L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) poursuit ses activités dans le cadre de la célébration de la 8e journée africaine de la lutte contre la corruption. Elle a organisé ce vendredi 12 juillet 2024 à Ouagadougou une campagne de don de sang au profit des malades et des blessés de guerre.
Après une conférence publique sur les mesures efficaces de protection des lanceurs d’alerte, l’ASCE-LC s’est déportée sur le terrain pour mobiliser le public autour de la question du don de sang afin de témoigner sa solidarité envers les malades et les FDS blessés au combat.
Cet acte qui paraît banal, selon l’un des responsables de l’ASCE-LC, Mamadou Drabo, a pourtant une grande importance, celui de communier avec les personnes qui sont dans un besoin et surtout de montrer leur solidarité pour une cause nationale. Tout en précisant que quand on n’est pas solidaire, on ne peut pas donner son sang, ni penser aux autres et à leurs souffrances. « C’est un acte de patriotisme, parce que, qui est prêt à donner son sang, est aussi réceptif au message d’intégrité et de respect des biens et des deniers publics », résume-t-il.
C’est d’ailleurs cette solidarité et ce souci de compatir aux souffrances des autres qui ont poussé Tidiane Wangré, élève à l’ENAM et Aïssétou Moné, la responsable des ressources humaines de l’ASCE-LC à venir donner leur sang.
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L’élève de l’ENAM est un habitué du don de sang. C’est même presque devenu une habitude pour lui et quand l’occasion se présente, il dit le faire sans problème. M. Wangré est à son septième don et promet de le faire toutes les fois où il sera apte et en bonne santé.
Quant à Aïssétou Moné qui offre son sang pour la quatrième fois, elle dit aussi le faire pour porter secours à ces personnes qui sont anémiées dans les hôpitaux et surtout les éléments des forces de défense et de sécurité blessés au combat.
C’est une manière pour elle d’être solidaire envers eux et d’apporter sa contribution dans cette lutte contre le terrorisme et pour l’amélioration de la santé publique.
Yvette Zongo
Lefaso.net
