Les conflits armés que connaissent certaines régions d’Afrique ont un fort impact sur les enfants. C’est ce qui ressort essentiellement d’une rencontre en ligne d’OSC des deux régions de l’Afrique centrale et du Liptako-Gourma. Organisé en collaboration avec le staff du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU chargé des droits de l’enfant depuis New-York, ce webinaire s’est tenu le 17 juillet 2024.
La discussion du panel sur le thème « Expériences et leçons apprises sur la protection des enfants dans les conflits armés et la prévention des violations majeures à leur encontre » a été facilitée par Dr Jocelyne Vokouma, anthropologue principale à l’Institut des sciences des sociétés (INSS). Durant cette partie qui a donné la parole aux OSC impliquées dans la protection des droits de l’enfant dans les conflits armés de la région du Liptako-Gourma, il était question de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques.
Selon Hawa Aw, secrétaire exécutif de l’autorité du Liptako-Gourma (AGL), la situation des enfants déplacés internes est la porte d’entrée à d’autres violences à leur endroit. Et au Burkina Faso, la crise sécuritaire et le déplacement des populations entraînent une exposition des enfants à plusieurs types de vices. Elle a également déploré le recrutement d’enfants dans les groupes armés terroristes.
L’objectif principal de cette conversation interrégionale était d’engager les parties prenantes et les acteurs à évaluer les progrès réalisés dans la protection des violations majeures contre les enfants, d’informer et de guider le développement de l’adaptation des points d’entrée dans la protection efficace des enfants en Afrique centrale et dans la région du Liptako-Gourma.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
