Actualités :: Burkina/Institut supérieur d’études de protection civile : 19 apprenants (…)

La formation en secourisme organisée par l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) a débuté dans la matinée du lundi 1er juillet 2024 dans les locaux de l’ISEPC. La cérémonie d’ouverture de cette formation en instructorat de secourisme a été présidée par le directeur général de l’ISEPC, le commandant Zouno Gérard Bambara.

Cette session de formation organisée par l’ISEPC connaît la participation de 19 stagiaires de neuf nationalités à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, la République du Congo, le Sénégal et le Togo.

Ce stage de trois semaines permettra aux stagiaires de renforcer leurs compétences en tant que moniteurs de secourisme. « C’est un stage de haut niveau qui prendra trois semaines. Dans un premier temps, c’est comment former des moniteurs de secourisme. Dans un deuxième temps, comment il faut préparer, organiser, conduire des sessions d’évaluation des moniteurs de secourisme, comment il faut assurer leur suivi, le recyclage et comment il faut faire une sélection du moniteur. Donc si vous voulez être instructeur national de secourisme, il faut être apte à la formation des formateurs et ensuite, passer l’examen d’encadreurs de la conception d’actions de formation », a déclaré l’adjudant-chef Alphonce Congo, coordonnateur du stage.

Pour le directeur général, le commandant Zouno Gérard Bambara, seuls les plus méritants repartiront avec leurs diplômes d’instructeurs de moniteurs. Il a aussi rappelé l’importance du secourisme qui selon lui pourrait éviter beaucoup de morts sur la route. S’adressant aux stagiaires, il soutient : « La formation va durer trois semaines, ça sera intense. Ici à l’institut, nous ne faisons pas du social, vous allez devoir travailler pour mériter vos parchemins. Ce n’est pas une façon de vous mettre la pression mais c’est bien qu’on vous dise la vérité en commençant. Ici, les diplômes ne sont pas donnés, ils se méritent. Le secourisme est tellement important parce que pour les sapeurs-pompiers un peu partout, c’est l’activité principale que nous menons dans nos unités. Il y a une étude qui avait été faite qui disait que si seulement 30% de nos populations était formée en secourisme, on allait éviter jusqu’à 80% de morts sur la route. Cela veut dire à quel point ce module de formation est particulièrement important pour l’activité quotidienne des unités d’incendie et de secours ».

« De manière générale, c’est vraiment important pour tout le monde. C’est un domaine transversal qui fait que nous ne pouvons pas lésiner là-dessus. Il faut qu’on prenne cette formation au sérieux. En Afrique, nous nous plaignons du manque de matériels dans nos unités d’intervention. Si au moins à un moment donné, nous arrivons à combler ce manque de matériels par les connaissances, nous avons déjà gagné quelque chose. Je vais vous inviter à mettre tout le sérieux parce qu’il est bien d’acquérir les connaissances mais c’est surtout bien de les avoir définitivement en tête pour que ça serve aux unités que nous formons. Nous serons disposés et disponibles à vous accompagner », a-t-il ajouté.

De son côté, l’adjudant-chef Alphonce Congo, formateur issu de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a indiqué que cette formation répond à plusieurs besoins, formateur « Le stage d’instructorat national de secourisme, c’est un stage de conception de haut niveau. Il s’agira pour nous formateurs de donner tout ce qui est rudiments nécessaires aux participants, notamment tout ce qui est savoir, savoir-faire, savoir être afin qu’ils puissent faire ce qu’ils font sur le terrain dans le cadre de la formation des moniteurs de premiers secours. Cette formation vise à préparer dans un premier temps, un dossier de formateurs de moniteurs de premiers secours, ensuite, organiser tout ce qui est aspect lié à l’organisation matérielle, pédagogique, intellectuelle pour la conduite de cette formation, conduire la formation elle-même. Il faut aussi évaluer. Si vous êtes formateurs et vous ne pouvez pas évaluer les formateurs de premiers secours, il va de soi que les choses ne marchent pas très bien. Evaluer, suivre et de temps à autre, procéder à des recyclages des moniteurs de premiers secours », a-t-il précisé.

L’adjudant-chef Alphonce Congo dit attendre des stagiaires, « un investissement hors pair, de gros sacrifices, de gros efforts. Qu’ils s’investissement individuellement, collectivement afin de réussir à ce stage ».

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