Actualités :: Série de soutenances des textiliens de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (…)

Les soutenances de la filière Génie des textiles de l’EPO ont débuté ce jeudi 18 juillet 2024. Ils sont huit candidats appelés à présenter leur Projet de Fin d’Études (PFE) devant différents jurys pour obtenir leur diplôme d’ingénieur de conception (Bac+5).

Edmond M Ouédraogo, le premier à ouvrir le bal des soutenances de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou a soutenu son mémoire de fin de cycle en ingénierie génie textile sur le thème "Amélioration de la production au niveau du tricotage : temps de changement de séries”. C’était dans les locaux de la direction générale de l’institution à Ouagadougou.

Edmond M Ouédraogo est désormais ingénieur en génie textile. Devant ses parents, amis et connaissances, il a amplement mérité ce titre dans l’après-midi de ce jeudi, après une présentation fructueuse et éloquente de son mémoire devant un jury de haut niveau, présidé par Dr Justin T. Zaïda.

L’impétrant Edmond M. Ouédraogo

Il s’est agi pour l’impétrant de convaincre le jury de quatre membres, sur la maitrise du sujet et du domaine portant sur l’utilisation d’une méthode qui permet de gagner du temps au niveau du changement de pièces des machines pendant le tricotage pour gagner de l’argent, en un mot démontrer scientifiquement qu’en entreprise le temps c’est de l’argent.
Un travail sanctionné par la note de 17,50/20, avec les félicitations du jury.
Le désormais ingénieur Edmond Ouédraogo, ne cache pas sa satisfaction pour l’obtention ce diplôme qui était un rêve et un objectif à atteindre.

"C’est un sentiment de joie qui m’anime, parce mon objectif et mon rêve était de devenir ingénieur, surtout ingénieur en textile, car nous manquons de compétence pour la transformation de nos matières textiles.
La réalisation de ce rêve nous permettra de faire la relève au niveau de l’enseignement, faire des propositions au gouvernement pour une meilleure industrialisation de notre pays et nous allons également apporter notre expertise pour mettre en place des mécanismes pour développer davantage l’artisanat" s’est-il réjoui.

Dr Justin T. Zaïda, président du jury

Pour le président du jury, Dr Justin T. Zaïda, enseignant chercheur, “le niveau est très bon, c’est un travail remarquable qui pourrait être utilisé par les entreprises au niveau du Burkina Faso, parce qu’il a permis d’utiliser une méthode qui permet de gagner du temps au niveau de tout ce qu’il y a comme changement de pièces, de machine et cela permet de gagner énormément en temps donc de gagner de l’argent".

Dr Justin T. Zaïda a par ailleurs rappelé "qu’il serait bon que les entreprises puissent exploiter cet ingénieur qui vient de finir pour le bien de la productivité des entreprises.
L’école polytechnique de de Ouagadougou est évidemment une solution au problème industriel du Burkina et cela se traduit par la vision des plus hautes autorités qui ont choisi l’institution pour servir de cadre au lancement de l’université polytechnique par son excellence Monsieur le président du Faso, preuve que nous sommes en phase avec la vision du pays et le Burkina Faso peut compter sur nos étudiants pour le développement industriel et socio-économique de notre pays".

Dr Dioari Ulrich Combari, Directeur de l’institut du génie des systèmes industriels et textiles

Pour le Dr Dioari Ulrich Combari, Directeur de l’institut du génie des systèmes industriels et textiles, "le textile est une filière porteuse au Burkina Faso et les étudiants qui embrassent la filière doivent travailler beaucoup pour être à la hauteur des attentes des burkinabè.
Le tissu textile industriel burkinabè est embryonnaire, il faut la formation des compétences nécessaires pour aider à mettre en place les industries textiles, à les piloter et à les améliorer pour les rendre plus compétitives au plan national et international".

"Nous attendons le soutien accru de l’état pour la formation des ingénieurs nationaux, le renforcement des laboratoires pour les travaux pratiques et la recherche, car le domaine du textile est très prometteur. Il nous faut des unités de transformation pour accompagner notre slogan ; produisons ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons" renchérie Dr Combari.

"C’est un plaisir d’accompagner l’enseignement et l’encadrement de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou et bien évidemment cette première promotion d’ingénieurs en génie textile.
C’est un partenariat où nous avons utilisé tous les moyens à notre disposition pour permettre aux étudiants de passer presque quatre mois en Tunisie dans des entreprises où il y a des processus de fabrication très utile pour les étudiants. Dans l’avenir, c’est certain que l’école sera automne pour le bonheur des Burkinabè. C’est ça notre objectif ", rassure le Pr Saber Ben Abdessaalam, co-encadrant de l’étudiant.

Pr Saber Ben Abdessalam, enseignant chercheur à l’Ecole d’National d’Ingénieurs de Monastir (Tunisie), co-encadrant de l’étudiant

Les responsables de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou, ont salué l’accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financier et réitère leur amitié avec l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir.
Cette soutenance est la première d’une série de soutenances qui vont sanctionner la fin du cycle de plusieurs étudiants formés dans cette Grande école.

En rappel l’objectif principal l’Ecole polytechnique de Ouagadougou est de former des cadres de haut niveau dotés d’un savoir-faire technologique et d’innovation et d’une capacité managériale dans différents domaines d’ingénierie (Textile, Industriel, Mécanique, Informatique et Télécommunications).

Le diplôme d’ingénieur de conception prépare à l’insertion professionnelle dans les domaines du génie avec la possibilité de poursuivre des études doctorales. L’offre de formation est organisée par filière et par spécialité sous la forme de parcours de formation initiale et/ou continue en présentiel, en alternance ou à distance.
La formation d’ingénieur de conception assure à l’élève de solides compétences scientifiques, technologiques et managériales lui permettant de proposer des solutions innovantes pour résoudre des problèmes complexes de développement. Cette formation passe par l’acquisition d’une large culture générale, une ouverture sur le monde et une conscience des responsabilités sociétales et environnementales.

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