouloir poursuivre sa coopération militaire avec le pays. Pékin, autre soutien traditionnel de la Birmanie à l’ONU, soucieux de ses intérêts stratégiques et économiques, refuse aussi de sanctionner la junte.

Trois mois après le coup d’Etat dans ce pays, la situation mérite une décision unanime des grandes puissances pour limiter le chaos.

Située dans le sud-est de l’Asie, la Birmanie est bordée par des pays comme la Chine, le Laos et la Thaïlande à l’est, par le Bangladesh et l’ Inde dans le nord et par l’Océan Indien , à l’ouest et au sud.

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