Elections complémentaires : Le CED contre l’exclusionCeci est une déclaration du cadre d’expression démocratique (CED). Depuis un moment, l’opinion se laisse entraîner dans un débat malsain, où l’on voudrait faire croire que la CENI (Commission électorale nationale indépendante, ndlr) pourrait jouer le rôle du juge administratif (seul habilité à apprécier la validité des candidatures pour les élections locales) ou celui du gouvernement (seul autorisé à convoquer le corps électoral dans les conditions qu’il souhaite). Dans un contexte de réconciliation, perpétuer l’idée inique de l’exclusion, prônée à l’époque par des personnes désormais "conviées au dîner", parce que l’on veut triompher sans concurrent, ou encore ressortir les mêmes ingrédients qui ont occasionné la non tenue des élections dans certaines localités, questionne sur la véritable disposition des politiques, quels qu’ils soient, à respecter leurs discours respectifs sur les principes d’ouverture et de compétition, gages de démocratie. Qu’à cela ne tienne, nous pensons qu’à ce stade, les esprits devraient se tourner vers le gouvernement et le conseil d’État, qui seuls ont pour rôles la convocation du corps électoral et la validation des candidatures pour les locales. Charger la CENI, pour des faits qui ne relèvent pas de ses compétences, n’est que pure diversion dans le meilleur des cas, sinon une tentative de jeter en pâture des hommes qui travaillent, à l’image des précédentes équipes, pour la construction de la démocratie dans leur pays ! Ouagadougou le 27 mars 2017 Le Coordonnateur National |
Vos commentaires
1. Le 28 mars 2017 à 18:06, par VIE En réponse à : Elections complémentaires : Le CED contre l’exclusion
Sans l’exclusion il y aurait eu 2e tour et DIABRE était président auj.
C’est maintenant que moi je comprend tout cela. c’est du grand n’importe quoi. on s’est fait voler notre victoire aux élections par des manœuvres....
2. Le 28 mars 2017 à 19:36, par Dedegueba SANON En réponse à : Elections complémentaires : Le CED contre l’exclusion
Bel exposé du " film" des attaques terroristes. Mais c’est pourquoi faire ? Que nous sachions que cela a été minutieusement préparé ? Mais mon Col, ça on le sait ou on s’en doute déjà. Ce que nous voulons c’est de les empêcher de nous attaquer, pas de comprendre comment ils ont fait pour " réussir" leur attaque.
La priorité pour moi c’est d’œuvrer à consoler ( réparer) ceux qui ont été victimes. Pour ma part le capucino traine à rouvrir ses portes, je voudrais comprendre pourquoi ? Pour paraphraser les français après l’attentat de Charlie hebdo, moi " je suis capucino".