Actualités :: Burkina/Promotion du vivre-ensemble : Des jeunes et des femmes outillés sur (…)

Le jeudi 11 juillet 2024 dans la « cité de Yendabli », le gouvernorat de l’Est, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a initié une conférence sur les mécanismes traditionnels et endogènes et la gestion des conflits au profit de 100 jeunes et femmes de la province du Gourma.

Cette rencontre avec les jeunes et les femmes vise à définir leur place et leur rôle dans ce mécanisme, présenter ceux traditionnels et endogènes existant dans la région de l’Est dans la prévention et la gestion des conflits à travers le projet Prévention et gestion des conflits (PREGEC).

Pour le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nakambo, représentant le gouverneur de l’Est, la crise que vit le pays et la région de l’Est met à rude épreuve le vivre ensemble, menace la cohésion sociale et, malheureusement, les jeunes sont les principales victimes de cette situation.

« Les jeunes et les femmes sont les maillons essentiels de notre société et toute action allant dans le sens de la cohésion sociale qui n’implique pas ces gens est vouée d’office à l’échec », martèle-t-il, tout en remerciant le PNUD pour son accompagnement.

Silas Nakanabo, haut-commissaire de la province du Gourma, représentant le gouverneur de la région

Selon Sékou Sow, un communicateur, la conférence permettra de faire comprendre aux participants qu’il existe des alternatives au sein de nos communautés qui prônent le vivre-ensemble. Elle permettra aussi de revenir sur des mécanismes mis en place par les ancêtres pour pouvoir vivre en parfaite harmonie dans une cohabitation pacifique entre les communautés.

« La parenté à plaisanterie, le rôle des anciens, l’arbre à palabre sont des mécanismes que nous avons au sein des communautés et auxquels nous devons faire appel pour prévenir les conflits », lance-t-il.

Sékou Sow, un communicateur

A en croire Fatimata Thiombiano, une participante, cette conférence vient à point nommé. « Les jeunes et nous les femmes avons un rôle à jouer pour un vivre- ensemble, le respect de l’autre. Entre parents à plaisanterie, il ne doit pas y avoir de bisbilles et c’est traditionnel » confie-t-elle, avant de lancer un appel aux jeunes et aux femmes à la pratique de ces valeurs ancestrales pour promouvoir la cohésion sociale et la paix.

Fatimata Thiombiano, une participante

Des communications portant sur la situation actuelle des conflits dans la région de l’Est ; sur les mécanismes traditionnels et endogènes de prévention et de gestion des conflits communautaires dans l’Est et sur la place et le rôle des femmes et des jeunes dans ces mécanismes ont été déroulées, le tout assorti de recommandations.

Le projet Prévention et gestion des conflits est financé par le Fonds des nations unies pour la consolidation de la paix.

G. Aboubacar
Lefaso.net

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