C’est parti pour les travaux des assises nationales qui réunissent, ce samedi 25 mai 2024 à Ouagadougou, et ce, à demain, dimanche, 26 mai, plusieurs participants constitués autour des composantes des forces-vives (partis et formations politiques, autorités coutumières et religieuses, Forces de défense et de sécurité, organisations de la société civile).
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, avec la présence de plusieurs membres du gouvernement.
Dans sa brève allocution de bienvenue, le président du comité national d’organisation, colonel Moussa Diallo, a situé le contexte d’adoption de la Charte en vigueur et les missions qu’elle assigne à la Transition avant de présenter le but des présentes assises nationales qui est de plancher sur la suite, la transition en cours prenant fin le 30 juin 2024.
Dans le discours d’ouverture officielle qu’il a prononcé au nom du président de la Transition, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Émile Zerbo, a, lui, rappelé les efforts qui ont été consentis par la Transition, notamment dans la lutte contre le terrorisme, et conformément aux missions assignées par la Charte (adoptée le 14 octobre 2022).
Après cette brève partie officielle, place est faite aux travaux. Ils se tiennent à huis clos, dans un dispositif de discrétion. La presse est conviée pour les conclusions, attendues, en principe, pour demain, dimanche.
Il faut relever que ces assises se tiennent sans des acteurs politiques constitués, notamment l’ancienne majorité présidentielle, l’ancien chef de file de l’opposition politique (qui ont conditionné leur participation par la levée de la suspension qui frappe leurs activités), des organisations syndicales. Qu’à cela ne tienne, les partisans du pouvoir en place, eux, se sont mobilisés devant la salle où se tiennent des travaux, pour réclamer une prolongation avec le capitaine Ibrahim Traoré.
O.L
Lefaso.net
