Actualités :: Festival itinérant de poésie internationale en Afrique : véhiculer les (...)

Ouagadougou abrite du 29 mars au 8 avril 2005, la 8e édition du Festival itinérant de poésie internationale en Afrique (FIPIA). La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu, le samedi 2 avril, au Centre culturel Français Georges Méliès.

Après la Côte d’Ivoire, le Bénin, les Comores, Madagascar, l’Ile Maurice et le Mali en 2004, c’est au tour du Burkina, d’accueillir le Festival itinérant de poésie internationale en Afrique (FIPIA). Elle a débuté le 29 mars dernier par un atelier d’écriture poétique au profit des jeunes poètes des établissements secondaires de la ville de Ouagadougou. Mais le top de départ officiel des activités du FIPIA a lieu le 2 avril dans une ambiance très poétique.

L’animation assurée par la Compagnie le Bourgeon était à la hauteur de l’événement. Sous le son envoûtant d’une flûte, les jeunes du Bourgeon ont déclamé des poèmes. La déclamation du poème "La graine de la paix", de Lamoussa Théodore Kafando a donné la chair de poule à plus d’un dans la salle. Dans son mot introductif, le coordinateur national du FIPIA Jacques Guégané, a salué "la création de cet espace international pour véhiculer les émotions et la créativité. Il a également souhaité que les poètes burkinabè puissent saisir cette occasion en "or" pour montrer ce qu’ils ont dans "le ventre", eux qui, dit-il "n’ont que la portion congrue par les onze disciplines artistiques que gèrent les pouvoirs publics".

Avant de terminer ses propos, M. Guégané n’a pas manqué de louer les efforts de Paul Dakyo, président fondateur du FIPIA. Paul Dakyo est un poète émérite camerounais. Egalement éditeur, il a édité la poésie des griots de Maître Titenga Pacéré. Ainsi depuis 1997, l’association FIPIA, créée en Colombie s’envole chaque année et de pays en pays, pour semer la joie dans le cœur des amoureux de la poésie.

Des échanges d’expériences entre poètes, des visites de classes dans les lycées et collègues, des séances de déclamation au CASEO (ATB) constitueront les temps forts du Festival. Le grand public a été invité à se mobiliser derrière cette grande manifestation car, a déclaré Jacques Guégané, s’ils ne savent pas ce qu’ils perdent en ne s’intéressant pas à la poésie, le Festival pourra leur révéler ce qu’ils gagnent en s’y intéressant.

Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya

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