Après la conférence publique sur le thème : « Les mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alerte » en marge de la 8e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption, le jeudi 11 juillet 2024, l’ASCE-LC a initié une séance d’aérobic dans la soirée, pour renforcer les muscles.
L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) commémore chaque année, la journée africaine de lutte contre la corruption, initiée par l’Union africaine. Pour cette 8e édition, c’est par une conférence publique qu’elle a ouvert le bal, le jeudi 11 juillet 2024. Plus tard dans la soirée, elle a initié une séance d’aérobic ouverte au grand public pour renforcer les muscles et décompresser.
Pour la directrice des ressources humaines (DRH), Aissétou Ky/Moné, pour cette édition de la journée africaine de lutte contre la corruption l’ASCE-LC a fait le choix de réfléchir sur : « Les mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alerte ». « Une conférence publique sur ce thème a été tenue un peu plus tôt dans la matinée à l’ENAM. Ce soir on est rassemblé pour la séance d’aérobic et demain on aura le don de sang. Je profite de votre micro pour inviter toute la population à se rendre à l’ENAM demain pour donner son sang car donner son sang, c’est sauver des vies », a-t-elle incité.
Plusieurs organisations de la société civile prennent part à cette commémoration. Au rang de celles-ci, on peut citer le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et le Centre de gouvernance démocratique (CGD). Selon le directeur exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, son institution est présente pour apporter sa contribution, aussi minime soit-elle, à la célébration. « C’est la 8e édition mais de mémoire, c’est la deuxième que nous réussissons. J’encourage l’ASCE-LC à continuer à nous fédérer parce que c’est elle l’institution mère », a-t-il laissé entendre. A l’en croire, le nombre d’activités retenues pour cette édition a connu une croissance par rapport à l’année passée. « Les activités qui sont organisées dépassent ce qu’on a fait l’année passée. On n’a pas pu faire ce qu’on voulait car on pensait à une dizaine d’activités. Le nerf de la guerre n’a pas suffi. Pour les prochaines années, on peut espérer faire mieux », a-t-il fait savoir.
Le chargé de programmes pour le CGD, Anselme A. Somda, a pris la parole au nom des OSC qui font la promotion de la bonne gouvernance et luttent contre la corruption. Il a informé qu’à l’occasion de cette journée, leurs organisations et l’ASCE-LC mutualisent les efforts pour toucher le maximum de Burkinabè autour de la problématique de la corruption. Il a rappelé aussi que c’est une gangrène pour toute société. « Nous essayons d’apporter notre contribution de sorte qu’elle puisse mener efficacement ses missions. Il faut rappeler que la lutte contre la corruption ne saurait être engagée par les institutions étatiques seulement. Elle doit être un mouvement d’ensemble », a-t-il préconisé.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
