Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à KoudougouLEFASO.NET | Tambi Serge Pacôme Zongo
jeudi 27 septembre 2018.Le Salon international du coton et du textile (SICOT), pour la première de son histoire, se tient à Koudougou, la cité du Cavalier rouge, dans le Centre-Ouest. Prévu pour durer trois jours, soit du 27 au 29 septembre 2018, ce salon a été ouvert ce jeudi 27 septembre 2018 par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en présence d’invités venus des quatre coins du monde. « La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesse », tel est le thème retenu pour la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), qui se tient dans la cité du Cavalier rouge. Organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, à travers l’Agence burkinabè des investissements, il a drainé, pour son lancement officiel, une vingtaine de délégués venus d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe ainsi que de nombreux autres participants et exposants.
L’hôte de cette édition, la ville de Koudougou, a fait savoir toute la reconnaissance qui l’anime pour la réception d’un tel événement. Et pour exprimer cette reconnaissance, qui de mieux que le maire de cette commune, Maurice Zongo ? « Je voudrais exprimer la gratitude et la reconnaissance des populations de Koudougou et de la région du Centre-Ouest au président du Faso et à l’ensemble du gouvernement pour le choix de Koudougou, foyer de transformation du coton de notre pays, comme ville hôte de cette première édition du SICOT », a dit le bourgmestre.
Pour lui, la tenue effective de ce salon traduit la volonté des plus hautes autorités du Burkina de mettre en exergue l’importance de la transformation du coton dans le développement socio-économique du Burkina Faso. Il en veut alors pour preuve, premièrement, la pose de la première pierre d’une unité industrielle spécifiquement dédiée à l’égrenage du coton biologique (première du genre en Afrique), le jeudi 15 février 2018.
Le comité national d’organisation du SICOT, par la voix de son président, Aboubacar Traoré, a pour sa part fait savoir que ce jour d’ouverture marque le couronnement de plusieurs mois de travail acharné. Profitant également de la tribune qui lui est offerte, il n’a pas manqué de témoigner sa gratitude, et au gouvernement pour la confiance placée en eux, et aux partenaires et sponsors qui ont cru en leur projet. Pays invité d’honneur de cette première édition, la République fédérale d’Allemagne a de même témoigné sa reconnaissance à l’endroit du Burkina, puis souhaité que le présent salon soit à la hauteur des ambitions qu’ont nourries ses organisateurs.
De l’avis du parrain, Abdallah Bouréima, président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le thème retenu traduit le rôle et la place de la filière coton dans l’agenda de l’UEMOA, ce, au double plan économique et social. « La filière coton est créatrice d’emplois directs et de revenus pour plus de 15 millions de personnes dans l’espace UEMOA.
Il cite aussi l’adoption, en 2003, de l’Agenda coton de l’UEMOA, dans le but de renforcer l’appui de la commission aux Etats membres, accroître la compétitivité de la filière coton textile au sein de l’union à travers la poursuite de cinq objectifs stratégiques qu’il a énumérés en ces termes : « Améliorer la productivité de la filière coton textile, améliorer la qualité du coton dans l’espace UEMOA, soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur les marchés régional et international, développer la transformation locale de la fibre de coton, favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse ». « Le SICOT s’institutionnalise à un moment où je note avec beaucoup de satisfaction que la production du coton sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest, enregistre depuis quelques années consécutives, une croissance continue. C’est dire que le coton joue un rôle majeur dans les économies de nos pays et contribue, pour une grande part, à la formation de leur produit intérieur brut ; et donc participe à la lutte contre la pauvreté et l’exode », a fait savoir le patron de la cérémonie, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
A la suite de ce propos, il s’est dit heureux de la tenue dudit événement dans la ville de Koudougou, ville à laquelle il avait promis l’implantation d’une usine « textile et florissante ». Il a d’ailleurs réitéré cette promesse : « Je tiens à rassurer les filles et fils de la région du Centre-Ouest, que mon engagement en faveur d’une usine textile et florissante, créatrice d’emplois à Koudougou, sera bel et bien respecté ». Il s’est aussi engagé à soutenir toute initiative qui implique l’ensemble des acteurs de la chaîne du coton et visant la transformation du coton au Burkina Faso et partout en Afrique. En marge de cette cérémonie d’ouverture, il est prévu une conférence inaugurale sur le thème central de cette édition, dix panels, des rencontres B to B et B to G, un espace d’expositions, des visites de stands de sites industriels. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ] |
Vos commentaires
1. Le 28 septembre 2018 à 09:35, par Le combattant En réponse à : Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à Koudougou
Le populisme des temps anciens ne passera plus au FASO. Nous en avons marre toutes ses promesses démagogiques n’ont plus droits de citer dans notre pays. Nous voulons des dirigeants consciencieux et honnêtes mais des buveurs et des fêtards. Qui se réveillent après les effets pour nous berner.
2. Le 28 septembre 2018 à 09:46, par kwiliga En réponse à : Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à Koudougou
Rassurer, renouveler des promesses (déjà vieilles), ok, pas de problème, c’est très bien.
Mais qui s’engage à investir à Koudougou ?
Des étrangers ? des locaux ? l’état ?... Personne !!!?
Produire autant de coton, pour se contenter de l’égrainer (même bio) et abandonner le reste de la filière textile ? Comment peut-on espérer créer de la richesse et par là même des emplois, assortis de salaires permettant de vivre décemment ?
Si c’est là la véritable conception du PNDES, alors, tout continue comme avant !
3. Le 28 septembre 2018 à 23:52, par Cheikh En réponse à : Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à Koudougou
Quant à moi, je trouve d’emblée que cette perspective plus que louable pour la population de Koudougou et tout le pays, est à bénir. Mais cependant, que veut-on qu’en pensent les déflatés de l"ex Faso-Fani, qui attendent toujours leurs droits, dont certains sont malades et d’autres morts depuis longtemps. Ne serait-il pas encore plus louable de régler le sort de ces oubliés d’abord, avant de penser à de nouvelles unités ? Autrement dit, ce serait comme porter du neuf sur de l’ancien,voire naviguer dans un perpétuel recommencement qui ne dit pas son nom ! Evitons de fabriquer des aigris sociaux, n’oublions pas qu’en droit français, ce genre de droit ne s’éteint jamais.Alors que le HCRUN se réveille donc !
4. Le 30 septembre 2018 à 18:06, par ciceron II. c’est bon ? En réponse à : Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à Koudougou
Demagogues de tous les pays, unissez -vous ! Car votre temps est compte.
Peuple du Burkina Faso, leve-toi et marche. L’heure de la verite a sonne. La CENTRE est-elle prete a assurer cette CAMPAGNE electoraliste lancee depuis belle lurette par ces politiciens (sangsues du peuple). Allons seulement comme disent les gens.
VIVRA VERA.
Sans haine ni mechancete, CICERON
5. Le 30 septembre 2018 à 18:08, par ciceron II. c’est bon ? En réponse à : Salon international du coton et du textile (SICOT) : Roch Kaboré réitère son engagement à implanter une usine textile à Koudougou
Demagogues de tous les pays, unissez -vous ! Car votre temps est compte.
Peuple du Burkina Faso, leve-toi et marche. L’heure de la verite a sonne. La CENI est-elle prete a assurer cette CAMPAGNE electoraliste lancee depuis belle lurette par ces politiciens (sangsues du peuple). Allons seulement comme disent les gens.
VIVRA VERA.
Sans haine ni mechancete, CICERON