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Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

LEFASO.NET
mercredi 15 avril 2020.

 

L’homme est bien connu dans le paysage médiatique du Burkina Faso. Depuis les premiers cas de maladie à coronavirus signalés au pays des hommes intègres, il a plusieurs fois dénoncé la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Ladji Bama, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a accepté de répondre aux questions de Lefaso.net, par rapport à ses prises de position. Le rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel, trouve que la communication gouvernementale sur le Covid-19 est « regrettable, catastrophe, désastreuse ». Lisez.

Lefaso.net : Où en est l’enquête sur l’attaque dont vous avez été victime ?

Ladji Bama : Le 6 janvier, j’ai été victime d’un incident. En sortant de cet incident, j’avais dit à certains de vos confrères que la police était venue faire les constatations d’usage. Mais j’avoue que malheureusement, depuis cet instant, la police n’est pas encore revenue sur les suites de l’enquête qu’elle est en train de mener. Si bien que je ne peux rien dire, parce que la police ne m’a rien dit sur la suite de ses enquêtes.

Comment vous trouvez la communication du gouvernement dans la gestion du Covid-19, depuis le début de la crise jusqu’à présent ?

Je crois que la communication du gouvernement sur cette crise du Covid-19, c’est connu de tous, et tout le monde en parle. C’est une communication qui est vraiment regrettable, catastrophe, désastreuse. Les qualificatifs, on peut les aligner. On ne peut pas comprendre, et les faits sont tellement édifiants. Tout le monde constate que ce n’est plus qu’un tâtonnement.

Depuis janvier, la ministre de la Santé nous annonçait, lors d’une de ses sorties, que tout était mis en œuvre, que toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement et qu’en cas de Covid-19 au Burkina, le pays était prêt pour y faire face. Mais depuis que le virus est arrivé au Burkina, vous voyez ce qui se passe sur le terrain aujourd’hui ; c’est la désolation. On se rend compte que c’était un gros mensonge que cette dame nous avait servi. Rien n’était fait, rien n’était réellement préparé dans ce pays pour faire face à ce virus.

Quand le virus est entré dans le pays, vous avez vu encore combien de fois il y a eu des chaînes de fourvoiements des membres du gouvernement concernant cette crise ! Prenons par exemple l’affaire de l’avion qui avait ramené des Chinois supposés contaminés au Covid-19.

Vous avez vu comment les membres du gouvernement se sont contredits. Cette cacophonie s’est poursuivie, ce qui m’amène à me demander si on a vraiment un gouvernement dans ce pays. On se demande même si ce pays est vraiment gouverné. Voilà un peu la situation, c’est vraiment désolant pour ce pays.

Certains n’hésitent pas à dire que vous aimez tirer à boulets rouges sur le gouvernement. Est-ce que ce n’est pas mieux souvent, en plus des critiques, d’apporter des pistes de solutions ?

Je pense que chacun est libre d’apprécier les choses comme il veut. Les gens sont libres de trouver que moi je suis trop critique, mais c’est ma façon aussi de percevoir les choses. Je pense qu’on est en démocratie et on ne peut pas obliger quelqu’un à penser comme l’autre. Dire que je suis trop critique envers ce gouvernement, je le reconnais, mais ça serait aussi malhonnête de dire que je ne fais pas de proposition parce que j’en fais, et plusieurs fois j’ai fait des propositions.

Pourquoi vous êtes aussi critique ?

Ma critique, elle n’est pas gratuite et elle est amplement justifiée. Parce que d’abord, quand vous voyez les points sur lesquels j’interviens, que ça soit sur les questions de corruption, de gestion de l’administration publique en général et autres sujets, ce sont des questions qui sont connues depuis très longtemps. Mieux, ce sont des questions qu’on soulève depuis même l’ancien régime.

Vous vous souvenez qu’en 2014, des Burkinabè se sont sacrifiés pour qu’il y ait un changement dans ce pays. Des gens viennent et ils nous promettent le changement. Ils viennent et c’est exactement ce qu’on a dénoncé qu’ils viennent nous répliquer de façon textuelle, souvent même en pire. A moins qu’on soit vraiment d’une complaisance que je ne saurais qualifier, on ne peut pas se taire et croiser les bras pour s’asseoir regarder ces gens faire ce qu’ils font.

Avec l’ancien régime, on savait à quoi s’en tenir. Blaise Compaoré, quoi qu’on dise, on sait comment il est venu au pouvoir. Il n’a pas demandé l’avis de quelqu’un. Il a pris son pouvoir par la force et il gérait son pouvoir comme il voulait. Mais on ne peut pas admettre ça de la part de gens qui, en son temps même, disaient qu’ils ne pouvaient pas lorgner Kosyam.

Il a fallu que des fils de ce pays se lèvent pour se battre à mains nues pour arracher ce pouvoir de la main de ce régime de Blaise Compaoré, et des gens viennent le prendre pour nous retoquer ces mêmes bêtises-là. Nous ne pouvons pas l’accepter. Je suis critique, je le reconnais, et j’avais même dit dès le départ que je ne peux pas être complaisant avec ce régime. Et j’ai mes raisons. On ne peut pas faire tous ces sacrifices et on vient nous servir ce qu’on est en train de servir-là.

Quand on me dit que je ne fais pas de propositions, c’est que certains ne me suivent pas bien. Chaque fois que j’interviens à la télévision ou dans mes posts, je fais des propositions. Faire des propositions, ce n’est pas forcément dire de faire ceci ou cela. Par exemple, quand on vous dit que la gestion de la crise du Covid-19, telle que c’est fait, c’est du mensonge ; arrêtez de mentir et de dire la vérité aux gens… mais c’est une proposition !

Comment vous pouvez comprendre que la communication dise que quand quelqu’un décède du Covid-19, la première des choses, c’est de chercher à prendre des dispositions pour que sa famille ne soit pas infectée. Mais dans les faits, on se rend compte que la première victime de ce Covid-19 au Burkina, sa maison n’est toujours pas désinfectée jusqu’à aujourd’hui. Pendant que la communication officielle dit que c’est la disposition minimale qu’on doit prendre dans une telle circonstance. Mais le fait de dire déjà aux gens qui ont pris des engagements de tenir leur engagement, c’est déjà une proposition.

Pensez-vous que les mesures prises par le président du Faso sont en phase avec nos réalités ?

Comme on le voit déjà sur le terrain, chacun peut déjà tirer une conclusion. Je l’ai dit plusieurs fois, ces mesures prises par le président ne sont pas du tout sérieuses. Parce qu’il n’y a pas eu de réflexion à la base, et ça c’est l’un des gros malheurs de ce gouvernement. Les gens ne réfléchissent plus, ils sont dans des solutions de facilité. Quand une situation se présente, prenez la peine de vous asseoir et de réfléchir à comment on peut gérer la situation. Mais on ne se lève pas comme ça prendre des mesures sans se concerter.

Allez au Ghana pour voir ; ce pays, quoiqu’il soit plus développé que nous, ils n’ont pas pris ces mesures populistes. Ils ont réfléchi pour trouver des solutions de rechange. Comment se redéployer pour faire fonctionner l’économie, plutôt que tout ce monde en chômage. On dit que le Covid-19, son problème, c’est la proximité des gens ; pourquoi ne pas s’organiser pour dire par exemple : aujourd’hui, au lieu que tous ces commerçants se retrouvent dans tel alignement, on décide de l’ouverture de quelques boutiques pour cette semaine, le lendemain d’autres boutiques, ainsi de suite. Mais non, on se lève pour fermer tout !

Ladji Bama rédacteur en chef

Est-ce que la sortie du président du Faso le 2 avril 2020 a été rassurante ?

J’avoue d’abord que je ne l’ai pas écouté parce que depuis un certain temps, le président ne m’a jamais donné des raisons de l’écouter. Et même après lecture de ce discours, j’ai été réconforté de ne l’avoir pas suivi parce que les mesures prises ne sont pas adaptées à nos réalités. Certains même ont dit qu’ils ont été déçus par rapport à ce qu’ils ont écouté ce jour-là. Et ils ont raison de le dire parce que, quand un chef d’Etat sort pour s’adresser à son peuple, il doit pouvoir garantir à ceux qui viennent d’écouter certaines choses. Mais si les gens sortent au contraire plus confus et déçus, c’est désespérant.

Sommes-nous sur le bon chemin pour sortir de cette crise ?

Si on ne redresse pas la barre à temps, on est mal parti ; et les chiffres même en disent long. Dans la sous-région, le pays est en mauvaise position dans la gestion de cette crise. Si les gens ne se ressaisissent pas à temps, s’ils n’arrêtent pas de mentir, c’est sûr que le pays risque de plonger dans le chaos.

Sur une chaîne de télévision, vous avez regretté le départ de Blaise Compaoré parce qu’il mettait l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Que voulez-vous dire ?

Merci de revenir sur cette question qui a soulevé beaucoup de tollé. Je pense qu’il y a eu beaucoup de malhonnêteté car certains ont voulu dénaturer mes propos. Et pire, ils m’ont attribué des propos que je n’ai jamais dits. J’ai même entendu des gens faire des posts pour dire que j’ai dit que Tertius Zongo et Luc Adolphe Tiao étaient les meilleurs Premiers ministres. Pourtant, la vidéo de l’émission est toujours accessible, ceux qui veulent peuvent la revoir. Sur le plateau de cette chaîne, ce jour-là, je n’ai pas prononcé le nom de Tiao dans mes propos. J’ai plutôt prononcé les noms de Tertius Zongo et de Paramanga Ernest Yonli.

En plus, mon propos était pour dire que dans ce pays, on a un problème de leadership, après la réaction d’un téléspectateur. On est confronté à un problème de leadership, parce que quand on regarde aujourd’hui, c’est tellement criard dans notre gouvernement. Qu’est-ce qu’ils font pour montrer aux gens qu’ils sont vraiment des autorités à qui on peut faire confiance pour sortir le pays de cette crise ? Absolument rien, on n’a même pas de leader.

Et sur le plan du leadership, là au moins, du temps de Blaise Compaoré, on a beau le détester, je le dis et je le répète : je n’ai jamais caché mon aversion vis-à-vis de Blaise Compaoré, mais au moins, je reconnais que le président Compaoré avait un sens élevé de l’Etat. Il prenait au moins le soin d’aller chercher des hommes de qualité. Quand tu prends un ministre de Blaise Compaoré, quand on l’écoute, on sent quand même qu’il y a au moins de la consistance. Mais aujourd’hui, vous vous retrouvez devant des ministres qui, à peine, savent même pourquoi ils sont là. Quand tu l’écoutes, tu ne sais pas où il veut en venir. Et ça c’est vraiment déplorable.

C’est de cela je parle, et sur ce plan, je le dis et je le répète : je regrette Blaise Compaoré par rapport à au point précis de la gouvernance, du leadership au sommet de l’Etat. Je veux pour ce pays des gouvernants qui ne sont ni de Blaise Compaoré, ni de ceux qui sont là aujourd’hui. Je veux de meilleurs gouvernants, des gens qui sont meilleurs pour ce pays.

Que pensez-vous de ce gouvernement ?

Avec ce tâtonnement et cette communication chaotique que nous voyons de ce gouvernement, ce n’est rien d’autre que de l’incompétence. Quand une crise est prévue depuis une longue date, on dit qu’on est prêt pour l’affronter. Elle arrive et on démontre qu’on n’a rien fait pour l’attendre. Les gens continuent de mourir. C’est ahurissant, ce qui se passe. A Tingandogo, ce qui se passe là-bas est grave.

Qu’en est-il de cette histoire du député de l’UPC ?

Sur cette question, j’ai d’abord consulté des experts de la santé. Le même professeur Martial Ouédraogo qui se targue d’être le grand coordonnateur national, je l’ai appelé et il ne peut pas nier. A Tingandogo, j’ai appelé au moins trois professeurs pour m’enquérir de ce qui s’est passé là-bas concernant cette femme supposée morte du Covid-19. Soit on est dans l’insouciance totale, soit on est en train de nous mentir. Pourquoi ?

Quand le problème de la femme s’est posé, j’ai pris le soin d’aller dans sa famille pour écouter son mari. La première information que j’ai eue avec le mari de la femme m’a bouleversé. C’est qu’après le décès de sa femme supposée morte de Covid-19, on a forcé la famille à enterrer nuitamment la femme, contrairement à leurs coutumes.

Et dès qu’on a fini d’enterrer la femme, pendant que la communication officielle disait que quand il y a des contacts avec quelqu’un qui a été atteint de cette maladie, on doit le confiner ou le mettre en quarantaine, le mari me dit que depuis le décès de sa femme, il n’a jamais été confiné, on n’a fait aucun test sur lui, encore moins la désinfection de son domicile.

Pourtant, des mesures ont été prises pour lutter contre la propagation de cette maladie. Et puis, le premier cas de mort au Burkina supposé de ce virus, son domicile n’est pas désinfecté 72 heures après son décès. Je savais que ce gouvernement était insouciant mais je ne pouvais pas imaginer que son insouciance pouvait atteindre ce niveau-là.

Et les faits que j’ai pu rassembler concernant cette histoire me confirment que c’est du mensonge parce que le professeur Martial Ouédraogo, que j’ai eu au téléphone, continue de me dire que la dame est morte de Covid-19. Et quand je le lui demande des preuves qu’elle est morte de Covid-19, par exemple de me montrer son bulletin d’examen, il me dit que ce n’est pas possible, que c’est un secret médical.

Pourtant, vous avez même annoncé publiquement que la femme est morte de Covid-19 devant la presse nationale et internationale. On demande une preuve et vous évoquez un prétentieux secret médical pour ne pas le faire. Où était le secret médical quand vous avez annoncé qu’elle était morte de Covid-19 ? Souvent, le Burkinabè ne fait pas d’effort pour comprendre certaines choses.

Ce n’est pas parce qu’on n’est pas dans un domaine qu’on est idiot. A partir du moment où il a annoncé publiquement qu’elle est morte de Covid-19, où est le secret à ce niveau ? Nous, on voulait juste la confirmation. Ce sont des faits qui me confortent, jusqu’à preuve du contraire, que cette dame n’est pas morte de Covid-19.

Propos recueillis par Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 16 avril 2020 à 00:19, par Beouco En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    BYL, vous avez la plume.dites toujours haut les aspirations du people burkinabe.
    jamais ,ne laissez ces comedians MPp et affides dormir trankilos dans le mensonge.
    la confiance est Perdue .
    Courage BYL.
    laurent Bado nous a prevenu.
    et chose bizarre, Yacouba Zida est muet depuis un moment.

  • Le 16 avril 2020 à 01:01, par vérité-1 En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Voilà qui est clair. Des gens qui ont toujours leur bon sens, qui font des choses qu’aucun burkinabè ne pourrait retrouver dans son cauchemar sur la gestion du pauvre pays qui est le notre : plus de 170 milliards pour la gestion du covid-19 (3 fois le coût de construction d’un hôpital comme Blaise compaoré). Même revue à la baisse ont par toujours des Milliards !!!.
    Combien pour les victimes du terrorisme ?
    Combien pour la prise en charge des malades du paludisme qui fait plus de victimes que le covid-19 au BF ?

    Toutes les infections virales sont saisonnières ( ça vient et ça va passer forcément). Et le paludisme est- ce le cas ?
    Que les gens me disent ce qui ne va pas avec les dirigeants des pays africains ! Surtout ceux qui s’inspirent de la France !
    Con- finement mené, on confine pour la première fois dans le monde des personnes en bonne santé qui travaillent pour la survie des nations et on libert des prisonniers des grands bandits même des terroristes, on rend les pays malade ( par le chaos économique) pour que les habitants soient en bonne santé. Qu’allons-nous faire avec la santé si la famine s’installe ? La maladie continue son chemin allez-vous continuer de confiné les gens ?
    De toutes les façons les dons des tonnes de riz d’aujourd’hui vont finiront demain dans nos marmites, Qu’allons-nous manger après demain ?

  • Le 16 avril 2020 à 01:57, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Ah ok. On comprend mieux l’origine de, disons, l’inimitié de ce journaliste pour le coordonnateur du CORUS.

    Il faut avouer que les deux cas cités, celui de mme la député et de Marvin S. sont assez troublants et font penser "qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Tengandogo". De trois choses l’une :

    1°) Les concernés sont bien décédés du Covid-19 et non seulement le travail de suivi, de confinement, de désinfection n’a pas été fait, mais on devrait pouvoir justifier le diagnostic à la famille qui a été privée de deuil et d’obsèques ;
    2°) En réalité aucun test n’a été fait mais ils ont été "assimilés" en tant que cas "probables" mais dans ce cas aussi le protocole aurait du être respecté.
    3°) Les intéressés ne sont pas décédés du Covid-19, les gens le savent mais les ont comptabilisés comme tels quand même.

    Une question demeure : Quelles sont les raisons qui peuvent amener des gens à déclarer des décès comme étant dû au Covid-19 alors que ce n’est pas le cas ? Violente question....

    Cependant, le fait que M. Bama considère que le coordonnateur participe à une entreprise de désinformation ne saurait justifier l’attaque personnelle en "exigence déraisonnable" concernant le décès d’un malade à la porte de sa clinique privée.
    Nul n’est sensé être partout à la fois, et fut-il professeur, sa seule présence ne garantit pas qu’un malade ne mourra pas. Si on commence à faire ce genre de procès à nos médecins on ne s’en sortira pas.

    Courage à Ladji Bama qui lève de nombreux lièvres avec des faits assez concrets pour que le grand public comprenne quand quelque chose ne va pas. Même moi j’ai compris !

  • Le 16 avril 2020 à 03:48, par ANJ En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    J’AI TOUJOURS AIME VOTRE SENS DE RESPONSABILITE MAIS A VOUS ECOUTER VOUS SEMBLEZ AIMER LE SENSATIONNEL.
    SOYONS RESPONSABLE DANS NOS PROPOS MEME SI VOUS AVEZ LE TAMBOUR EN CE MOMENT.NOUS SOMMES PROMPT A DIRE QU’AU bURKINA NOUS AIMONS LE COPIER COLLER MAIS TOUJOURS ON NOUS RABACHE LES OREILLES AVEC DES EXEMPLES PRIS AILLEURS,NOUS VOULONS UNE CHOSE ET SON CONTRAIRE ET C’EST CELA LE PROBLEME AU BURKINA AVEC TOUS CEUX QUI CROIENT QU’ILS SONT LES PLUS SAINS LES PLUS TALENTUEUX EN SOMME LES SURDOUES DE L’ANALYSE CRITIQUE.
    EN BON INTELLECTUEL RESTONS PONTUES ET MODESTE SI L’ON VEUT CONSERVER L’IMAGE RATIONNELLE ET OBJCTIVE QUE L’ON S’EST CONSTRUIT.DANS TOUS LES CAS J’APPRECIE VOS ANALYSES VOS PERPECTIVES MAIS RESTEZ DANS LE DOMAINE DE L’OBJECTIVITE AFIN DE NE PAS TOMBER DANS LA DESUETUDE.

  • Le 16 avril 2020 à 05:20, par Sacksida En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Ecoutez, l’on peut aimer ce journaliste Ladji Bama ou non, mais ses analyses sont veridiques et dont la pertinence n’est plus a demontrer. Je crois que le probleme central du Burkina Faso, c’est le manque de leadership eclaire et de poigne qui puisse dans chaque situation critique indiquer la direction ou la marche a suivre. C’est ce qui laisse ce sentiment des tatonnements depuis janvier 2016. La tache de tout leadership eclaire c’est de comprendre des problematiques et dote d’une capacite et d’une qualite de synthese pour conduire un pays au succes. Si ces qualites ou capacites manquent aux dirigeants a tous les niveaux, ce pays en question peut connaitre l’echec malgre une population disponible et dynamique. N’oubliez pas que c’est dans ce meme pays et avec ce meme peuple sous la revolution d’Aout qui a realise des performances extraordinaires en l’espace de quatre ans. Donc, un leadership general eclaire doit s’entourer surtout d’hommes de qualites et tout en indiquant chaque fois la direction et ces hommes font le travail dans des departements competents. Salut.

  • Le 16 avril 2020 à 05:35, par Lom-Lom En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Il faut effectivement que les gens arrêtent de mentir dans ce pays en commençant par les donneurs de leçons ! Il.a tounours été prouvé quelque soit la.technique de louvoiement, que tout finit par se savoir ! Et Mr Ladji BAMA.le sait mieux que quiconque car personne n’échappera à ce jugement de la.nature et de Dieu. Et on se permet même d’afficher la.photo de Norbert Zongo sur son mur tout en faisant l’apologie de ses boureaux ! C’est lamemtable ! Heureusement que le temps est l’autre nom de Dieu, l’Omniscient et l’Omnipotent ! Les mensonges et les méchancetés gratuites finissent par rattraper leurs auteurs !

  • Le 16 avril 2020 à 08:02, par Pagomdé En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    J’ai pas senti cette interview tirer vers sa fin. Très captivant et je crois que BAMA a beaucoup de chose à dire.
    En voyant ces deux posters collés derrière ton bureau, j’ai pas besoin de dire qui tu es.
    Merci à toi Ladji BAMA

  • Le 16 avril 2020 à 08:21, par Tout est mauvais En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Je voudrais saluer le courage à vouloir secouer tous les cocotiers, à chercher des poux sur des cranes rasés ; Cela occupe ingénieusement, vous attire des curieux, vous attire de la sympathie, vous fait surhomme, "brave tchê" ou super homme, vous singularise de ce monde connu pour être imparfait, connu pour être hypocrite. Monsieur quel beau travail ? Quelle audace ? Quel courage et quelle prétention aussi à ne voir que du littéralement noir dans ce que font les autres, les dirigeants, les gouvernants ; criblés de toutes les balles sans gants, sans pudeur ,sans crainte. L’autre est un menteur , moi non ; par ce que ce que je dis c’est ça la VERITE , car les pièces à conviction de mes accusés sont des contre vérités et c’est moi et moi seul qui voit la VERITE . Vous faites du beau travail, dites de bonnes et belles choses de temps en temps mais PAS TOUJOURS ; souffrez aussi de ne pas tout connaitre , tout voir et d’être souvent approximatif , insuffisant, souvent à polémique inutile. N’oubliez pas que même si vous avez des lecteurs, des admirateurs, surtout dans le milieux de ceux qui se sentent oubliés et frustrés, des polémistes, des anticonformistes , des oppositions et de ceux qui s’opposent pour s’opposer, n’oubliez pas votre condition d’Homme IMPARFAIT, comme le commun des mortels et que comme la sagesse à la socrate , " Ce que je sais, c’est que je ne sais rien". Cela vous ramènera sur terre, pour vous permettre de jouer votre petit rôle dans la quête de la vérité sans prétention, la tête dans les épaules, contribuant toujours à la manifestation à la vérité, sans pour autant se dire et croire que le barbare ,c’est l’AUTRE. De nos ancêtres à la génération actuelle et celle future, en passant par les voltaïques, les burkinabé comme Thomas Sankara , Norbert Zongo , icônes de l’intégrité , il y a et il y aura que l’HOMME soit " 9 et n’atteint pas 10" pour emprunter la sagesse mossi. Pour se développer , notre pays n’a pas besoin que de critiques , mais des forces qui proposent et savent aussi ENCOURAGER quand c’est assez bien ou bien ,sans appréhension. Tous nous ne sommes pas bons , mais nous ne sommes pas si mauvais non plus. Cela vaut pour ceux qui nous gouvernent , ni anges ,ni démons . C’est une injure que de penser que tous ceux qui nous gouvernent sont tous des incapables, lorsqu’il est d’une évidence massive qu’ils ne sont pas des extra-terrestres. Ils sont à l’image de nous-mêmes , de notre société, de l’HOMME.

  • Le 16 avril 2020 à 08:53, par LeRiche En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Vous êtes un guerrier de la première heure pour ces millions de burkinabè qui croupissent dans la misère du faite de l’égoïsme, hypocrisie, le mensonge, la corruption et avidité sans pareille de ces gouvernants qui nous font soupirer de regrets. Votre combat est noble et désintéressé. Vous êtes un digne fils du pays de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. Que Dieu vous donnent la force de toujours dénoncer les incohérences, incompétence et le mensonge et la malhonnêteté de ces gens là. Ils n’ont aucun sens du bien commun ni du patriotisme mais quelques soit la longueur de la nuit..le jour fini par se lever. Merci Ladji

  • Le 16 avril 2020 à 09:02, par bama En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    votre investigation est dans un sens pourquoi pas faire une investigation au niveau opposition et gouverné ainsi il sera équilibré sinon c’est comme si vous êtes pistonné ou téléguidé.

  • Le 16 avril 2020 à 09:17, par Ahmed En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    SIDÉRATION : Le mercredi passé une de mes amies a perdue son père atteint du COVID-19. Le lendemain le corps a été amené en famille pour absout puis enterrement dans un cimetière. jusqu’au vendredi, soit 03 jrs après, ni l’épouse du défunt, ni son fils résident dans la même maisons n’ont été ni testé, ni confiné encore moins mon amie qui fréquente au quotidien la cour familiale qui aussi n’a pas été des infectée. J’en ai été sidéré. Est-ce de l’insouciance, de l’inconscience ou de la méchanceté ? Où va tout cet argent et matériel reçu en longueur de journée ?

  • Le 16 avril 2020 à 09:30, par Gueswendbala En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Je veux intervenir juste sur le point du leadership et sens elevé de l’Etat de Blaise compaoré. En effet, il faut noter qu’avant, au Burkina FAso, on savait faire la part des choses. Les ministres pouvaient provenir de n’importe quelle institution privé comme publique et ONG, mais les techniciens du department restent les memes et le nouveau ministre cherchait à s’entourer des meilleurs agents qui ont de l’experience, qui se battaient pour le service public et ayant aussi une grande conception de l’Etat et aussi de probité etc. Si fait que bien que le ministre ne soit pas quelquefois administratif, Si il modeste et ecoute, il fera moins d’erreur dans son departement. Mais le contexte actuel est si different. Après l’insurection certains leaders qui se sont illustrés durant cette periode particuliere de notre pays, ont vite decouvert en eux la capacité des conduire les affaires du pays. Et sans grand dicernement on les a confié des responsabilités tres grande. Et comme ils ont leurs reseaux, quand ils sont arrivés à la tete des institutions, ils ont fait appel à leurs amis de la socité civile du secteur privé mettant à l’ecart les Cadres formés par l’Etat pour gerer
    les affaires de l’administration. Malheureusement leurs amis, copines et copins ne maitrisent pas grand chose dans l’administration (parce que l’administration est complexe et procedurale, c’est d’ailleurs ce qui la differe des autres structures). Ainsi, chaque fois ils essaient telles actions, si l’opinion critique on change de posture. Parce que on veut plaire à la rue. Consequence tout se fait par tatonnement. Pour finir j’invite à "unir sans confondre" les postes purement politiques et à " distinguer sans separer" les postes techniques reservés aux Cadres formés au frais du contribuable pour gerer l’administration. Les pays qui avancent ont su faire cette difference. Malheureusement les 5 dernieres annees ont montré qu’au Burkina Faso la carte d’un parti politique est mieux que la competence et l’experience. Car elle permet d’occuper n’importe qu’elle position administrative.

  • Le 16 avril 2020 à 09:46, par XWW En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Malheur à ceux qui s’enrichissent sur le malheur des autres, tout n’est que vanité et poursuite du vent quand ils rouleront sur V8, et construirons bunker, ils ont oublié l’au delà et ne cherchent que le monde qu’ils partiront laisser.

  • Le 16 avril 2020 à 10:04, par s En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Je trouve que c’est trop facile de critiquer, c’est comme supporteur connait jouer plus que joueur.

  • Le 16 avril 2020 à 10:08, par Mafoi En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    A mon avis,à la sortie de cette affaire,il va y avoir des corona-gates dans beaucoup de pays surtout en Afrique francophone où on a que des charognards qui guettent la moindre occasion pour s’en mettre plein les poches.Maintenant s’agissant de la propagation du virus en lui même,je ne suis pas un spécialiste mais à ce jour,si on enlève les pays du Maghreb,on compte 274 décès sur une population d’1 milliard d’habitants.Est-ce à dire que dans ces différents pays africains,les dirigeants nous cacheraient les vrais chiffres ou alors ce chiffre extrêmement bas s’expliquerait que nous avons les meilleurs médecins au monde,les meilleurs hôpitaux au monde ?Si tel est le cas,qu’on m’explique ces millions de morts enregistrés chaque année pour un simple accouchement et cela n’émeut personne mais sur la gestion du covid-19 dans la sous région à l’exception du Bénin,les autres sous préfets de la France ont pondu presque les mêmes mesures anachroniques avec des pluies de milliards de F CFA qui font froid au dos.En en tout cas plus d’un mois après,l’hécatombe tant annoncée par des oiseaux de mauvaise augure n’a pas eu lieu et elle n’aura pas lieu.Alors il serait peut-être temps de commencer à adopter une politique raisonnable sur ce covid-19 qui fait certes des ravages en Europe,aux USA,en Asie sinon ce ne sont pas ces mouroirs qu’on voit un peu partout en Afrique qui font que nous sommes relativement épargnés avec 274 décès.L’explication scientifique doit se trouver ailleurs et donc avis aux spécialistes pour éclairer notre lanterne puisque même les chiffres que nos autorités balancent chaque jour,i’y crois pas trop.D’ailleurs dans votre article,vous avancez que la dame n’est peut-être pas morte du coronavirus,ce qui suppose que nos dirigeants ont tout mis dans le même sac(palu,maux de ventre,toux etc...) sous le vocable covid-19 en espérant que les bailleurs indexent leur aide au nombre de malades,de morts pour encore et encore se goinfrer car je le dis tout net,ces sangsues qui nous saignent depuis 30 ans sont capables de tout

  • Le 16 avril 2020 à 10:11, par Issa En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Vraiment intéressante votre proposition pour les commerçants. Mais comme chez nous on fait toujours comme les autres on fait pour ne pas se fatiguer les méninges. Je pense que ces gens gouvernent par Copé collé sans se poser de question sur qu’est-ce qui peut être vraiment bénéfique pour la population. Et ce professeur Martial moi je suis vraiment déçu de lui.

    GOD help us !

  • Le 16 avril 2020 à 10:24, par Vérité indiscutable En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    A force de copier tout de la France, nous allons sentir Nivaquine ici. Il y a à peine un mois et demi Macron disait : "La France ne sera pas confinée" ; allez-y lui demander maintenant. Des autorités françaises disaient : "on est préparé ; on maitrise la situation, le pic ne dépassera pas le 06 avril 2020 etc" ; nous sommes le 16 avril et les chiffres ne font qu’augmenter chez eux de jour en jour.
    Nous, nous avons tout copié chez eux ; et donc tout est FAUX. Y a rien à faire, mon frère Ladji, tu as très raison. A force de mentir continuellement, on plonge le pays dans la merde ; et c’est dommageable que l’autorité elle-même soit l’étendard de ce mensonge à grande échelle.
    Dieu sauve mon cher pays !

  • Le 16 avril 2020 à 10:29, par HUG En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Courage a vous. Comment peuvent-ils dire la verite en sachant que cest le mensonge qui les a amene au pouvoir. Courage a vous monsieur BAMA

  • Le 16 avril 2020 à 10:47, par sidbala En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    L’Administration publique a sa science. On peut avoir 15 doctorats, si on n’a pas l’intelligence et la modestie de se faire aider par de grands commis de l’Etat, c’est la catastrophe. Je crois que c’est là que ce pouvoir s’est trompé. Prenez ce gouvernement et regarder qui sont ceux qui viennent de l’Administration pure. Si vous faites bien le décompte vous comprendrez vite pourquoi ce tâtonnement.
    Même des agrégés ont échoué parce qu’ils n’ont pas cette science de l’Administration Publique.
    Arrêtez d’avoir des complexes, valoriser ceux qui peuvent car après tout, le monde est plein de boutiques de diplômes, n’importe qui peut devenir docteur

  • Le 16 avril 2020 à 10:54, par zemosse En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Merci L’Adji Bama. Il y a une vérité que la clique de Rock ne niera jamais : le Burkina est un "pays très pauvre" qui mérite un moratoire sur ses dettes astronomiques. A quoi ont servis ces dettes ? Qu’est ce qui explique que le Burkina soit toujours ce pays très pauvre depuis 1960 ? Félicitations Bama.

  • Le 16 avril 2020 à 11:02, par chercheur de pouvoir En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Blâmer n’aide pas en période de pandémie. ce n’est pas de cette manière qu’on peut devenir comme Norbert Zongo.

  • Le 16 avril 2020 à 11:02, par Djognin En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Je ne suis pas un admirateur de Blaise COMPAORE mais honnêtement force est de reconnaitre que ses ministres étaient de qualité. Ils avaient la carrure. Les mêmes corrompus certes mais eux ils étaient assez professionnels. Rock a constitué un gouvernement au rabais, un cabinet présidentiel au rabais. Sauf quelques-uns savent ce qu’ils font réellement. Mais c’est logique, le président lui-même ne sait pas où il va. C’est comme au foot hein, un entraineur qui veut des résultats ne constituera jamais une équipe de plaisantins.

  • Le 16 avril 2020 à 12:04, par F7 En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Le burkinabè n’aime pas la vérité. Courage à Ladji. De toute façon, Ladji n’a jamais dit qu’il veut devenir Norbert ZONGO. Ce qu’il faut comprendre, il n’y a pas plus médiocres dans une société que ceux qui, aveuglés par la politique du ventre, ne peuvent plus s’inspirer des meilleures personnalités pour avancer.

  • Le 16 avril 2020 à 12:43, par Le Vigilent En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    La mégalomanie, quand tu nous tiens ! Ladji Bama sait tout sur tout et en tout temps, mieux que tout le monde.
    C’est lui le miroir de la vérité dans notre pays et peut-être partout dans ce bas monde. Ladji Bama, pourquoi ne pas attraire le ministère de la santé, le professeur Martial Ouedraogo et autres en justice pour mensonges caractérisés sur un drame national ?
    Ladji Bama dit qu’il n’a pas jugé utile d’écouter le discours du Chef de l’Etat parce qu’il savait que rien de bon ne serait dit par l’intéressé. Il a pourtant trouvé nécessaire de scruter ce discours pour y relever que des mauvaises décisions.
    LADJI BAMA AU POUVOIR !!!

  • Le 16 avril 2020 à 12:44, par BADINI HAROUNA En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Dans un quartier de Ouagadougou, à la zone une femme présentait des signes de la maladie covid 19. Elle appelle le 35 35 plusieurs fois sans réponse. au 3ème jour elle tombe sur quelqu’un promet de passer le lendemain. Finalement une équipe médicale se présente un jour après. Arrivée, l’équipe à fait son numéro qui a consisté à se mettre en combinaison, masque et chaussure. les membres de l’équipe se désinfecte, ensuite demande les lieux fréquentés par la femme. ils désinfectent donc le salon, la chambre à coucher, la cuisine, les poignets des portes. Ensuite un des médecins fait le prélèvement chez la dame. L’équipe était prête à repartir quand l’un des membres de la famille leur demande pourquoi par teste pour les autres membres de la famille ? Au médecin de retorquer, nous avons reçu un appel, mais pas 2, 3 ni 4 aussi nous traitons le seul cas. la famille n’a pas été consignée, aucun traitement n’est proposé à la femme. Le docteur est parti avec le prélèvement. en quittant la maison, ils ont pris le soin de se désinfecter. Deux jours après le prélèvement il envoie un message à la dame pour lui signifier que le teste est négatif. La famille se demande, est ce réellement des examens ont été fais ? Dans tous les aucun bulletin d’examen n’a été remis à la femme. Dans cas vécu, on dénote un laxisme, un manque de volonté de la part de cette équipe. voilà comment il travail

  • Le 16 avril 2020 à 12:45, par Gonga En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Il faut en toute objectivité, juger de la finalité des choses et non de la capacité ou non des uns et des autres a enrober leurs forfaits. En cela, le CDP et le MPP sont pareils indépendamment de la qualité de leurs hommes. Leurs objectifs 1ers est de se servir et de servir leurs clans au détriment du peuple. Alors, il faut éviter de faire la louage a ces soit distants hommes de qualité dont l’intelligence a servi a mettre le pays dans un tel état.

  • Le 16 avril 2020 à 13:31, par Zangoté En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    "Ce n’est pas parce qu’on n’est pas dans un domaine qu’on est idiot". C’est tellement juste que je ne peux que vous féliciter. Pour le reste je ne peux que vous conseiller d’aller doucement au risque de voir votre santé affectée. Comme on le dit chez nous, "on ne peut pas contraindre un vieux à accepter un présent". J’ai essayé à ma petite échelle de responsabilité et j’en porte toujours les séquelles sans que le problème soit résolu. Courage à vous.

    • Le 16 avril 2020 à 14:19, par M’ba Rasmane En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

      Mon cher @Zangote, tu as parfaitement raison. Depuis 1987, ceux le ministres qui ont le plus contribué aux plus grandes avancées dans le domaine de la santé, ce sont les gens venus d’autres secteurs. A ceux que tu as cités, j’ajouterai Mr Amado Ouiminga qui a pemis l’engagement ferme du gouvernement burkinabé.sur la voie d’une politique de promotion des médicaments essentiels génériques. Mr Christophe Dabire a pris le relais et mis en place une stratégie et les instruments nécessaires à sa mise en œuvre. Sans ces deux personnages l’acces du bon médicament serait été longtemps encore un leurre pour la majorité de la population burkinabé.

  • Le 16 avril 2020 à 14:19, par le gérant En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Celui qui sait qu’il peut bien gérer le pays, il peut se porter candidat aux élections à venir au-lieu de nous casser les tympans.

  • Le 16 avril 2020 à 18:16, par TOERE En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    On dit que la vérité rougit l’œil, mais ne le casse pas . Quoi qu’on puisse dire de ce jeune journaliste ,il est de la lignée des grands comme Norbert ZONGO ,prêt à mourir s’il le faut pour un monde d’égalité ,de justice ,d’équité et de dignité .
    Bien sûr, c’est tout à fait normal qu’il dérange donc le pouvoir actuel ,dont certains ténors n’hésitent pas à louer des services d’internautes de service pour chercher à le déstabiliser et le décrédibiliser .
    Il aurait pu à l’instar de certains de ses collègues "journaleux" aller se prostituer auprès des puissants du moment ,pour se faire de l’argent . Mais il a choisi de demeurer pauvre mais digne . Malheureusement ,cette catégorie d’hommes sont devenus rares dans notre société d’aujourd’hui .
    Quand j’ai vu certains journalistes que je prenais pour respectables et intègres ,aller s’associer à cette connerie de CORONATHON du président de l’Assemblée Nationale Bala SAKANDE ,j’ai compris que la pourriture a atteint tous les milieux sociaux professionnels du BURKINA FASO ,même les milieux où on pensait qu’il y avait encore un minimum de dignité . Trop de "fauX typisme "dans ce pays .
    Jeune BAMA, seul Dieu vous récompensera pour votre noble combat . Néanmoins ,soyez assez prudent ,car il y en a peut être qui seront prêts à attenter à votre vie, parce que vous les empêchez de voler et de piller impunément en rond . La tentative de janvier à votre domicile ressemble au commencement du processus de préparation de l’assassinat de Norbert ZONGO .
    Mais c’est aussi l’assassinat de Norbert ZONGO qui ont valu à Blaise Compaoré de sortir de l’histoire par la plus petite des portes ,et à son frère François de connaitre la souffrance et la honte aujourd’hui près de 20 ans après la mort de Norbert ZONGO .Que ceux qui se croient puissants aujourd’hui méditent sur leur sort .

  • Le 17 avril 2020 à 07:24, par Rachid Ouedraogo En réponse à : Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel

    Moi tout ce qui m’énerve, c’est le fait que certains Ouedraogo acceptent piloter des actions déshonorantes. Je suis triste pour cela.

    Pour ce qui est du gouvernement de Rock M Kaboré, il n’y a rien de plus lamentable. Le problème est qu’il n’est pas bon dirigeant, le pire c’est qu’il ne sait observer pour piocher les meilleurs éléments, le plus pire, si je peux le dire ainsi, c’est qu’il n’a en tête que les mauvais coups, les coups bas, le pili m’pambé.
    Lui et t ceux qui l’entourent sont donc tous nuls, méchants et pas malins. Ils n’ont réussi sur absolument aucun plan : que ce soit sur le plan sanitaire, securitaire, alimentaire, educatif, professionel, infrastructure,..tactiment leur bilan est nul et décevant.
    Les Burkinabé souciant de leur patrie et de son avenir, doivent reconnaître qu’on a eu tort de laisser ce gouvernement d’élèves de CM1 diriger le pays.