Actualités :: Burkina / Agroécologie : Le projet AGRIPSAU pour les filières lait et (…)

L’Institut des sciences des sociétés abrite, du 5 au 7 décembre 2023, l’atelier méthodologique et de lancement du projet « Exploration des conditions d’une agro écologisation inclusive des politiques et services support à l’innovation pour renforcer la résilience de l’agriculture urbaine » (AGRIPSAU). Et la session de ce jour, mardi 5 décembre 2023, sera d’une part consacrée à présenter le projet aux différents acteurs et parties prenantes et d’autre part, à faciliter leurs contributions à la consolidation des premiers outils méthodologiques pour la conduite des activités.

L’agroécologisation désigne le processus d’intégration de l’agroécologie au plan stratégique et opérationnel dans les politiques et les services agricoles. Au Burkina Faso, son extension reste encore réduite faute de sensibilisation des acteurs et de déficit d’outils et de connaissances sur ses tenants et aboutissants. C’est donc pour résoudre ces différentes contraintes, que le projet AGRIPSAU intervenant dans les filières lait et maraîchage en zone urbaine et périurbaine de Ouagadougou a vu le jour. Trois institutions travaillent pour sa mise en œuvre. Il s’agit de l’Institut des sciences et des sociétés (INSS), l’université Thomas Sankara et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

Le projet a été financé par Agropolis fondation et le Centre de recherches pour le développement international à travers l’organisation non gouvernementale dénommée « Environnement, développement action pour la protection naturelle des terroirs »

Selon Dr Patrice Djamen, chercheur au CIRAD, le projet comprend quatre phases. « La première composante porte sur la visualisation des changements et plus précisément, à quoi devraient ressembler ces filières en termes de pratiques, de politiques et de services. La deuxième composante est relative à la sensibilité des filières, voir dans quelles mesures les politiques, services et pratiques des acteurs intègrent ces filières. S’ils le font, comment renforcer cela. Si ce n’est pas le cas, comment faire en sorte qu’ils l’intègrent. La troisième composante porte sur les compromis. Il s’agit de la gestion des tensions et défis liés à la prise en compte de l’agroécologie et de s’assurer que la promotion se fera de façon inclusive. La quatrième composante porte sur la gestion du projet en lui-même », a-t-il détaillé.

« Ce projet prendra fin en septembre 2024 et le budget total est estimé à 131 millions FCFA » Dr Patrice Djamen

Ces trois jours d’activités seront consacrés à la présentation du projet aux acteurs et à l’exploration des synergies potentielles ; aux échanges sur les outils d’évaluation de la sensibilité des filières à l’agroécologie ; à la construction d’une compréhension commune de l’agroécologie et de ses implications pour les différents acteurs des filières lait et maraîchage ; à l’amorçage d’un diagnostic prospectif rapide des filières lait et maraîchage dans une perspective d’agroécologisation.

« Nous pouvons bâtir un avenir où l’agriculture est productive et respectueuse de l’environnement, où les communautés rurales prospèrent et où la sécurité alimentaire est garantie pour tous », Dr Aoua Carole Bambara

Et selon Dr Aoua Carole Bambara, il s’agit d’une opportunité en or pour discuter, apprendre les uns des autres et jeter les bases d’une collaboration fructueuse car dit-elle « le changement climatique, la dégradation des sols et la pression croissante sur les ressources naturelles exigent une approche novatrice et durable pour assurer la sécurité alimentaire et le bien-être des populations. Le projet AGRIPSAU propose une vision audacieuse et inclusive pour l’avenir de l’agriculture au Burkina Faso. Je suis convaincue que les discussions riches et variées qui auront lieu durant ces trois jours contribueront à définir les contours de cette transition agroécologique au Burkina Faso ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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