Actualités :: Burkina : Inoussa Wendlamita Kiemdé, chorégraphe et artiste envers et contre (…)

Âgé de 20 ans et orphelin de père, Inoussa Wendlamita Kiemdé est un artiste chorégraphe. Après l’obtention de son BEPC en 2022, il a fait la deuxième année en techniques de vente commerciale.

Après cela Inoussa Wendlamita Kiemdé a décidé d’arrêter l’école pour continuer dans la musique par passion. À l’entendre, depuis tout petit il fait la musique et la danse. « Je ne peux pas abandonner la musique. J’ai voulu chanter et étudier mais malheureusement je n’ai pas pu concilier la musique et l’école car je n’arrivais pas à étudier et chanter en même temps. J’étais plus concentré sur la musique que sur l’école », dit-il.

Ses débuts selon lui n’étaient pas faciles car sa mère l’a forcé à continuer l’école. À l’entendre, elle était contre le fait qu’il veuille faire la musique. À en croire l’artiste chorégraphe, sa mère, pour exprimer son mécontentement, ne lui adressait plus la parole.

« Mes frères également étaient contre ma décision d’abandonner l’école pour la musique. Pour eux, ce n’était pas du tout une bonne idée de faire la musique. Mais j’étais trop attaché à la musique malgré tout. Quand j’étais à l’école, je ne manquais pas d’argent. Mes frères me soutenaient, mais maintenant ils ne le font plus comme avant. Ils disent de me débrouiller », dit-il.

En plus de la danse, Inoussa Wendlamita Kiemdé fait la chorégraphie. « Je forme des filles et les garçons d’honneur dans les mariages. Grâce à ce métier de chorégraphie j’arrive à subvenir à mes besoins et à m’en sortir », indique-t-il.

Selon lui, pour ses projets, il aimerait bien remplir les stades au Burkina Faso et à l’extérieur et pouvoir ouvrir sa propre maison de production.

« Actuellement je suis dans l’autoproduction. Quand je vais réussir je ferai de mon mieux pour que les autres artistes qui viennent aient du soutien. Je fais les formations des filles et garçons d’honneur je fais la formation à 80 000 francs CFA pour 15 séances en deux mois », fait-il savoir.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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