Actualités :: Burkina : Les capacités du Règlement sanitaire international (RSI) analysées (…)

La cérémonie d’ouverture de l’atelier d’évaluation externe conjointe (JEE) des capacités du Règlement sanitaire international (RSI) au Burkina Faso a eu lieu ce lundi 1er juillet 2024 à Loumbila (province de l’Oubritenga, dans la région du Plateau-central). Durant cinq jours (du 1er au 5 juillet), des experts internationaux vont apprécier les scores attribués et les éléments de preuve pour chacune des capacités requises pour le RSI (2005). Aussi, ils vont identifier les manquements de la mise en œuvre du RSI au Burkina Faso. Cet atelier est organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La population mondiale est confrontée à des maladies, voire des pandémies. Le déplacement des populations à travers les quatre coins du monde favorise la propagation des maladies infectieuses.
En 2019, la maladie à covid-19 a fait des ravages. On se souvient encore du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003. On peut aussi citer la pandémie grippale associée au virus A(HIN1) en 2009 et l’épidémie du virus Ébola en 2014. La situation sanitaire dans le monde est marquée par la persistance de maladies telles que la rougeole, le cholera, la dengue, la méningite, etc. Sans oublier les catastrophes naturelles ou provoquées (guerres, inondations, les risques chimiques, radiologiques).

Les experts sont venus de plusieurs pays d’Afrique

Le RSI se présente comme un instrument de droit international qui vise à prévenir la propagation des maladies au niveau international, à renforcer la capacité des États dans la protection contre ces maladies et à les maîtriser afin qu’elles ne se propagent pas dans d’autres pays.

A noter que la dernière version du RSI a été adoptée par la 58e assemblée mondiale de la santé, en 2005. 196 États ont fait le choix de l’adopter (dont le Burkina Faso).
Selon les principes du cadre de suivi et d’évaluation du RSI (2005), chaque pays, en plus des exercices de simulation, des revues après action, du rapport annuel à l’assemblée mondiale de la santé, devrait réaliser une évaluation externe conjointe après chaque cinq ans, d’où la présente évaluation externe conjointe.

Il a été demandé aux partenaires techniques et financiers de mobiliser plus de ressources pour l’atteinte des objectifs

« De 2017 à 2022, il y a eu une évaluation des capacités externes du Burkina Faso. Cet atelier vise à faire l’évaluation des actions qui ont été prises de 2017 à 2022. Il est la première étape d’un processus qui a commencé depuis janvier 2024. « Il va nous permettre d’envisager les actions prioritaires pour renforcer le système de santé. A l’issue de cette rencontre, il y aura un plan d’action qui sera élaboré et mis en œuvre pour renforcer le système de santé. Au niveau du gouvernement, nous attendons les conclusions de cet atelier, afin de les utiliser pour renforcer le système de santé », a indiqué le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Dr Amadou Dicko a fait la promesse que le gouvernement va prendre en compte les recommandations issues de l’atelier

L’OMS, un allié

Le représentant résidant de l’OMS au Burkina Faso, Dr Seydou Coulibaly, a fait savoir que le RSI implique deux obligations pour les États. La première est de disposer d’un minimum de capacités qui permettent la mise en œuvre réussie du RSI. La deuxième est de régulièrement faire le point à l’assemblée mondiale de la santé sur les progrès réalisés dans le cadre de sa mise en œuvre. Il a renchéri en soulignant que le travail des experts indépendants va permettre d’apprécier les aspects positifs et ceux négatifs.

« Cette évaluation constitue une étape critique pour opérer des améliorations dans la mise en œuvre du RSI », a déclaré Dr Seydou Coulibaly (devant, à droite)

Des solutions idoines vont être dégagées afin que le Burkina Faso réagisse de manière prompte en cas de survenue d’un événement sanitaire pour empêcher sa propagation. « L’OMS y accorde un intérêt particulier parce que c’est un outil qui va nous permettre d’éviter des situations que nous avons connu par le passé à travers certaines épidémies », a-t-il insisté. Seydou Coulibaly a conseillé aux parties prenantes de mutualiser les efforts afin que les populations aient accès à un système de santé efficace.

SB
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