Le village du Cinéma numérique ambulant (CNA) a abrité le 27 février 2019, une table ronde dénommée « Rétro 69 », présentée par Catherine Ruelle. Cette soirée a vu la participation de la Cinémathèque Afrique. L’objectif est de faire revivre la Semaine africaine du cinéma devenue plus tard le FESPACO.
La soirée a débuté par un débat présidé par la présidente du comité d’organisation de la première édition du FESPACO, Alimata Salambéré. Elle a fait un historique du FESPACO et a expliqué les conditions dans lesquelles le festival a été créé. Pour elle, le FESPACO est aussi, une histoire de femmes qui courageuses. Elle estime que « le FESPACO ne s’est pas bâti seulement sur la présence d’hommes, mais aussi de femmes ».
Alimata Salembéré a conclu son propos en disant qu’il existe un rapport mystique entre le cinéaste et le FESPACO, qui fait que malgré souvent quelques défaillances dues à l’organisation, à chaque édition, aucun réalisateur du continent africain ne veut se faire conter l’événement.
La soirée a pris fin avec la projection de films diffusés à la première édition du festival, « Kaka Yo ». Ce film du réalisateur congolais Sébastien Kamba a été projeté au sein du village CNA en sa présence. D’autres projections ont suivi, notamment « La grande case bamileké » du Camerounais Jean- Paul Ngassa ; « Et la neige n’était plus » de Aboubacar Samb Makharam sorti en 1965 ; « Borom Sarret » du Sénégalais Sembène Ousmane sorti en 1963 ; « La baguette du roi Koda » du Nigérien Moustapha Alassane.
Valentin Kaboré (Stagiaire)
Stagiaire
