Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a organisé, le mardi 6 juillet 2010 à Ouagadougou, un atelier sur l’entretien routier au Burkina. Cet atelier qui a réuni les agences d’exécution (directions générale, centra le et régionale) devra permettre la validation d’une étude pour le secteur de l’entretien routier au Burkina Faso.
Les efforts importants mis en œuvre dans le cadre des différents projets sectoriels de transport ont permis une remise à niveau du réseau routier au cours de la présente décennie. Il est impératif pour la sauvegarde de ces investissements et pour garder la confiance des partenaires, de mobiliser des efforts, des ressources pour assurer la pérennité de cette infrastructure renouvelée.
C’est pour voir comment entretenir le réseau routier que l’atelier de restitution du rapport final de l’étude pour l’élaboration d’une stratégie d’optimisation de l’entretien routier au Burkina a été organisé. Pour Ousmane Yonli, représentant le secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, il a été mis en place en 2007 "un fonds d’entretien routier au Burkina Faso répondant aux engagements que le gouvernement a pris dans le cadre de la stratégie de développement du secteur des transports".
C’est une des mesures et non des moindres prises pour atteindre les objectifs globaux de cette politique à savoir : maintenir le réseau dans un bon état de praticabilité en vue de réduire les coûts d’exploitation des véhicules et d’accroître la sécurité des usagers ; assurer la mobilité des biens et des personnes, génératrice de développement économique local ; renforcer les capacités de gestion du réseau routier. Selon lui, si des progrès évidents peuvent être constatés, il n’en demeure pas moins que la mise en œuvre de la gestion du réseau routier se heurte encore à de nombreuses difficultés.
Les problèmes rencontrés par les intervenants dans la gestion du réseau routier et tout particulièrement l’entretien routier sont récurrents et se résument au manque ou à l’insuffisance de ressources, aux difficultés de planification et de programmation des travaux d’entretien (courant et périodique) et aux contraintes de mise en œuvre de ces programmes de travaux.
"Afin de poursuivre les efforts en vue d’améliorer ce secteur, le ministère des Infrastructures et du Désenclavement met tout en œuvre, avec l’appui des partenaires au développement, pour apporter les solutions aux différents problèmes constatés.
C’est dans ce sens que nous apprécions à sa juste valeur l’aide que nous apportent les partenaires techniques et finances dans l’amélioration de la gestion de l’entretien des routes," a-t-il ajouté. Débutée en février 2010, l’étude a été menée par le groupement "Egisbceom international-BIGA". Le rapport montre l’importance du choix des stratégies et des programmations adoptées sur l’évolution de l’état du réseau et sur l’objectif recherché qu’est la diminution du coût d’exploitation des véhicules.
Il illustre aussi la nécessité de mobiliser les ressources nécessaires à l’entretien, car un défaut d’entretien entraîne à court terme une dégradation généralisée du réseau. Les résultats de la présente étude seront enrichis à cet atelier et soumis à l’appréciation des autorités gouvernementales pour des prises de décisions idoines.
Sarra BADIEL
(Stagiaire)
