Rentrée scolaire 2018-2019 : Le gouvernement affiche sa volonté de répondre aux attentes de l’ensemble des acteursLEFASO.NET | OL
vendredi 5 octobre 2018.Pr Alkassoum Maïga et Pr Stanislas Ouaro, respectivement ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, ont présenté le bilan de l’année scolaire 2017-2018 et déroulé les perspectives pour 2018-2019. C’était dans la matinée de ce jeudi, 4 octobre 2018, dans le cadre de la conférence du gouvernement, instance de redevabilité des membres de l’exécutif. Alkassoum Maïga a d’abord rendu un hommage au Pr Frédéric Ouattara (vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Norbert-Zongo de Koudougou), lauréat du Prix Afrique, pour l’excellence de la recherche en science physique spatiale ; et à Geneviève Zabré, lauréate de l’édition 2018 de la finale internationale du concours francophone de vulgarisation et d’éloquence « Ma thèse en 180 secondes ».
Il a ensuite focalisé son intervention sur la reprise des activités universitaires et l’organisation, dans les jours à venir, de deux évènementiels, à savoir le Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) et la première édition du Prix d’excellence de la recherche scientifique.
Sur le premier point, c’est-à-dire la reprise des activités pédagogiques dans les universités, le ministre a rappelé que la session du baccalauréat 2018 affiche 38 324 admis (soit un taux de 40, 90% contre 39,93% en 2017). À ce nombre s’ajoutent 5 000 admis de la Côte d’Ivoire. « Déjà, les dépôts de dossiers ont commencé en ligne, en ce qui concerne les universités publiques, sur la plateforme ‘’Campus Faso’’, une application informatique que nous expérimentons pour la première fois », a relevé le ministre Alkassoum Maïga, précisant qu’à la date du 3 octobre 2018, 29 994 dossiers étaient déjà déposés en ligne. Afin de permettre au plus grand nombre de pouvoir participer à ce dépôt qui implique plusieurs avantages pour les postulants, le délai de dépôt a été repoussé au 14 octobre prochain. « À l’issue des dépôts, la plateforme génèrera les orientations des étudiants par filière et par université, selon les capacités d’accueil. Une fois ces orientations faites, nous ouvrirons une période de confirmation de ces orientations. Ces confirmations se feront par le paiement des frais d’inscription via Mobicash ou Orange money », a expliqué Pr Maïga. À l’en croire, cette année, ce sont sept universités publiques (Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo, Ouaga II, Norbert-Zongo, Nazi-Boni, Dédougou, Ouahigouya, Fada N’Gourma) et quatre autres centres universitaires polytechniques à Kaya, Gaoua, Dori et Tenkodogo qui recevront ces bacheliers. Banfora et Manga ouvrent les portes de leurs universités à la rentrée prochaine et la dynamique du gouvernement, c’est de permettre à chaque région d’avoir, à l’horizon 2020, une université. Sur le plan du personnel, le ministre a indiqué que le gouvernement consent, depuis deux ans maintenant, des efforts avec le recrutement de 100 enseignants-chercheurs et hospitalo-universitaires ainsi que de 47 chercheurs par an. Et ce, pendant cinq années d’affilée. En ce qui concerne les moyens de locomotion des étudiants, Pr Alkassoum Maïga a rappelé la récente opération d’acquisition de 135 bus pour les universités et grandes écoles de formation professionnelle, ce qui va permettre, dès cette rentrée, de programmer les sorties d’études des étudiants et de faciliter les déplacements des étudiants dans les villes desservies par la SOTRACO (Bobo, Ouaga et Koudougou). Une centaine de bus sont également attendus dans les jours à venir, selon le ministre. En ce qui concerne les logements, il a promis que l’année qui vient de démarrer verra la mise en service de trois pavillons d’hébergement à Bobo-Dioulasso avec des commodités.
Le ministre Alkassoum Maïga a saisi le cadre de cette conférence de presse pour appeler l’ensemble des acteurs au sens de la responsabilité. « Chacun doit être dans son rôle, il n’appartient pas aux étudiants de se mettre à la place des enseignants et de l’administration », a-t-il lancé, citant l’exemple des programmations des compositions et des cours. Il souhaite que prévalent le dialogue et les concertations face aux difficultés qui surviendraient. L’autre point abordé par le ministre a consisté essentiellement en l’annonce de la tenue de la 12e édition du FRSIT en fin octobre 2018 et de la première édition du Prix d’excellence de la recherche scientifique (à l’image des prix Galian, en journalisme) pour courant novembre 2018. Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro a, lui, dressé le bilan des examens de l’année scolaire 2017-2018 (le bilan présenté en début du mois d’août étant partiel), la stratégie mise en place face au contexte sécuritaire et le point du protocole d’accord signé avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation. « En prenant en compte les résultats de l’examen spécial et ceux de la session de juin, le taux de succès au CEP de la session de 2018 est de 64,82%. La région du Sahel réalise un taux de succès de 61,67% et celle du Nord 58,73%. Dans la région du Nord, neuf écoles de la CEB de Banh ont enregistré 100% de taux de succès lors de cet examen spécial avec des effectifs allant de 3 à 21 élèves. Au Sahel, la seule école ayant obtenu un taux de succès de 100% avait un effectif de 53 élèves », explique le ministre Ouaro, dévoilant le bilan complet des examens du CEP. En ce qui concerne le BEPC, le ministre a indiqué qu’en prenant en compte les résultats de l’examen spécial et ceux de la session de juin, le taux de succès national à cet examen 2018 est de 42,94 % ; soit 131 212 brevetés (la session précédente, 2017, ayant enregistré 28,83%, soit une augmentation de 14,11%). « La région du Sahel réalise un taux de succès de 44,03% et celle du Nord 44,31% », souligne Pr Ouaro. Des efforts pour satisfaire la demande sociale
Désormais, les regards sont tournés vers la rentrée scolaire 2018-2019 et l’État burkinabè a opté pour l’anticipation au lieu de la réaction, dans le but de préserver l’éducation dans ces zones, rassure le ministre Stanislas Ouaro. « Aussi, le ministère de l’Éducation est-elle porteuse d’une stratégie d’actions dont la conception a impliqué les différentes régions concernées avec les acteurs de l’éducation et de la sécurité sous le leadership des gouverneurs. Cette stratégie fait un diagnostic des faiblesses dans les champs de la sécurité, de l’éducation et de la mobilisation sociale et déroule les actions diverses à développer pour réussir cette année scolaire 2018-2019. En termes de dispositions, il est prévu que dans les établissements où les élèves des classes d’examen n’ont pas pris part à la session spéciale d’examen, l’année scolaire 2017-2018 soit invalidée. Cette mesure concerne les écoles de Diguel, Koutougou et Belhouro dans le Soum, précise-t-il. Les établissements qui ont eu au moins sept mois de cours et qui ont fait les évaluations (CEG de Banh) suivront le calendrier officiel normal. Par souci d’équité et de cohérence, poursuit-il, les établissements où les élèves des classes d’examen ont pris part à la session spéciale d’examen suivront un parcours de rattrapage pédagogique, ce qui induit des mesures sur le plan pédagogique et des mesures d’accompagnement. Des mesures sur le plan pédagogique Il est également annoncé des mesures sur le plan pédagogique, notamment la réorganisation de l’année scolaire. « Cette réorganisation concerne les établissements ayant effectué moins de sept mois de cours. Des cours seront dispensés à ces élèves sur une période de deux mois, soit du 15 octobre au 15 décembre 2018. Une évaluation finale sera organisée à l’issue des cours de rattrapage afin de prendre les décisions pour le passage ou non en classe supérieure », situe le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Selon le ministre, janvier 2019 sera le début de l’année scolaire 2018-2019 dans ces établissements. Il sera organisé deux évaluations sommatives. « La période de janvier à juin 2018 connaîtra un découpage permettant d’obtenir un calendrier scolaire en deux semestres. Ceci se fera avec le suivi-accompagnement des encadreurs pédagogiques », détaille M. Ouaro. Il a expliqué qu’il sera également procédé à l’institution d’heures supplémentaires avec une majoration du volume horaire dans certaines disciplines (la matinée du samedi sera consacrée par exemple aux devoirs et aux séances de rattrapage, les congés du deuxième trimestre du calendrier normal seront mis à contribution). « De plus, les élèves des classes de sixième et de seconde nouvellement inscrits, ceux redoublant des classes de troisième et de terminale connaîtront une rentrée scolaire à partir du mois de janvier. Cependant, ceux d’entre eux qui souhaiteraient obtenir des inscriptions dans d’autres établissements scolaires pourraient bénéficier d’un accompagnement des directions déconcentrées du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Par ailleurs, nous allons déterminer les contenus à enseigner par les acteurs avec le concours de l’équipe d’encadrement : conception des programmes sur la base des mémorandums ; emplois du temps, du calendrier et méthodologies adaptés au contexte. Nous allons également former les enseignants à mettre en œuvre des approches accélérées d’apprentissage, des approches pédagogiques adaptées à la situation [pédagogie différenciée, pédagogie de groupe, Stratégie de scolarisation accélérée/passerelle, SSAP), etc.] », apprend-on. Le président du Faso tient au respect des engagements pris Le département a en outre annoncé plusieurs mesures d’accompagnement dont la formation des enseignants, des encadreurs et du personnel administratif en éducation en situation d’urgence ; l’appui financier pour le paiement de la vacation 2017-2018 et pour la prise en charge des heures supplémentaires (surtout pour les classes d’examen). En ce qui concerne le protocole d’accord signé avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation, Pr Stanislas Ouaro a déclaré que sur les 56 points, à ce jour, 18 sont réalisés et 37 en cours de réalisation (voir détails dans l’encadré, au bas de l’article). OL Encadré : Points sur le protocole d’accord Sur les 56 points d’engagement pris, le gouvernement a entièrement réalisé 18 engagements et 37 sont en cours de réalisation. 7 points en cours de réalisation parmi les 37 sont hors délai. • Les engagements réalisés 1-De l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche. 2- Associer les partenaires sociaux dans la réflexion sur la réforme du système d’encadrement pédagogique qui devra rendre ses travaux en avril 2018 3- Le respect des effectifs dans les classes en tenant compte des normes internationales 4- Rappeler aux maires le principe du respect des normes d’effectifs édictées par le Burkina Faso. 5- La prise en charge des maladies professionnelles et accidents de travail 6- Relire les textes relatifs aux conditions d’octroi des bourses d’études en tenant compte du mérite mais aussi des conditions de vie pour une justice sociale 7- Tenir régulièrement les sessions de conseil de discipline et sanctionner les éventuels coupables. 8- Tenir la conférence des enseignants au bureau pour fin février au plus tard 9- Pourvoir les postes vacants au niveau central 10- Déléguer aux régions les autorisations de création, les autorisations provisoires d’ouverture et les autorisations définitives en ce qui concerne le préscolaire et le primaire pour faciliter le traitement desdits dossiers 11- Publier la liste des établissements reconnus au plus tard le 31 août de chaque année scolaire 12- Effectuer des contrôles dans les établissements d’enseignement privés et appliquer les sanctions proposées par les structures de contrôle 13- Etudier la possibilité de réorganiser la forme institutionnelle de la DRH 14-Payer les arriérés des prises en charge des ex-formateurs des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) d’ici à la fin du mois de février 2018. 15- Poursuivre l’opérationnalisation de la Direction générale de l’Education non formelle (DGENF) 16- Réexaminer au plus tard le 31 janvier 2018, la gestion du reste de l’année scolaire afin qu’elle se déroule dans de bonnes conditions 17- Mettre en place un comité bipartite de suivi de la mise en œuvre du présent protocole 18- Se concerter (MENA et MINEFID) pour trouver les procédures les plus efficaces à mettre en œuvre pour l’allocation de moyens aux encadreurs pédagogiques. • Les engagements en cours de réalisation • Une augmentation de 7 800 F pour la catégorie C ; de 11 050 F pour la catégorie B ; de 14 300 F pour la catégorie A ; de 17 500 F pour la catégorie PB ; • Harmoniser l’indemnité de logement du conseiller pédagogique de l’enseignement scolaire (PC) avec celle de la catégorie PB, soit une augmentation de 30 000 F pour la catégorie PC Le décret a été pris le 31 juillet 2018 et instructions avaient été données pour procéder aux corrections à la fin septembre. Des correspondances ont été adressées au niveau déconcentré pour collecter les données. Une équipe de la DRH et de la Solde ont été mobilisée pour travailler à Koudougou mais le mode de traitement matricule par matricule ainsi que les difficultés rencontrées avec le réseau SIGASPE ralentissent le travail. Ce qui fait qu’en fin septembre, seulement 7425 agents sur les 40 000 prévus avaient été mandatés. Toutefois, des efforts supplémentaires sont en train d’être faits pour rattraper cette situation dans les deux prochains mois. • Apurer les retards d’avancements et reclassements de 2016 dans un délai de deux (02) mois à compter de la date de signature du présent protocole
NB : L’effectif des agents qui ne remplissaient pas les conditions de notes (sans notes de 2014 ou 2015 ou les deux à la fois) mais devant avancer en 2016 était de 4657 agents à la date du 23 avril 2018 Etat traitement financier depuis janvier 2018
4- Assurer le mandatement des nouveaux agents au plus tard un (01) mois après la date de leur prise de service • l’enrôlement biométrique des candidats par le SPMA (MFPTPS) : cet enrôlement s’est fait dans les établissements de formation et à Ouaga (pour les IAC recrutés sur mesures nouvelles) ; • l’élaboration des projets d’actes d’intégration par le MFPTPS ; Autrefois, le processus de mandatement était moins complexe parce que les nouveaux agents percevaient leur salaire chez le billeteur. Ensuite, chacun prenait le temps pour ouvrir un compte afin d’y domicilier son salaire. Mais depuis deux ans, avec la mesure relative à la bancarisation intégrale, les premiers salaires doivent être virés dans des comptes bancaires. Pour ce faire, il faut pour chaque agent, saisir les 12 chiffres du relevé d’identité bancaire (RIB), l’identité de la banque, etc. C’est donc fastidieux et cela demande de la patience et de la vigilance afin d’éviter les erreurs. IAC (sortants ENEP et les 1500 recrutés sur mesures nouvelles) • Nombre d’agents dont les dossiers ont été reçus : 4121 (dont 2718 sortants des ENEP et 1423 recrutés sur mesures nouvelles) Récapitulatif : • Effectif IAC dont les actes ont été pris : 4069 agents DOSSIER INTEGRATION DES SORTANTS DE L’IDS et de l’ENS/UZ Les dossiers de l’IDS ont été reçus courant le mois de juillet mais ceux de l’ENS/UZ ont été reçus à la DRH le 27 août 2018. L’ensemble des dossiers d’intégration a été préparé et transmis au MFPTPS le 04 septembre, puis traités lors d’un atelier organisé par le SPMA (MFPTPS) du 9 au 16 septembre 2018. Cependant, à cause des problèmes de réseau, le traitement des dossiers a connu d’énormes difficultés et tous les actes n’ont pas pu être pris lors de l’atelier. Le traitement s’est donc poursuivi à Ouaga, mais le problème de réseau a persisté. Le bilan à ce jour est le suivant : • Nombre de dossiers en cours de traitement : 1264 (dont 1103 dossiers ont déjà reçu le visa du contrôleur financier ou déjà signés et 161 comportant quelques difficultés qui se règlent au cas par cas). Mises en garde à l’endroit des nouveaux agents qui refusent de rejoindre leurs postes Il faut rappeler à leur intention que la rémunération est la contrepartie du travail fait. Pour ce fait, l’article 36 de la loi 081 dispose que « Tout fonctionnaire a droit, après service fait, à une rémunération comprenant : En outre l’article 60 de la même loi prévoit que « Toute absence non justifiée est sanctionnée par une retenue sur la rémunération, au prorata de la durée de l’absence, sans préjudice des mesures disciplinaires prévues par la présente loi ». 5- Harmoniser l’indemnité spécifique aux taux appliqués à l’ex-MESS pour compter du 1er janvier 2018 au profit des personnels du MENA et du personnel non enseignant en service dans les structures centrales au MESRSI 6- Augmenter de 5000 FCFA les taux harmonisés au profit de tout le personnel du MENA et du personnel non enseignant en service dans les structures centrales au MESRSI à raison de 2 500 FCFA par an 7- Octroyer une bonification d’un échelon pour tout le personnel du MENA à compter du 1er janvier 2018 8- Créer les emplois d’Administrateur d’établissement et de Personnel de laboratoire 9- Réflexion sur les possibilités d’amélioration des procédures de réalisation et d’équipement des infrastructures éducatives 10- Suivi rigoureux des travaux de construction et sanctions des entreprises défaillantes 11- Elargir le périmètre de la gratuité au préscolaire public à travers l’allègement des charges 12- Subventionner les manuels du préscolaire 13- Réexaminer les procédures de production des manuels et prendre des dispositions pour que les manuels soient livrés dans les écoles au plus tard le 15 septembre de chaque année 14- Allouer un budget de fonctionnement aux établissements et alléger les conditions d’utilisation de ces ressources et trouver les procédures les plus efficaces à mettre en œuvre d’ici la fin juillet 2018 15- Développer l’éducation préscolaire 16- Recruter le personnel en nombre et en qualité au niveau du préscolaire 17- Poursuivre l’augmentation progressive du budget alloué à l’éducation dans tous les ordres d’enseignement 18- Mettre en place un comité paritaire (Gouvernement-syndicats) pour proposer le contenu du kit pédagogique et définir les modalités d’acquisition d’ordinateurs par le personnel de l’éducation et de la recherche 19- Réaffirmer les prérogatives des encadreurs pédagogiques 20- Réaliser les infrastructures scolaires conformément au plan triennal de construction d’infrastructures pour résorber les effectifs à court, moyen et long termes. 21- Poursuivre la construction dans un moyen terme d’un lycée scientifique avec internat dans chaque région Un groupe de travail a été mis en place et la réflexion est entamée avec la révision des plans des lycées scientifiques. Une Rencontre avec la MOD chargée des lycées scientifiques est prévue le 27 avril 2018. 22- Réhabiliter les latrines défectueuses dans les établissements 23- Construire des latrines en tenant compte du genre 24- Etendre progressivement la construction des internats (un internat en plus de celui des lycées scientifiques dans chaque province) pour les enfants démunis 25- Doter toutes les écoles préscolaires et primaires publiques en vivres pour quatre (4) mois en 2019, six (06) mois en 2020 et neuf (09) mois à partir de 2021. Toutefois, la gestion des vivres doit être améliorée à tous les niveaux pour éviter les déperditions. Pour 2019-2020, la même enveloppe a été reconduite. La réflexion est en cours pour l’intégration d’autres denrées de sortes à permettre à couvrir les 04 mois. Les structures partenaires vont également faire des propositions. 26- Elargir la dotation des vivres aux structures non-formelles (CEBNF) à partir de l’année scolaire 2018-2019. 27- Elargir le comité technique d’élaboration du plan de formation des agents du MENA aux organisations syndicales 28- Faire respecter les franchises scolaires et universitaires encadrées par le décret n°2016-926. 29- Clôturer les domaines scolaires. 30- Assainir l’environnement scolaire (insalubrité, nuisances sonores, débits de boissons, prostitution, drogue…) 31- Poursuivre la réflexion avec les partenaires sociaux pour trouver des solutions aux problèmes soulevés par l’organigramme 32- L’application effective de la convention collective de l’enseignement privé laïc signée entre les organisations syndicales et l’UNEEPL, et son extension aux autres types d’enseignement 33-Poursuivre la déconcentration de la gestion des actes de carrière des agents 34- Murir la réflexion pour trouver une solution structurelle aux Centre d’Education de Base Non Formelle(CEBNF) dans un délai de trois (03) mois, à compter de la date de signature du présent protocole Un groupe de travail a été mis en place. Des rencontres d’échanges ont été organisées et un projet de stratégie d’intégration des CEBNF ainsi qu’un Plan d’Action dans le dispositif de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle sont élaborés et est en attente de validation. Six CEBNF ont été érigés en Centre d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (CETFP). 35- Donner suite aux dossiers des personnels des ex-garderies populaires dans un délai d’un mois, à compter de la date de signature du présent protocole, pour un règlement définitif du problème. Un Conseil de cabinet s’est tenu le mardi 22 mai 2018 au Premier Ministère pour examiner les résultats des travaux d’une commission qui a été mis en place à cet effet. Les conclusions des échanges se résument à l’apurement du passif financier et au reversement de ces travailleurs dans la fonction publique territoriale (au compte des collectivités territoriales). Le dossier a été transmis à la Présidence du Faso pour être soumis en Conseil des Ministres. 36- Les deux parties recommandent de prévoir, dans les réalisations des infrastructures du 11 décembre, celles relatives à la réalisation d’infrastructures éducatives et de la recherche 37- La correction des incohérences et des iniquités constatées à travers le reversement des agents publics de l’Etat en lien avec la loi 081 De ce qui précède, on note qu’au-delà des 18 points réalisés, il n’y a pas un seul point où le gouvernement n’a pas entamé le processus nécessaire à sa réalisation. Par ailleurs, parmi les 37 points en cours de réalisation, seulement 7 points sont hors délai pour des raisons diverses. Nous voulons donc rassurer les partenaires sociaux, l’opinion publique, les autorités religieuses et coutumières que le gouvernement travaille d’arrache-pied pour tenir ces engagements malgré les contraintes sécuritaires et juridiques qu’il rencontre souvent. Ce protocole pour nous est très important car le gouvernement est conscient qu’une application rigoureuse de ces engagements va améliorer la qualité de notre système éducatif et de surcroît favoriser un meilleur développement de notre pays. C’est pour dire que contrairement à ce qui se dit, le gouvernement lui-même a intérêt à appliquer le protocole qui entre en ligne de compte dans l’axe 2 du PNDES qui est de développer le capital humain. Comme vous le constatez, bien des préoccupations nous assaillent à cette période de rentrée. Nous ne saurions les énumérer toutes en cette occasion. En revanche, la partie questions-réponses vous permettra d’aborder éventuellement d’autres points de préoccupations. Lefaso.net |
Vos commentaires
1. Le 5 octobre 2018 à 11:05, par f En réponse à : Rentrée scolaire 2018-2019 : Le gouvernement affiche sa volonté de répondre aux attentes de l’ensemble des acteurs
Merci pour cette transparence. Il n’y a rien de tel que de communiquer.
Souhaitons tous une année scolaire apaisée.
2. Le 5 octobre 2018 à 12:06, par HUG En réponse à : Rentrée scolaire 2018-2019 : Le gouvernement affiche sa volonté de répondre aux attentes de l’ensemble des acteurs
Il faut satisfaire un corps et laisser les autres. C’est bien mais sachez que l’injustice sociale est la mère de tous les problèmes sociaux. bonification d’échelon, augmentation de l’indemnité de logement, spécifique.....Vive les enseignants et bonne rentrée. Quand les autres corps que vous appelez faibles vont se mettre ensemble vous allez trembler.
3. Le 5 octobre 2018 à 17:19, par Le Rebel En réponse à : Rentrée scolaire 2018-2019 : Le gouvernement affiche sa volonté de répondre aux attentes de l’ensemble des acteurs
Tres claire la communication. Cependant il fallait commencer par le nerf de la guerre au lieu d’attendre la veille de la rentree et venir parler de probleme de reseau. Gouverner c’est prevoir. Donc on pouvait prevoir qu’il pouvait y avoir probleme de reseau
4. Le 6 octobre 2018 à 15:49, par Sorgho Irénée En réponse à : Rentrée scolaire 2018-2019 : Le gouvernement affiche sa volonté de répondre aux attentes de l’ensemble des acteurs
Concernant les bourses octroyé aux élèves de 2nd et 6e a quand le paiement du pécul des deux derniers trimestres ?