La rentrée scolaire 2010-2011 a officiellement débuté ce 1er octobre 2010 sur tout le territoire burkinabè. Finis donc les grasse matinée, voyages, colonies de vacances, clubs de thé, et cinémas pour les élèves. Place désormais aux cahiers, livres, exercices et devoir. Une équipe de Fasozine est allée dans certains établissements de la ville de Ouagadougou pour vivre cette première journée des classes…
Si rentrée scolaire rime avec angoisse et préoccupations pour les parents d’élèves, soucieux de trouver les moyens financiers et matériels ainsi qu’une place pour une bonne scolarisation de leurs enfants, elle est synonyme de retrouvailles pour les élèves. La preuve, les cris de joie, les accolades et autres embrassades qui fusaient ce matin au lycée Marien N’Gouabi, sous le regard des professeurs et des membres de l’administration. Ils étaient nombreux à venir prendre leurs emplois de temps de l’année dans cet établissement.
Autre lieu, autre ambiance. Au lycée privée « Les cracks », sis à Tampouy, certains élèves échangent gaiement, tandis que ceux des classes et de troisième de terminale ont débuté les cours si tôt l’installation terminée. Pour le directeur de l’établissement, Kadher Ouédraogo, c’est une manière de montrer aux élèves que les examens, en l’occurrence le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et le baccalauréat se préparent dès le premier jour de classe. « Il est vrai que c’est le premier jour des classes, mais nous pensons qu’il faut d’ores et déjà faire savoir aux élèves en classe d’examen que les vacances sont finies et que l’on attend beaucoup d’eux », a-t-il confié.
Si pour beaucoup d’élèves les problèmes de place et de frais de scolarité sont réglés, certains d’entre eux ne savent toujours pas où ils vont étudier cette année. Car certains parents attendent toujours la dernière minute pour s’occuper de la scolarité de leurs enfants. Résultat, c’est le jour de la rentrée que ceux-ci se bousculent auprès de l’administration pour demander des places.
Elza Sandrine Sawadogo (stagiaire)
Fasozine
