Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) KoJUS accueille très bientôt la conférence internationale « Tree for Africa », édition 2024. Ce grand raout annuel, organisé par l’université privée jésuite qui a ouvert ses portes au Burkina en 2020, met l’accent sur la recherche empirique, la modélisation mathématique en vue du développement durable de l’Afrique en général, et du Burkina Faso en particulier. L’édition 2024 fait l’option d’un recentrage pour permettre une capitalisation des bonnes pratiques, en matière de transmission des sciences aux jeunes, aux adultes et en matière d’utilisation d’instruments comme supports ou médium de transmission de la connaissance et du savoir. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le Père François Pazisnewende Kaboré, président de l’université, revient sur les principales articulations de la rencontre.
Lefaso.net : Le Burkina accueille bientôt la conférence internationale TREE 2024 ; pouvez-vous nous rappeler l’objet de cette conférence annuelle ?
Père François Pazisnewende Kaboré : Bonjour et Merci pour votre question. La conférence annuelle TREE (Technology, R&D, Education and Economy) est une conférence annuelle interdisciplinaire qui met l’accent sur la recherche empirique, la modélisation mathématique en vue du développement durable de l’Afrique, en général, et du Burkina Faso, en particulier.
Quel est le thème de l’édition de cette année ?
Cette année le thème est « Science Education for Development : Pedagogy, Andragogy and Instrumentation ». Il s’agit donc de mettre l’accent sur la transmission de la connaissance au profit des jeunes et des adultes d’une part et sur les instruments et outils appropriés d’autre part.
Ouagadougou avait accueilli en juin 2023 la précédente édition ; quel bilan pouvez-vous en faire ?
Oui, en effet, l’année dernière, la précédente édition avait pour thème « science Education for Development : role for Knowledge, Technology, and Policies ». Cette édition avait connu la participation de plusieurs dizaines de chercheurs Burkinabé, Africains et internationaux, surtout de nos partenaires venus de l’Inde, un des rares pays au monde qui a fait l’option stratégique de promouvoir l’économie de la connaissance en vue de son développement. Le bilan est donc largement positif compte tenu du taux de participation pour ce type de conférence d’une part et d’autre part, en raison de la qualité des contributions scientifiques et des retombées académiques pour KoJUS et pour le Burkina Faso.
Combien de personnes attendez-vous et d’où viennent-elles ?
TREE for Africa 2024 accueillera une dizaine de chercheurs qui feront des présentations académiques et environ une cinquantaine de participants. Cette année, l’édition 2024 fait l’option d’un recentrage pour permettre une capitalisation des bonnes pratiques, en matière de transmission des sciences aux jeunes (la pédagogie), aux adultes (andragogie)d ; et en matière d’utilisation d’instruments comme supports ou médium de transmission de la connaissance et du savoir. En effet, durant les deux dernières années, des équipes de KoJUS ont effectué de nombreux séjours académiques dans de nombreuses universités membres du réseau des universités jésuites qui est fort de plus de deux cent onze (211) universités, à travers le monde.
Cette édition veut permettre à tous ces chercheurs de partager et de consolider ce qu’ils ont vu et toucher du doigt avec leurs collègues de KoJUS restés sur place, de même qu’avec la communauté scientifique et académique burkinabè, de façon plus large. Ce partage se fera à travers des papiers scientifiques dont les co-auteurs sont à la fois des chercheurs de KoJUS, mais aussi des partenaires étrangers, notamment en Asie, Etats-Unis et en Europe.
Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Les préparatifs de TREE for Africa 2024 vont bon train, même si nous aurions aimé être un peu plus avancés. A ce stade, les principaux chercheurs attendus ont confirmé leur participation effective. Vous êtes, vous aussi donc conviés à cette conférence. Merci infiniment pour votre accompagnement et pour votre intérêt pour ce type d’initiative qui, nous l’espérons, permettra aux participants de mieux prendre conscience de l’importance de la « méthode » dans le processus d’apprentissage et de transmission des sciences aux jeunes et aux adultes. Je vous remercie.
Lefaso.net
